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question sur kahina

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  • question sur kahina

    kahina : qui etait elle ?? connaissez des livres sur elle a me conseiller??

  • #2
    POUR MISS FELTON


    c'est une reine berbere , D'origine juive qui a fait une embusquade aux
    conquérents musulmans mené par sidi okba ben nafaa .
    ou il est tombé en chahid prés de biskra.

    kahina veut en arabe : sorciere. OU PRETRESSE.
    Dernière modification par jilla, 22 juillet 2005, 20h37.

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    • #3
      Une chef berbère ayant résisté à l'invasion arabe. Comme c'est souvent le cas dans la tradition berbère, elle a demandé à ses fils de rejoindre le camp ennemi, si elle venait à mourrir.
      Nous n'avons pas beaucoup de sources sérieuses sur sa vie.

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      • #4
        ...elle a pratiqué à un moment donné, quand elle s'est senti perdue, la politique de la terre brulée, ravageant des contrées pour que les Arabes ne puissent pas se ravitailler.
        Il est fort possible que ce soit la raison pour laquelle, elle ait perdu le soutien de plusieurs tribus berbères.

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        • #5
          J'ai entendu dire que "Khenchla" etait à l'origine le nom de l'un(e) de ses filles/fils? quelqu'un a des informations la dessus?
          (رأيي صحيح يحتمل الخطأ، ورأي غيري خطأ يحتمل الصواب (الامام الشافعي

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          • #6
            La Jeanne d'Arc africaine "Dihya/Dimya Al Kahina"

            @Jilla, tu sors avec un avatar d´un guerrier ghir el khir enchallah!:-)

            @miss-felton: LA KAHINA

            Reine berbère ( décédée en 704/05 )

            Au commencement du Maghreb arabisé était LA KAHINA. Une femme berbère, dite reine, polarise la résistance à l'envahisseur arabe après la mort de Kusayla en 686, qui avait, le premier, tenu tête aux orientaux déferlant sur " le lointain perfide ", selon l'image attribuée au calife Omar. Toute les dates sont incertaines, sauf celle de 697 (reprise de Carthage par les Byzantins avant de perdre la ville en 698, définitivement), comme le note Charles Diehl. En outre, nous sommes aussi bien dans l'histoire que dans le mythe. Très nombreux sont ceux qui ont écrit sur l'héroïne berbère. On a parlé d'elle comme de la Déborah berbère, de la Jeanne d'arc du Maghreb. Les écrivains arabes, eux, ont voulu montrer que Berbères et Arabes se sont vite mis d'accord et que l'union est parfaite; mais la vérité est tout autre. Tandis que, dans l'Algérie occidentale, se reconstituaient de grandes confédérations berbères, les Arabes venus d'Égypte pénétrèrent, dès 647, dans le Maghreb. Mais ce fut seulement en 683 que la grande armée de Sidi 'Oqba en entreprit la conquête. Byzantins et Berbères, souvent alliés, résistèrent de leur mieux. L'histoire a conservé le nom de deux de leurs chefs : Kosayla qui reprit même aux Arabes la citadelle de Kairouan et la Kahina qui défendit l'Aurès.

            Vainqueurs, les Arabes réussirent à installer leur autorité sur l'ensemble du pays et se constituèrent en caste aristocratique dominante. En outre, ils surent détourner l'ardeur belliqueuse des Berbères en les entraînant à la conquête de l'Espagne. Une vigoureuse campagne de propagande religieuse provoqua l'adhésion des populations à l'islam, mais les conversions ne furent pas toujours très sincères : un texte célèbre d'Ibn Khaldoun n'affirme-t-il pas que les Berbères apostasièrent douze fois ? Il est vrai que, même convertis, ils étaient traités par leurs vainqueurs comme des infidèles : à partir du VIIIe siècle ils furent assujettis aux mêmes impôts que ceux-ci. Les Berbères s'opposèrent à cette domination étrangère, et recoururent notamment à la protestation religieuse. Ils se jetèrent d'abord dans le kharijisme, hérésie musulmane à tendance puritaine et égalitariste qui prétendait faire désigner par le peuple le chef de la Communauté islamique.

            Les kharijites expulsèrent les Arabes du Maghreb central et constituèrent de véritables théocraties indépendantes. Tel fut le petit royaume ibadite de Tahert (Tagdempt près de Tiaret) fondé par Ibn Roustem à la fin du VIIIe siècle et qui ne fut détruit qu'en 911 par l'armée fatimide, alors maîtresse de Kairouan. (LA KAHINA) Surnom de la "reine des Aurès" signifiant "la Prophétesse". Al-Kahina régna sur plusieurs tribus de Berbères de l'Aurès, dont la sienne propre, celle des Djarawa, de 685 environ à 704 ou 705. À la fin du VIIe siècle, l'Afrique du Nord voit s'affronter trois forces : les Byzantins d'abord, solidement implantés sur les côtes, avec Carthage surtout et Septem (Ceuta) comme points d'appui, les Arabes, ensuite, qui arrivent de l'est et tentent de pénétrer en Ifriqiyya (actuelle Tunisie) et, de là, dans tout le Maghreb (Occident) ; les Berbères habitants des lieux, groupe homogène du point de vue ethnique mais profondément divisé selon qu'ils sont nomades ou sédentaires, agriculteurs ou citadins commerçants. Carthage tombe (695) devant Hasan ibn al-Nu'man al-Ghassani, nouveau gouverneur de l'Ifriqiyya. L'empereur Léontios réussit à reprendre la ville, mais seulement pour trois ans.

            De son côté la Kahina parvient à refaire l'unité berbère autour de sa personne et de sa tribu. Elle écrase l'armée d'Ibn al-Nu'mân, sur les bords de la Miskiyâna (près de Tébessa) dans le Constantinois et la repousse en Tripolitaine. En 798, Ibn al-Nu'man reporte ses efforts sur Carthage qu'il enlève, mettant les Byzantins en déroute : la maîtrise des mers dans le bassin occidental de la Méditerranée passe aux Arabes. Ibn al-Nu'man fonde Tunis.

            Un seul obstacle se dresse encore devant l'avance des Arabes vers l'ouest: la Kahina et le royaume qu'elle a constitué au Maghreb. Âme d'une résistance intransigeante, elle aurait pratiqué la politique désespérée de la terre brûlée, saccageant le pays, détruisant les villes et brûlant les plantations pour en détourner les Arabes et les décourager. Cette politique lui aliène la population sédentaire, tant citadine (grecque et berbère) que campagnarde.
            Ibn al-Nu'man tire parti de cette situation, réclame et reçoit des renforts armés que le calife 'Abd al-Malik vient de lui envoyer (702) et reprend l'offensive, Certaines sources le prétendent. La bataille eut lieu à Tabarqa.
            La Kahina y fut vaincue et décapitée (en 704/05) au lieu dit depuis Bir al-Kahina (le puits de la Kahina). La voie vers l'Atlantique était ouverte aux Arabes. L'histoire de cette femme fougueuse et indomptable (la "Déborah berbère") est en grande partie légendaire: les romanciers s'en sont emparés.

            Source

            Voila toute une liste pour lire sur cette femme guerriere:

            Aouner, D, "El Kahina", progrès (Alger), no 5, février 1954.
            Bataille, R et J, "L'Epopée berbère, El Kahina", Bruxelles, édit. de Belgique.
            Beauguitte, G, "La Kahina, reine des Aurès", Paris, édit. des Auteurs, 1959.
            Benabdessadok, C, "El Kahina reine des Aurès", El Djazairia (Alger), no 73, 1979
            Benichou-Aboulker, B, "La Kahéna, reine berbère", Alger, Soubiron, 1933.
            Boisnard, Magali, "Le roman de la Kahéna, d'apres les anciens textes arabes" Paris, édition d'art, H. Piazza, 1925
            Boulanger, J, "Une reine berbère", Bulletin de la Société de Géographie d'Alger, no 91, 4e trimestre. 1922.
            Cardinal, P, "La Kahéna", Paris, Julliard, 1975.
            Castano, J, "La Princesse berbère (La Kahéna)", Montpellier, Imp. Dehan, 1984.
            Dejeux, Jean, "Femmes d'Algérie. Légendes, Traditions, Histoire, Littérature", La Boîte à Documents, 1987.
            Djelloul, A, "Al Kahena", Paris Debresse, 1957.
            Dufourcq, Ch-E, "Kahina ou divine Damnienne?", l'Algérianiste, no 13, 15 mars 1981; "La coexistance des chrétiens et des musulmans dans Al-Andalus et dans le Maghreb au Xe siecle", in Occident et Orient, Paris, Société des Belles Lettres, 1979; "Berbérie et Ibérie médiévale; un problème de rupture" Revue historique, t CCXI, 1968.
            Grandjean, G, "La Kahéna, par l'or, par le fer, par le sang", Paris, édit. du Monde moderne, 1926.
            Guiramand, S, "Kahéna", Tunis, MTE, 1977.
            Hilaire, J, "La Kahéna", Rouen, H. Defontaines, 1918.
            Ikor, Roger, "La Kahina", Paris : Encre, 1979.
            Kateb, Yacine, "La Kahina", Dérives (Montréal), no 31-32, 1982.
            Magdinier, M, "La Kahéna", Paris, Calmann-Lévy, 1953.
            Ouadih, M, "Bir al-Kahina", Alger, SNED, 1973
            Roth, N., "The Kahina: Legendary material in the accounts of the 'Jewish Berber Queen'", The Maghreb Review, Vol 7. 5-6, 1982
            Roudie, E., "La Kahéna", Paris, Libr. théatrale, 1923.
            Slousch, N, "La race d'El-Cahina (les nomades juifs)", La Revue Indigène, no 44, décembre 1909; Judéo-Héllènes et Judéo-Berbères, Paris 1909.
            Stora-Sudaka, H, "Premières immigrations juives en Berbérie. Une Debora berbère: La Kahéna", Société des Conférences juives d'Alger, Bulletin no 3, 1928-1929.
            Talbi, M, "Un nouveau fragment de l'histoire de l'Occident musulman (62-196/682-812): l'épopée d'al-Kahina",
            Les Cahiers de Tunisie, t XIX, 1er et 2e trim. 1971 et Encyclopédie de l'Islam nouvelle édition t IV: Kahina.
            Une Jeanne d'Arc africaine, Épisode de l'invasion des arabes en Afrique: La Kahina", Paris, J. André, sd.
            Dernière modification par ALGERIANA, 22 juillet 2005, 20h42.

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            • #7
              Très bon résumé Irène.
              Je voudrais ajouter que la Kahina n'a pas été la seule femme dans l'histoire de l'Afrique du Nord à prendre la tête d'une révolte.
              Plus proche de nous, Lala Fatma N'Soumer, révoltée contre les Français dans les années 1850. Lalla Gouraya contre les Espagnols de Bougie au XVIe siècle. Et une femme que j'ai découvert dans les sources françaises comme portant le nom d'Elgie, révoltée contre les Turcs. En fait, il s'agissait de Aljia bent Bouaziz, chef des Hannencha, une tribu de l'est algérien.
              Comme vous le remarquez, ces femmes sont de Kabylie ou des Aurès.

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              • #8
                ...Aljia Bent Bouaziz a vécu au XVIIIe siècle

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                • #9
                  @ALGERIANNA /
                  Jilla, tu sors avec un avatar d´un guerrier ghir el khir enchallah!:-)
                  C'etait pour zwina et sa danse du ventre!
                  pour le souffre de son topic que j'ai utilisé n'importe avatar !
                  par respect a mon ainé : ben mdidi. ALLAH YARHAMOU!

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                  • #10
                    à ismet

                    arrette des allusions mesquines!
                    Comme vous le remarquez, ces femmes sont de Kabylie ou des Aurès

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                    • #11
                      @Jilla

                      Je te prefére avec Al arbi ben mehidi te va bien, garde le!

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                      • #12
                        merçi !
                        pour lui bien sur!

                        et c'est un vrai compliment ; venant de toi ma cher patriote algérianna!
                        je vais le garder pour toujours !
                        malgré que le mien c'est l'emir abdelkader.

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                        • #13
                          La Kahina et Aljia bent Bouziz (beaucoup moins importante) sont des Aurès.
                          Lalla Fatma N'Soumeur est du Djurdjura. Lalla Gouraya est de Bougie.
                          Ce sont à ma connaissance les seules femmes (mais c'est déjà pas mal, en France ils ont que Jeanne d'Arc) qui ont dirigé des révoltes contre des envahisseurs.

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                          • #14
                            @ismet

                            La Kahina et Aljia bent Bouziz (beaucoup moins importante) sont des Aurès.
                            Lalla Fatma N'Soumeur est du Djurdjura. Lalla Gouraya est de Bougie.
                            Ce sont à ma connaissance les seules femmes (mais c'est déjà pas mal, en France ils ont que Jeanne d'Arc) qui ont dirigé des révoltes contre des envahisseurs.
                            Quels envahisseurs? Peux tu expliquer un peu le sens plus precis?

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                            • #15
                              La Kahina contre les cavaliers arabes. Aljia, en fait, une révolte anti-turque. Fatma N'Soumeur contre les Français. Lalla Gouraya contre les Espagnols à Bougie (mais cette fois avec l'aide des Turcs)

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