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Les Farc confirment la mort de leur chef historique

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  • Les Farc confirment la mort de leur chef historique

    La guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie a confirmé dimanche la mort de son chef et fondateur, Manuel Marulanda, décédé d'une crise cardiaque en mars.

    Les Farc ont confirmé l'information par la voix d'un de leurs commandants, Timoleon Jimenez, qui s'exprime dans une vidéo diffusée par la chaîne colombienne Telesur.

    Le gouvernement colombien avait lui aussi confirmé sa mort quelques heures plus tôt. Les Farc, minées depuis des mois par des désertions et la mort de certains de leurs commandants, subissent là leur coup le plus dur.

    Les Farc ont précisé qu'Alonso Cano, l'un des sept membres de la direction de la guérilla, succéderait à Marulanda.

    Ce dernier, âgé de 59 ans, est jugé plus ouvert à la négociation que le chef militaire du mouvement, Jorge Briceno, surnommé Monojojoy.

    "Notre commandant en chef, Manuel Marulanda Velez, est mort d'une crise cardiaque le 26 mars (...) dans les bras de son compagnon d'armes", a déclaré Jimenez, que l'on voit en tenue de combat, devant un drapeau colombien, en un lieu inconnu.

    Apparu en 1964, le plus ancien mouvement de guérilla encore en activité en Amérique latine détient toujours des dizaines d'otages, dont la sénatrice franco-colombienne Ingrid Betancourt.

    D'après les informations du gouvernement, Marulanda, de son vrai nom Pedro Antonio Marin, est mort le 26 mars. Il devait avoir près de 80 ans. Surnommé "Tirofijo" ("En plein dans le mille"), Marulanda n'avait plus été vu en public depuis plus de cinq ans.

    "Avec sa mort, un chapitre des Farc s'achève. Il s'agissait d'un personnage du passé, qui s'est toujours opposé à la paix", s'est félicité le ministre colombien de la Défense, Manuel Santos.

    "LES MORTS DE TIROFIJO"

    Il est difficile de prédire les conséquences de son décès sur le sort des dizaines d'otages que retiennent les Farc, mais il pourrait accroître les divisions et entraîner de nouvelles défections.

    Le président colombien Alvaro Uribe a déclaré à la presse qu'un groupe de rebelles prêts à se rendre avaient contacté les autorités et qu'ils s'étaient dits prêts à libérer des otages, dont Betancourt. Mais, a ajouté Uribe, un autre groupe de commandants des Farc se disent déterminés à poursuivre la lutte.

    Marulanda serait né en 1930 - sa date de naissance exacte n'est pas connue. Il avait organisé et structuré les Farc, créés en 1964 pour arracher aux autorités une réforme agraire et une plus grande justice sociale.

    Après quatre décennies de lutte, les Farc, qui ont compté jusqu'à 17.000 guérilléros, ont subi ces dernières années de lourds revers militaires dans la campagne militaire lancée par le président Uribe, élu une première fois en 2002 et soutenu par les Etats-Unis.

    Plusieurs commandants haut placés dans la hiérarchie rebelle ont été tués ou capturés récemment, dont Raul Reyes, considéré comme le numéro deux du mouvement, tué début mars lors d'un raid de l'armée colombienne en territoire équatorien.

    Le mouvement a perdu une partie de son soutien populaire et des désertions en série ont affaibli ses capacités opérationnelles. Ses effectifs actuels seraient plus proches des 9.000 combattants.

    Il demeure néanmoins une force puissante dans certaines régions de Colombie, tirant ses ressources financières du trafic de cocaïne et des enlèvements avec demande de rançon.

    "Les Farc sont comme un géant qui agonise, un géant qui agonise lentement, mais c'est le début de la fin", assure Pablo Casas, analyste du groupe d'études et de réflexion Sécurité & démocratie, basé à Bogota.

    Insistant sur l'importance du rôle que jouait Marulanda dans la cohésion de la guérilla, Casas estime qu'"il n'existe aucun autre facteur susceptible de maintenir la force de cette structure".

    De nombreuses rumeurs avaient déjà circulé sur la mort ou sur l'état de santé du commandant des Farc. Au point qu'en 1972, l'écrivain colombien Arturo Alape écrivait un livre intitulé "Les morts de Tirofijo". Mais elles n'avaient jamais trouvé confirmation jusqu'à samedi.

    Cette année, certains médias affirmaient que Marulanda souffrait d'un cancer de la prostate.

    "Lorsque je mourrai, 20 ou 30 guérilleros au moins me remplaceront", avait-il affirmé il y a quelques années dans une interview accordée à la télévision vénézuélienne Globovision.

    source : Reuters

  • #2
    C'est peut être le début de la fin d'un long cauchemard colombien

    des dinausaures des années 60 et 70
    .
    .
    ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
    Napoléon III

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    • #3
      Bientot c'est Castro. Le monde change et doit changer.

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      • #4
        Oui, il doit changer, j'espère qu'il y aura pas de Bush3 dans le genre McBush

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        • #5
          Un pruneau, un Bush. Où va le pruneau? Moi, j'ai une petite idée.

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