Un chargement de guerre de 1,5 million d’euros saisi à Berriane
Le tribunal criminel de Boumerdés ouvre, le 18 juin prochain, le dossier de l’une des plus grandes opérations de trafic d’armes du Maroc vers les fiefs du Groupe Salafiste pour la prédication et le combat dans le Nord, et 38 individus impliqués dans l’affaire vont répondre de plusieurs accusations de terrorisme, parmi eux une personne recrutée par l’ ex-« émir » de la deuxième région, afin de faire passer les chargements d’armes à travers les frontières.
28 personnes arrêtées figurent parmi les accusés, les autres n’ont pas été arrêtées mais font l’objet de suspicion, ou bien sont en fuite, alors que certaines ont été neutralisées par les forces de sécurité, et le plus important parmi eux est Zouhir Harek, ex-«émir » de la deuxième région militaire, plus connu sous le nom de « Sofiane Abou Haïdara ». Il était le cerveau de l’opération de trafic d’un chargement d’armes saisi par l’armée à Berriane dans la wilaya de Ghardaïa le 12 octobre 2006.
Le dossier de l’affaire élaboré au niveau de la chambre d’accusation comprend des données selon lesquelles une grande partie de l’argent utilisé dans l’achat d’armes provenait de l’enlèvement de personnes riches dans des villes et villages situés dans la deuxième région de l’ex-groupe Salafiste. Harek était le principal coordinateur des enlèvements.
Les éléments du dossier indiquent que la quantité d’armes de contrebande du Maroc a été saisie à bord d’un point de contrôle sécuritaire, au niveau de Berriane.
Le parquet accuse un individu nommé « Mouh Esseghir » d’avoir entretenu des contacts avec un Marocain appelé « El Bekri », afin d’acheter des armes de régions marocaines frontalières avec l’Algérie. Le dossier juridique indique que El Bekri a reçu 300 millions de centimes, en échange du transport d’armes du fin fond des terres marocaines à Maghnia, alors qu’une source sécuritaire a évalué la valeur du chargement saisi à 1,5 million d’euros. C’est la plus grande quantité découverte depuis la destruction d’un chargement d’armes à Aïn Salah en 2003.
Une source judiciaire a également révélé à El Khabar que le tribunal va chercher à connaître la source des armes au Maroc, en écoutant le témoignage de « Mouh Esseghir » qui recevait ses ordres de Abou Haidara, qui recevait lui des instructions concernant l’opération de la part de l’ «émir » de l’organisation, Abdelmalek Droukdel.
El Khabar
Le tribunal criminel de Boumerdés ouvre, le 18 juin prochain, le dossier de l’une des plus grandes opérations de trafic d’armes du Maroc vers les fiefs du Groupe Salafiste pour la prédication et le combat dans le Nord, et 38 individus impliqués dans l’affaire vont répondre de plusieurs accusations de terrorisme, parmi eux une personne recrutée par l’ ex-« émir » de la deuxième région, afin de faire passer les chargements d’armes à travers les frontières.
28 personnes arrêtées figurent parmi les accusés, les autres n’ont pas été arrêtées mais font l’objet de suspicion, ou bien sont en fuite, alors que certaines ont été neutralisées par les forces de sécurité, et le plus important parmi eux est Zouhir Harek, ex-«émir » de la deuxième région militaire, plus connu sous le nom de « Sofiane Abou Haïdara ». Il était le cerveau de l’opération de trafic d’un chargement d’armes saisi par l’armée à Berriane dans la wilaya de Ghardaïa le 12 octobre 2006.
Le dossier de l’affaire élaboré au niveau de la chambre d’accusation comprend des données selon lesquelles une grande partie de l’argent utilisé dans l’achat d’armes provenait de l’enlèvement de personnes riches dans des villes et villages situés dans la deuxième région de l’ex-groupe Salafiste. Harek était le principal coordinateur des enlèvements.
Les éléments du dossier indiquent que la quantité d’armes de contrebande du Maroc a été saisie à bord d’un point de contrôle sécuritaire, au niveau de Berriane.
Le parquet accuse un individu nommé « Mouh Esseghir » d’avoir entretenu des contacts avec un Marocain appelé « El Bekri », afin d’acheter des armes de régions marocaines frontalières avec l’Algérie. Le dossier juridique indique que El Bekri a reçu 300 millions de centimes, en échange du transport d’armes du fin fond des terres marocaines à Maghnia, alors qu’une source sécuritaire a évalué la valeur du chargement saisi à 1,5 million d’euros. C’est la plus grande quantité découverte depuis la destruction d’un chargement d’armes à Aïn Salah en 2003.
Une source judiciaire a également révélé à El Khabar que le tribunal va chercher à connaître la source des armes au Maroc, en écoutant le témoignage de « Mouh Esseghir » qui recevait ses ordres de Abou Haidara, qui recevait lui des instructions concernant l’opération de la part de l’ «émir » de l’organisation, Abdelmalek Droukdel.
El Khabar
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