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Reportage sur les 1559 km de frontières maroco-algériennes fermées

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  • Reportage sur les 1559 km de frontières maroco-algériennes fermées

    Le journal espagnol El Pais publie dimanche un reportage sur le drame inaperçu occasionné par la fermeture de la frontière maroco-algérienne depuis 1994 à des dizaines de milliers de familles des deux pays, qualifiant cette frontière de "plaie de 1.559 km". Dans son reportage, Ignacio Cembrero assure que la fermeture de la frontière entre le Maroc et l’Algérie a détruit la vie de dizaines de milliers de familles. Sa traversée est interdite et le drame demeure inaperçu.


    "Le Roi Mohammed VI du Maroc a fait des gestes conciliateurs. Durant l’été 2004, il a supprimé le visa pour les Algériens et le président Abdelaziz Bouteflika a fait de même huit mois après", rappelle le journal qui souligne que le Maroc a demandé à plusieurs occasions la réouverture de la frontière, à travers des communiqués ou dans des forums internationaux, alors que l’Algérie renvoie la question aux calendes grecques.

    "Cette réouverture n’est pas envisageable dans l’immédiat", avait répondu en avril dernier le chef de la diplomatie algérienne, Mourad Medelci, au dernier appel lancé par son homologue marocain.


    "A 180 Km d’Almeria, commence la frontière la plus longue du monde, presque hermétiquement fermée depuis 1994. Entre les deux Corées, théoriquement en guerre, circulent maintenant des trains de marchandises et seulement deux autres frontières -celles qui séparent l’Arménie de la Turquie et de l’Azerbaïdjan- sont aussi infranchissables que celle qui divise l’Algérie et le Maroc", ajoute-t-il.

    Pour pouvoir réaliser ce reportage, El Pais avait demandé une autorisation au Maroc et à l’Algérie, mais seules les autorités marocaines ont accédé à sa requête alors que les autorités d’Alger n’ont pas répondu à sa demande.


    "Ce journal a demandé en février une autorisation aux deux pays pour pouvoir parcourir cette frontière atypique, officiellement fermée mais à travers laquelle transitent des migrants clandestins, des contrebandiers ou de simples villageois qui prennent des risques pour visiter leurs familles", note El Pais. L’Algérie a répondu par le silence alors que le Maroc a accepté après deux mois, ajoute le journal en soulignant que le ministère marocain de l’Intérieur a élaboré un programme de visite qui a repris presque toutes les propositions d’El Pais.

    Accompagné de fonctionnaires du ministère de l’Intérieur, il a pu rencontrer des responsables de l’administration locale, ainsi que des élus et des acteurs de la société civile marocaine qui lui ont raconté des histoires invraisemblables sur le drame vécu par des familles séparées par cette frontière ou sur le cas de citoyens marocains interdits d’accéder à leurs terres de l’autre côté de la frontière.


    Le reportage cite l’histoire du maire du petit village marocain d’Aghbal, Driss Habri de mère algérienne et qui constitue, selon le journal, "tout un modèle des problèmes qu’endurent des dizaines de milliers de familles marocaines et algériennes séparées par une frontière de 1.559 Km de long". La mère de Driss Habri, une femme en âge avancé, n’a vu ses deux frères algériens qui vivent dans la localité de Nedroma, à 40 Km de la frontière, qu’une seule fois depuis 1994 et ce en France. "Si l’un de mes deux oncles mourrait, ma mère doit aller jusqu’à Oujda, prendre l’avion à Casablanca, puis un autre vol vers la ville algérienne d’Oran, et faire ensuite 200 Km de route pour arriver sûrement en retard à l’enterrement de son frère à Nedroma qui se trouve à 40 Km seulement d’ici", raconte-t-il avec amertume. Driss Habri, agriculteur, possède des terres agricoles de l’autre côté de la frontière auxquelles il ne peut accéder depuis 14 ans.

    Le reportage s’attarde aussi sur les retombées négatives de la fermeture de la frontière sur les économies des deux pays et sur le manque à gagner pour le Maroc qui, malgré son grand potentiel, se trouve au 30ème rang des partenaires commerciaux de l’Algérie, au même titre que la Syrie.


    En dépit de la fermeture de la frontière, les régions frontalières enregistrent un important flux de trafic de produits de contrebande et des êtres humains, note le journal.

    Le reportage est illustré de plusieurs photos prises du côté marocain de la frontière, comme le poste frontière de Zouj Bghal. Une autre photo immortalise un groupe de jeunes d’un hameau de 120 habitants coupé en deux par une ruelle-frontière : la partie occidentale, dénommée Chraga, est marocaine et la partie orientale, Dragda, est algérienne.


    Le photographe accompagnant le journaliste d’El Pais a été interdit par des policiers algériens de prendre des photos au poste frontière de Zouj Bghal. "Le policier algérien qui se dirigeait à grandes enjambées les yeux braqués sur la barrière ne sifflait pas mais vociférait exigeant du photographe de ne pas prendre en photo sa guérite".
    إِن تَنصُرُوا الله ينصُركُم الله، الوطن، الملك

  • #2
    je l'est déja posté....

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    • #3
      Tout a une explication, faut voir l'histoire !!!
      ?

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      • #4
        l'article du site elpais.com :
        Una cicatriz de 1.500 kilómetros
        Los 1.559 kilómetros de confín entre Argelia y Marruecos permanecen cerrados desde 1994 separando a familias y hundiendo el comercio entre los dos pesos pesados del Magreb
        "Mi madre es argelina, de Nedroma", una ciudad de 35.000 habitantes a 40 kilómetros del pueblo de Aghbal, en el este de Marruecos, comenta Driss Habri, alcalde de esta localidad marroquí. "En Nedroma tiene a dos hermanos, pero ¿sabe desde cuando no ha ido a visitarles?", prosigue en un tono algo irritado. "Desde hace 14 años, desde que se cerró la frontera entre Marruecos y Argelia".

        "La última vez que vimos a mis tíos fue en Francia", recuerda Habri, agricultor de profesión y que posee la nacionalidad marroquí. "Si uno de ellos falleciese ahora -son ya muy mayores- mi anciana madre tendría que volar de Oujda [la capital del este de Marruecos] a Casablanca y de ahí a Orán [Argelia] para después ir por carretera a Nedroma?. ?En total recorrería, entre ida y vuelta, 2.800 kilómetros en lugar 80". "Y después de todo ese esfuerzo, físico y económico, es probable que llegase tarde al entierro".

        Habri, un cincuentón de aspecto bonachón, es a él solo un compendio de los problemas que padecen decenas de miles de familias marroquíes y argelinas separadas por una frontera de 1.559 kilómetros de largo. No solo tiene tíos y primos justo del otro lado del confín sino que también posee tierras a las que no puede acceder. "Incluso cuando trabajo en mi finca marroquí, colindante con Argelia, me aparece de vez en cuando un soldado argelino que me ordena que me largue", se queja.

        A 180 kilómetros de Almería empieza la más larga frontera del mundo casi herméticamente cerrada desde 1994. Entre las dos Coreas, teóricamente en guerra, circulan ahora trenes de mercancías y solo otras dos fronteras -las que separan a Armenia de Turquía y Azerbaiyán- son tan infranqueables como la que divide a Marruecos de Argelia.

        Desde que éste país accedió a la independencia, en 1962, la frontera ha estado más tiempo sellada que abierta, pero el cierre que se decretó hace 14 años es el más largo de la historia. Empezó en agosto de 1994 con un atentado terrorista contra el Hotel Atlas-Asni de Marraquech, en el que murieron dos turistas españoles, perpetrado por tres jóvenes argelinos afincados en Francia.

        Driss Basri, el ministro de Interior y brazo derecho de Hassan II, reaccionó imponiendo el visado a los argelinos que viajaban a Marruecos, y Argelia no solo aplicó la reciprocidad sino que decidió clausurar esa frontera. Hundió así la economía de la región marroquí de Oujda que visitaban anualmente cerca de dos millones de argelinos dispuestos a comprar todo aquello de lo que carecían en su propio país aún marcado entonces por las penurias del socialismo.

        Éste periódico pidió en febrero a las autoridades de Argelia y de Marruecos que le permitiesen recorrer esta frontera atípica, cerrada oficialmente, pero por la que transitan emigrantes clandestinos, contrabandistas o simples lugareños que corren el riesgo de atravesarla para visitar a sus familiares. Las primeras contestaron con el silencio y las segundas aceptaron el envite no sin antes titubear durante dos meses. Por primera vez autorizaban que se visitara la zona.

        El Ministerio del Interior marroquí elaboró un programa que recogía, a grandes rasgos, las peticiones de este corresponsal. Durante cinco días sus funcionarios se fueron turnando para acompañar a los periodistas en las ciudades, pueblos y caseríos situados en la línea fronteriza. Su presencia era indispensable porque entrar en algunos de ellos requiere una autorización y el confín está tan mal delimitado que se corre el riesgo de cruzarlo por inadvertencia. El recorrido con los "guías" de Interior se alternó con reuniones con representantes de la sociedad civil.

        Con sus edificios de hoteles destartalados y los cafés cerrados, con las lunas rotas y por cuyas terrazas desiertas deambulan gatos esqueléticos, los suburbios de Oujda o la ciudad de Ahfir aún conservan las huellas del desastre económico que sufrieron tras el cierre. "Son vestigios del pasado, pero la región ya no vive pendiente de Argelia y está encontrando otros motores para su desarrollo empezando por el turismo", asegura satisfecho Mohamed Brahimi, el 'wali' (supergobernador) de Oujda.

        Más desolador aún es el aspecto de Zouj Bghal, a 14 kilómetros de Oujda, el que fue el principal puesto fronterizo entre ambos países por el que circulaban a diario miles de personas y cientos de camiones. Policías y aduaneros permanecen aún allí -se protegen del sol en el interior de sus desvencijadas oficinas- y por la calzada, salpicada de barreras y toneles repletos de arena que impiden el paso, solo erran perros vagabundos.

        "Pese a todo no estoy de vacaciones", recalca Yahya Zerrouki, comisario encargado del fantasmagórico puesto policial. "Siempre hay algo que hacer", añade. "Por aquí se repatría el ganado que se escapa al país vecino y algún que otro cadáver". "Y", deja caer con aire misterioso, "hasta hemos sellado el pasaporte de algún personaje autorizado excepcionalmente a cruzar". Se refiere al acaudalado jeque Zayed de los Emiratos Árabe Unidos que hasta su muerte, en 2004, acostumbraba a cazar en ambos países.
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        • #5
          ¿Cómo llaman a sus homólgos argelinos cuando tienen algo que comunicarles? "Nos silbamos los unos a los otros y nos encontramos en la barrera", distante de unos 30 metros, responde el comisario. El policía argelino que, ante nuestros ojos, se dirige a grandes zancadas hacia la barrera no silba sino que vocifera. Exige a gritos que el reportero gráfico de EL PAÍS deje que fotografiar su garita.

          "Es mejor que cambie de objetivo", insisten al unísono policías y aduaneros marroquíes. "No hay que chincharles", repiten. Cada vez que surgió, a lo largo del recorrido fronterizo, la oportunidad de fotografiar a uniformados argelinos o a esos mastodontes de cemento blancos que son los puestos de vigilancia del Ejército Nacional Popular de Argelia, los marroquíes recalcaron que había "evitar provocar" al vecino.

          Ocasiones no faltaron porque el confín está salpicado de puestos militares argelinos, muchos de ellos en construcción, separados entre sí por unos tres kilómetros y a los que hay que añadir, de vez en cuando, tiendas de campaña. Los fortines marroquíes son tan numerosos como los de enfrente, pero algo más pequeños y su color ocre hace que estén mejor integrados en el paisaje.

          Cuando, más al sur, éste se convierte en un pedregal los acantonamientos son ya menos frecuentes. Es aún más al sur, en el Sáhara y en el área de Tinduf, donde marroquíes y argelinos concentran el grueso de sus fuerzas armadas. Allí, en el desierto, los Ejércitos se observan, en el norte se codean y hasta a veces se pisan.

          En Angad, a unos 25 kilómetros al norte de Oujda, dos pistas discurren en paralelo durante decenas de kilómetros. La occidental es marroquí y la oriental argelina. Las patrullas de ambos Ejércitos casi se rozan cuando se cruzan. El sendero marroquí está en mejor estado y los vehículos argelinos cambian, a veces, a hurtadillas, de camino durante unos pocos metros para librarse de algunos baches. Otro tanto hacen los 'todoterrenos' marroquíes, para sortear los socavones, cuando creen que no son vistos.

          Más allá ambas pistas se funden en una sola que cruza y divide una aldea de casas apelmazadas y de 120 habitantes. Los que quedan a la izquierda viven en Chraga (Marruecos) y los de la derecha en Dragda (Argelia). "Cuando la patrulla marroquí coincide con la argelina en esa callejuela que sirve de frontera una tiene que retroceder para dejar pasar a la otra", comenta un oficial de la Gendarme marroquí.

          La llegada a Chraga de unos extranjeros con cámaras fotográficas moviliza al Ejército argelino. Un 'todoterreno' Toyota, con dos soldados a bordo, baja rápidamente la callejuela compartida y se coloca en posición frente a los forasteros. De sopetón se impone el orden en el caserío y los chavales marroquíes, que hasta entonces jugaban en un prado argelino, se repliegan a su país y se apoyan en una pared. De una cercana tienda de campaña irrumpen tres militares marroquíes que se plantan frente a los argelinos. Se miran, pero no se dirigen la palabra.

          ¿Hay a veces incidentes armados con los argelinos? "Con la Gendarmería nunca", responde tajante el mismo gendarme marroquí. "Son profesionales como nosotros", añade. "Otro cantar son los reclutas del Ejército, chavales sin experiencia que aprietan con facilidad el gatillo para matar el tiempo cargándose a un gato o a un perro o para amedrentar a un contrabandista". "Y no siempre tienen buena puntería".
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          • #6
            Durante un rato Chraga, la marroquí, o Dragda, la argelina, es una aldea dividida, pero en cuanto los uniformados se dan media vuelta recupera su unidad. "Aquí las familias viven como si no hubiera frontera, hacen vida en común", asegura el maestro Abderrahman Salhi. El caserío es un remanso de tolerancia a lo largo de una frontera en la que cruzarla, adrede o por inadvertencia, conlleva una estancia de varias semanas en prisión.

            Boujemaa Ouichen es el alcalde de Ich, un precioso pueblo berebere de menos 300 habitantes incrustado en Argelia. La frontera pasa a tan solo 50 metros al norte, este y el sur de la aldea. El primer edil es insaciable contando historias de jóvenes que, buscando trufas, o de pastores, que siguiendo a su rebaño, "han acabado del otro lado". "Cuando hay tempestad de arena sabemos que se nos pierde algún vecino", afirma.

            ¿Qué pasa cuando les capturan los argelinos? "Les detienen, les trasladan a Béchar [una ciudad de 250.000 habitantes en el sureste de Argelia] y, al cabo de un mes o 40 días, se celebra un juicio", explica Nouredin Boubekri, responsable del Ministerio del Interior para el área del oasis de Figuig. "Se les impone una condena condicional de un mes de cárcel por entrada ilegal que no cumplen porque son expulsados del país". Los marroquíes siguen la misma pauta cuando detienen a argelinos.

            Acordada por Hassan II y el presidente Houari Boumedian en Ifrane (Marruecos), en 1972, la frontera está claramente trazada, aunque no señalizada con mojones o pancartas, hasta un centenar de kilómetros al sur de Oujda. Más allá, en los 1.300 kilómetros restantes, la línea divisoria es más aleatoria. "Para colocar jalones de común acuerdo hay que ser dos y no hemos encontrado a un socio dispuesto a hacerlo", se queja Taieb Fassi-Fihri, ministro marroquí de Asuntos Exteriores.

            "Al sur de Oujda la línea fronteriza es un consenso entre lugareños y militares", explica un funcionario de Interior. "Se dice que pasa por la cresta de esta colina, por el lecho de ese riachuelo desecado", añade. "El problema es que los argelinos han movido unilateralmente la frontera", denuncia Abdelkrim el Horma, que anima una asociación en Ich. "Ahora ya no podemos ni peregrinar hasta nuestro marabú de Sidi Bouazza [santón musulmán] porque han decretado que está en su territorio".

            Mohamed Jaafar, 'moqadem' [enlace del Ministerio del Interior] en la aldea de Zaouia el Hajoui, afirma haber padecido en sus propias carnes esos desplazamientos de frontera. "El pueblo vivía de una mina de sal que explotábamos artesanalmente, pero un buen día los militares argelinos avanzaron y declararon que el yacimiento estaba en un no man's land vedado a ambas partes", recuerda. "Me detuvieron cuando cavaba con mi pico en la mina, me tuvieron a pan y agua hasta que me trasladaron a Béchar donde el juez me absolvió tras pasar 40 días en prisión preventiva".

            Zaouia el Hajoui se ha quedado sin su mina y Figuig, el oasis más cercano al sur de Europa, "se ha visto privado de 350.000 palmeras, el grueso de su palmeral", se lamenta Omar Essaadi, presidente de una ONG local. "Eso explica, en parte, que aquí solo vivan ahora 12.500 personas ?en la década pasada aún había 17.000- y que los jóvenes hayan emigrado primero a Francia y más recientemente a España?, comenta Essaadi. ?Los que tienen familia del otro lado consiguen que sus parientes se ocupen de sus palmeras, pero otros muchos asisten impotentes a su deterioro".

            "Y pensar que hace solo unos años los habitantes de Figuig cogían el tren argelino en Beni Ounif, a 7 siete kilómetros de nuestra ciudad", recuerda Essaadi. La evocación de épocas pasadas hace rememorar a los más ancianos del lugar esos tiempos más serenos en los que apenas había frontera, los coches de línea -y hasta el tren de Casablanca a Argel vía Oujda- enlazaban ambos países, las tribus nómadas no conocían lindes y las familias se visitaban bajo cualquier pretexto.

            Hace ya bastantes años, mucho antes de que se cerrase en 1994, surgieron los primeros tropiezos en la frontera. "Empezaron", según Essaadi, "a mediados de los setenta, coincidiendo con el inicio del conflicto del Sáhara" que España traspasó a Marruecos y Mauritania. "Primero bastaba con un salvoconducto para entrar en Argelia, después exigieron que se cambiase un puñado de francos franceses y más tarde se impuso el pasaporte", recapitula.

            Finalmente se produjo la clausura y con ella "se dio un impulso a los tráficos ilegales", asegura Khalid Zerhouali, encargado del control de fronteras en el Ministerio del Interior en Rabat. Su argumento es compartido por el Banco Mundial que en un informe publicado en 2006 sobre Marruecos afirma: "El cierre no solo reduce al mínimo los lazos comerciales legales [con Argelia] sino que puede contribuir al desarrollo de actividades criminales".

            La que más quebraderos de cabeza proporciona a Samir Hormattallah, jefe de la aduana de Oujda, son los 'coches kamikazes'. "Son vehículos transformados para transportar hasta 1.500 litros de combustible y que circulan a tumba abierta por caminos entre ambos países", precisa. El negocio merece la pena porque el litro de gasolina en Argelia, gran productor de hidrocarburos, cuesta 0,45 euros, menos de la mitad que en Marruecos. Del lado argelino la Gendarmería se incautó en 2007 de 800.000 litros de gasolina destinados al mercado marroquí.

            Hormattallah muestra satisfecho al periodista su depósito de 'vehículos-kamikazes' interceptados, muchos de ellos con matrícula de la cercana Melilla, y Brahimi, el 'supergobernador', está aún más radiante cuando anuncia: "La presión policial ha acabado con un peligro público, el almacenamiento en garajes o patios de miles de litros de gasolina, auténticas bombas de relojería". "Hasta hace poco no había una manzana sin su depósito, pero los hemos desmantelado".

            La gasolina argelina se sigue, no obstante, vendiendo en bidones al borde de las carreteras secundarias que conducen a Oujda donde los surtidores homologados escasean. En la ciudad, de más de 400.000 habitantes, los productos argelinos, la leche 'Lahda' o los yogures 'Djurdjura', son, en cambio, más difíciles de encontrar. "La apertura en diciembre de Marjane, el primer hipermercado, ha asestado un duro golpe al contrabando", asevera Brahimi.

            Pero de lo que está más orgulloso el 'supergobernador' es de la caída de la inmigración irregular procedente de Argelia. "Ellos, los argelinos, hacen un mayor esfuerzo, nosotros seguimos alertas y el blindaje que proporcionamos a Melilla ha mermado su atracción para los subsaharianos", comenta. El resultado es que el flujo se redujo en casi un 70% con relación a 2005, el año de los intentos masivos de saltar la verja de la ciudad española.

            Único revés reconocido en la lucha contra el contrabando, los psicotrópicos, de los que la aduana marroquí incautó 94.000 pastillas en 2007, "todo un record", se lamenta Khalid Zerhouali. Argelia acaba, sin embargo, de denunciar, por boca de su ministro de Interior, Yazid Zerhouni, la aparición de un nuevo y horrible tráfico transfronterizo: el de órganos de niños.

            Zerhouni confirmó, el 15 de enero en el Senado, que la Gendarmería Nacional había detenido a un marroquí integrante de red, compuesta por un argelino y seis subsaharianos, dedicada a secuestrar a niños en el este de Argelia para trasladarlos a Oujda. Allí eran vendidos por 45.000 dirhams (4.090 euros) a una clínica que les extirpaba sus órganos, para ser exportados a Europa, antes de enterrarlos a escondidas. "Las autoridades argelinas no nos han informado de este asunto y aquí no tenemos el menor elemento que nos permita abrir una investigación", afirma desconcertado un policía de Oujda.


            El cierre de la frontera propicia los tráficos ilícitos, pero sobre todo perjudica a la economía formal. "La única manera de comerciar [entre Argelia y Marruecos] consiste en pasar a través de un país tercero, sobre todo Francia o España", reza el informe del Banco Mundial. "El potencial de exportación de Marruecos a su vecino oriental es [en 2005] del orden de mil millones de dólares [650 millones de euros] equivalentes al 2% de su PIB", pero la clausura hace que, en lugar de ser el tercer socio comercial, Argelia solo ocupa el puesto número 30, al mismo nivel que Siria.

            Mohamed VI, el rey de Marruecos, ha hecho gestos apaciguadores. En el verano de 2004 suprimió el visado para los argelinos, y el presidente Abdelaziz Bouteflika les correspondió ocho meses más tarde acabando, a su vez, con ese engorroso trámite para los marroquíes que viajan a Argelia. Pero no satisfizo el anhelo real de reapertura del confín.

            Rabat no desperdicia una ocasión para solicitarla, en comunicados o en foros internacionales, a lo que desde Argel se le contesta dándole largas. "Esta apertura no se puede efectuar inmediatamente", respondía, en abril, Mourad Medelci, el jefe de la diplomacia argelina, al último llamamiento de su homólogo. Es un asunto que debe ser resuelto "en el marco de una evolución general de la relación bilateral".

            ¿Qué se esconde detrás de unas palabras tan ambiguas? La lectura de la prensa argelina ayuda a comprenderlo. "No se puede pedir honestamente la reapertura de una frontera cuando justo a su lado se erige un 'muro de la vergüenza' y se colocan campos de minas que separan a las familias" saharuis, sostenía, el mes pasado, el diario 'Le Jeune Indépendant' aludiendo a la muralla construida por el Ejército marroquí en el Sáhara. Argelia supedita ahora la apertura a poder marcar puntos en ese conflicto que dura desde hace 33 años.

            Aunque en menor medida que Rabat, Argel también sacaría tajada de la circulación de personas y mercancías a través del confín, pero su actual bonanza económica ?sus reservas de divisas acaban de batir un nuevo record superando los 110.000 millones de dólares- le permiten privarse de esos beneficios sin consentir demasiados esfuerzos.
            إِن تَنصُرُوا الله ينصُركُم الله، الوطن، الملك

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            • #7
              oujdi donne nous le lien vers les photos
              ta3adadat el assbabo wal karhato wahidatton faman lam yakrah bi la routine kariha bi ssiwaha

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              • #8
                ..

                je v etre franc excuses moi je suis pas du tout pour l'ouverture de ces frontieres , surtout depuis l'histoire du trafic d'armes et de nourissons alors la c un grand NON

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                • #9
                  c'est sur le site bladi point net
                  إِن تَنصُرُوا الله ينصُركُم الله، الوطن، الملك

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                  • #10
                    Merci Oujdi
                    ana 3ejebni le policier qui ne voulait pas qu'on photographie sa guérite
                    ta3adadat el assbabo wal karhato wahidatton faman lam yakrah bi la routine kariha bi ssiwaha

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                    • #11
                      ana li ya3jebni, c'est de voir ma famille cet été a oujda incha allah
                      إِن تَنصُرُوا الله ينصُركُم الله، الوطن، الملك

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                      • #12
                        je v etre franc excuses moi je suis pas du tout pour l'ouverture de ces frontieres , surtout depuis l'histoire du trafic d'armes et de nourissons alors la c un grand NON
                        Tu as raison... Etant donne que la fermeture des frontieres marche a merveille et que nul traffic ne passe, ni celui des armes, ni celui du hash, ni celui des psychotropes, ni celui des nourrissons. Gardons ces frontieres fermees... Et si les frontaliers marocains et algeriens sont contre la fermeture, ce n'est pas grave, alger sacrifiera ses citoyens sur l'autel de la haine psychologique du voisin.

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                        • #13
                          t'as raison ayoub c'est pas avec des frontières fermées qu'on va régler le problème.
                          إِن تَنصُرُوا الله ينصُركُم الله، الوطن، الملك

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                          • #14
                            3jebni ds le sens il m'a fait rire tellement c'est ridicule.
                            Marhba bik oujdi Fi bladek
                            ta3adadat el assbabo wal karhato wahidatton faman lam yakrah bi la routine kariha bi ssiwaha

                            Commentaire


                            • #15
                              allah ybarek fik, lamia
                              إِن تَنصُرُوا الله ينصُركُم الله، الوطن، الملك

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