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Festival des montagnes
Après la réussite du 1er et 2e festival, la commune de Haïzer se prépare à renouveler l’expérience.
La troisième édition du festival des montagnes sera l’événement national de cet été.
Il aura lieu du 15 au 25 juillet prochain. Il se tiendra à Tikjda dans la région de Haïzer, une ville située à 8 km à l’est de Bouira. C’est en 2005 que grâce à la collaboration de 4 universités algériennes (Alger, Boumerdès, Tizi Ouzou, Sétif) et celui du Parc national Djurdjura et en collaboration avec l’association française. Pour Tikjda, hommes, montagnes, ressources de la paix, et avec la participation de chercheurs algériens et français accompagnant la caravane scientifique qui sillonnait plusieurs villes et villages de la commune, que l’idée du festival des montagnes est née.
L’objectif est d’initier les jeunes aux sports de montagne et de plein air et de sensibiliser la population au respect de l’environnement et surtout aux atouts de la montagne. Le programme du festival prévoit un stage de perfectionnement des formateurs en sports (initiation à l’escalade et randonnées, etc.).
C’est une occasion aussi pour initier des réflexions autour du développement durable des zones de montagne, particulièrement celles liée à l’eau, à l’agriculture de montagne et au tourisme écologique. Pour apporter un appui à cette collaboration, des jeunes de Haïzer ont crée l’association Mimouna, qui, sans expérience et sans moyens, a beaucoup travaillé dans le même sillage. D’après ses organisateurs le premier festival, tenu en 2006, a réussi son pari et eu un vrai couronnement.
Pendant une semaine de travail, deux grands ateliers (sports de montagne et éducation sur l’environnement) animés par des jeunes de l’association Mimouna et des formateurs français, ont présenté au public trois jours de festival. Durant ces journées, les participants ont abordé un ensemble d’activités allant de la pratique sportive (escalade, randonnées..) jusqu’à la découverte des métiers traditionnels (poterie, tissage…) en passant par une sensibilisation à l’environnement à travers une exposition « Atout pour la terre ».
Le 2e festival s’est déroulé au mont Mimouna en plein cœur du Djurdjura, en collaboration avec l’association culturelle Tagherma, les ligues de wilaya de ski et des sports de montagne, ainsi que des collectifs des étudiants venus des universités de Tizi Ouzou et de Sétif. Les travaux d’atelier, qui se sont déroulés au CEM Aïgoune Ali de Haïzer, ont rassemblé plus de 120 participants d’après son coordinateur Alis Amar. « Lors de cette deuxième rencontre, des exploits ont été réalisés.
En effet, pour la première fois dans l’histoire de Haïzer, une équipe d’escaladeurs, dont des étrangers, ont frôlé le mont de la région, “La dent du lion” qui n’a jamais été visité depuis1990. » « Des vues inédites de la vallée de Haïzer et de la région ont été prises depuis le pic de Haïzer », ajoute-t-il. Les visiteurs ont aussi pu découvrir la grotte de Mimouna et prendre connaissance des différentes légendes entourant ce lieu pittoresque.
Pour sa troisième édition qui sera lancée ce mois de juillet, les organisateurs aspirent à un saut qualitatif dans son organisation et sa portée.Les mêmes organisateurs du premier et deuxième festival s’activent à la préparation des prochains ateliers qui vont réunir sciences et environnement, art et culture, architecture et habitat traditionnel, sports de montagne de plein air et traditionnel, technique de l’image.
Depuis 2000, l’association Pour Tikjda, hommes, montagnes ressources de la paix, œuvre pour la relance de la région. Créée par Salah Amzil, Hélène Amblard, et Albert Jacquart et beaucoup d’autres amis de l’Algérie, elle réunit de grandes institutions scientifiques et sportives françaises (dont le Palais de la découverte, le Museum d’histoire naturelle et le Musée des arts et traditions populaires de Paris) autour des thèmes en rapport avec le partage des pratiques sportives et le développement durable.
Ses efforts accumulés depuis sa création ont pour but de revaloriser cette région et la faire sortir du néant en matière d’activités en direction de la jeunesse.
- El Watan
Après la réussite du 1er et 2e festival, la commune de Haïzer se prépare à renouveler l’expérience.
La troisième édition du festival des montagnes sera l’événement national de cet été.
Il aura lieu du 15 au 25 juillet prochain. Il se tiendra à Tikjda dans la région de Haïzer, une ville située à 8 km à l’est de Bouira. C’est en 2005 que grâce à la collaboration de 4 universités algériennes (Alger, Boumerdès, Tizi Ouzou, Sétif) et celui du Parc national Djurdjura et en collaboration avec l’association française. Pour Tikjda, hommes, montagnes, ressources de la paix, et avec la participation de chercheurs algériens et français accompagnant la caravane scientifique qui sillonnait plusieurs villes et villages de la commune, que l’idée du festival des montagnes est née.
L’objectif est d’initier les jeunes aux sports de montagne et de plein air et de sensibiliser la population au respect de l’environnement et surtout aux atouts de la montagne. Le programme du festival prévoit un stage de perfectionnement des formateurs en sports (initiation à l’escalade et randonnées, etc.).
C’est une occasion aussi pour initier des réflexions autour du développement durable des zones de montagne, particulièrement celles liée à l’eau, à l’agriculture de montagne et au tourisme écologique. Pour apporter un appui à cette collaboration, des jeunes de Haïzer ont crée l’association Mimouna, qui, sans expérience et sans moyens, a beaucoup travaillé dans le même sillage. D’après ses organisateurs le premier festival, tenu en 2006, a réussi son pari et eu un vrai couronnement.
Pendant une semaine de travail, deux grands ateliers (sports de montagne et éducation sur l’environnement) animés par des jeunes de l’association Mimouna et des formateurs français, ont présenté au public trois jours de festival. Durant ces journées, les participants ont abordé un ensemble d’activités allant de la pratique sportive (escalade, randonnées..) jusqu’à la découverte des métiers traditionnels (poterie, tissage…) en passant par une sensibilisation à l’environnement à travers une exposition « Atout pour la terre ».
Le 2e festival s’est déroulé au mont Mimouna en plein cœur du Djurdjura, en collaboration avec l’association culturelle Tagherma, les ligues de wilaya de ski et des sports de montagne, ainsi que des collectifs des étudiants venus des universités de Tizi Ouzou et de Sétif. Les travaux d’atelier, qui se sont déroulés au CEM Aïgoune Ali de Haïzer, ont rassemblé plus de 120 participants d’après son coordinateur Alis Amar. « Lors de cette deuxième rencontre, des exploits ont été réalisés.
En effet, pour la première fois dans l’histoire de Haïzer, une équipe d’escaladeurs, dont des étrangers, ont frôlé le mont de la région, “La dent du lion” qui n’a jamais été visité depuis1990. » « Des vues inédites de la vallée de Haïzer et de la région ont été prises depuis le pic de Haïzer », ajoute-t-il. Les visiteurs ont aussi pu découvrir la grotte de Mimouna et prendre connaissance des différentes légendes entourant ce lieu pittoresque.
Pour sa troisième édition qui sera lancée ce mois de juillet, les organisateurs aspirent à un saut qualitatif dans son organisation et sa portée.Les mêmes organisateurs du premier et deuxième festival s’activent à la préparation des prochains ateliers qui vont réunir sciences et environnement, art et culture, architecture et habitat traditionnel, sports de montagne de plein air et traditionnel, technique de l’image.
Depuis 2000, l’association Pour Tikjda, hommes, montagnes ressources de la paix, œuvre pour la relance de la région. Créée par Salah Amzil, Hélène Amblard, et Albert Jacquart et beaucoup d’autres amis de l’Algérie, elle réunit de grandes institutions scientifiques et sportives françaises (dont le Palais de la découverte, le Museum d’histoire naturelle et le Musée des arts et traditions populaires de Paris) autour des thèmes en rapport avec le partage des pratiques sportives et le développement durable.
Ses efforts accumulés depuis sa création ont pour but de revaloriser cette région et la faire sortir du néant en matière d’activités en direction de la jeunesse.
- El Watan