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On ne parle que de guerre

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  • On ne parle que de guerre

    On ne parle que de guerre
    que de pleurs et de leurres
    On ne voit que du sang
    mais bon sang où vas t’on?

    Un instant je regarde au loin le paysage
    Il est soudain redevenu si sage
    L’air est pur, on respire le bonheur
    Plus de pleurs que de la joie
    Plus de cris que de l’oubli
    Plus de larmes
    Mais quel charme a ton doux visage quand il sourit

    Du plus profond de ma mémoire
    Je ne vois que du noir
    Une étendue en flammes
    Une larme étendue à ses drames
    Des fusils des bombes des obus
    Du sang du napalm
    Et des hommes qu’on réveille
    Que des gens sans sommeil
    Des zombies qui divaguent dans la nuit
    Rentrent avec force incendient injurient
    Et des armes sans charme ornent leur visage
    Des éclairs qui jaillissent dans l’air

    Et au loin l’horizon se profile
    A un fil suspendu je confonds
    Le ciel est redevenu orage
    Mais les lueurs seront à ton image
    Ma mémoire se résout à se fondre dans la masse
    Mais en fermant les yeux, je ne vois que tes yeux
    Je sais que demain …
    Demain soudain me semble si loin….

    morjane
    22/07/05

  • #2
    Morjane, quel si triste poème, mais malheureusement il colle complètement à la réalité... Merci de nous rappeller la chance que nous avons d'être à l'abri des affres de la guerre, contrairement à certains pays... Amicalement.

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    • #3
      Bonsoir!

      Edith Piaf

      Soeur Anne

      Paroles et Musique: Michel Emer 1953

      Sœur Anne, ne vois-tu rien venir ?

      Je vois des soldats couverts d'armes,
      Tout prêts à mourir et à tuer.
      Partout, je ne vois que des larmes.
      Le monde semble s'y habituer.
      Je vois, plus violente que la peste,
      La haine couvrir l'horizon.
      Les hommes se déchirent, se détestent.
      Frontières, mitrailleuses, prisons,
      L'amour, qui n'a plus rien à faire,
      Viens de nous quitter à son tour.
      Sur terre, il était solitaire.
      L'amour a besoin de l'amour.

      Sœur Anne, ne vois-tu rien venir ?

      Je vois des enfants sans leur leur mère.
      Je vois des parents sans enfants
      Et des paysans sans leurs terres.
      Je vois des terres sans paysans.
      Je vois des grandes maisons vides
      Et de grands vides dans les maisons,
      Des gens au visage livide
      Qui marchent sans chanter de chansons,
      Des hommes qui essaient de sourire,
      Des femmes au regard si peureux,
      Des vieux qui ne savent plus rire,
      Des jeunes qui sont déjà vieux.

      Sœur Anne, ne vois-tu rien venir ?

      Je vois une grande lumière
      Qui semble venir de très loin.
      Je vois un enfant et sa mère.
      Mon Dieu, qu'ils sont loin, qu'ils sont loin...
      Voici qu'ils s'approchent de la terre.
      L'enfant a grandi, je le vois.
      Il vient partager nos misères.
      Déjà, il apporte sa croix.
      Bientôt, sa divine colère,
      Chassera le démon pour toujours.
      Bientôt reviendra sur la terre
      La vie, la pitié et l'amour.

      Sœur Anne, quand va-t-il revenir ?...

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      • #4
        Comment ne pas parler de guerres, de pleures de malheur dans un monde qui n’en est que tel ? même si on fait semblant d’oublier, d’ignorer ou de n’y pas penser….
        la paix semble tres loin.
        Merci Morjane, très beau poème et très belle pensée.

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