La sonde américaine Phoenix était dimanche en approche finale de Mars où elle devait se poser en soirée dans la région arctique de la planète rouge jusque là inexplorée pour sonder le permafrost martien, y trouver de l'eau gelée et déterminer si la vie y serait possible.
"Nous allons dans un endroit de la planète inexploré et cela est très exaltant", a expliqué samedi à la presse Peter Smith de l'Université d'Arizona (sud-ouest), le principal responsable scientifique de la mission.
"Obtenir un bon échantillon de ce sol gelé est notre objectif dans notre quête pour une zone habitable sur Mars", a-t-il ajouté.
Après avoir parcouru 679 millions de km depuis son lancement en août 2007, Phoenix --une mission de 420 millions de dollars-- devait entrer dans la haute atmosphère martienne vers 23H31 GMT à 21.000 kilomètres/heure pour entamer une descente périlleuse avant de se poser en douceur sept minutes plus tard à 23H38 GMT, précise le Jet Propulsion Laboratory (JPL) de la Nasa à Pasadena en Californie (ouest) qui contrôle la mission.
Toutefois, le JPL ne devait avoir la confirmation radio qu'à 23H53 GMT. Il faut 15,3 minutes au signal pour parcourir à la vitesse de la lumière les 276 millions de km séparant Mars de la Terre.
Historiquement, seulement 45% des tentatives d'atterrissage sur Mars ont réussi.
"Je suis un peu nerveux car ce n'est pas une chose facile", a souligné Peter Smith.
"Il y a beaucoup d'incertitudes avec Mars pendant cette période de sept minutes de terreur" correspondant à la très forte décélération suivie de la descente finale sur le sol martien, a ajouté Doug McCuistion, directeur du programme d'exploration de Mars à la Nasa.
Samedi soir, Phoenix restait dans la bonne trajectoire et les responsables de la mission ont de ce fait décidé 21 heures avant l'entrée dans l'atmosphère martienne qu'une correction du vol n'était pas nécessaire, selon un communiqué publié sur le site du JPL.
Comme les vaisseaux précédents, Phoenix devait utiliser un bouclier thermique pour freiner sa rentrée dans l'atmosphère et déployer ensuite un parachute supersonique pour ralentir sa vitesse.
Puis la sonde devait allumer des rétro-fusées 37 secondes pour se poser en douceur sur ses trois pieds dans la région du Vastitas Borealis, plaine circumpolaire plate avec peu de rochers.
Une minute après son arrivée, Phoenix doit observer un silence radio pour économiser ses batteries et attendre vingt minutes pour déployer ses deux antennes solaires, le temps de laisser reposer la poussière pour éviter de souiller les panneaux solaires.
La première image de Phoenix doit arriver sur Terre deux heures plus tard.
Phoenix est dotée d'instruments qui, en analysant la composition du permafrost, sont capables de détecter des molécules notamment de carbone et d'hydrogène, des éléments nécessaires à la vie.
Une fois sur Mars, Phoenix dotée aussi d'une caméra, déploiera un bras articulé de 2,35 mètres capable de creuser à une profondeur d'un mètre dans le sol.
Un des instruments du bras peut chauffer les échantillons pour détecter des substances volatiles comme l'eau.
L'orbiteur américain Mars Odyssey avait trouvé en 2002 de vastes quantités d'hydrogène à la surface de la planète confirmant que Mars, surtout la région polaire arctique, est recouverte de glace.
Les deux robots américains Opportunity et Spirit, qui continuent depuis trois ans à explorer la surface de Mars à l'équateur, ont aussi découvert des indices de présence passée d'eau.
Avec ses deux antennes solaires déployées, Phoenix mesure 5 mètres de largeur sur 1,52 mètre de longueur et pèse 350 kilos, dont 55 kilos d'instruments scientifiques.
Phoenix accomplira sa mission de trois mois dans des températures de moins 73 à moins 33 degrés Celsius.
source : AFP
"Nous allons dans un endroit de la planète inexploré et cela est très exaltant", a expliqué samedi à la presse Peter Smith de l'Université d'Arizona (sud-ouest), le principal responsable scientifique de la mission.
"Obtenir un bon échantillon de ce sol gelé est notre objectif dans notre quête pour une zone habitable sur Mars", a-t-il ajouté.
Après avoir parcouru 679 millions de km depuis son lancement en août 2007, Phoenix --une mission de 420 millions de dollars-- devait entrer dans la haute atmosphère martienne vers 23H31 GMT à 21.000 kilomètres/heure pour entamer une descente périlleuse avant de se poser en douceur sept minutes plus tard à 23H38 GMT, précise le Jet Propulsion Laboratory (JPL) de la Nasa à Pasadena en Californie (ouest) qui contrôle la mission.
Toutefois, le JPL ne devait avoir la confirmation radio qu'à 23H53 GMT. Il faut 15,3 minutes au signal pour parcourir à la vitesse de la lumière les 276 millions de km séparant Mars de la Terre.
Historiquement, seulement 45% des tentatives d'atterrissage sur Mars ont réussi.
"Je suis un peu nerveux car ce n'est pas une chose facile", a souligné Peter Smith.
"Il y a beaucoup d'incertitudes avec Mars pendant cette période de sept minutes de terreur" correspondant à la très forte décélération suivie de la descente finale sur le sol martien, a ajouté Doug McCuistion, directeur du programme d'exploration de Mars à la Nasa.
Samedi soir, Phoenix restait dans la bonne trajectoire et les responsables de la mission ont de ce fait décidé 21 heures avant l'entrée dans l'atmosphère martienne qu'une correction du vol n'était pas nécessaire, selon un communiqué publié sur le site du JPL.
Comme les vaisseaux précédents, Phoenix devait utiliser un bouclier thermique pour freiner sa rentrée dans l'atmosphère et déployer ensuite un parachute supersonique pour ralentir sa vitesse.
Puis la sonde devait allumer des rétro-fusées 37 secondes pour se poser en douceur sur ses trois pieds dans la région du Vastitas Borealis, plaine circumpolaire plate avec peu de rochers.
Une minute après son arrivée, Phoenix doit observer un silence radio pour économiser ses batteries et attendre vingt minutes pour déployer ses deux antennes solaires, le temps de laisser reposer la poussière pour éviter de souiller les panneaux solaires.
La première image de Phoenix doit arriver sur Terre deux heures plus tard.
Phoenix est dotée d'instruments qui, en analysant la composition du permafrost, sont capables de détecter des molécules notamment de carbone et d'hydrogène, des éléments nécessaires à la vie.
Une fois sur Mars, Phoenix dotée aussi d'une caméra, déploiera un bras articulé de 2,35 mètres capable de creuser à une profondeur d'un mètre dans le sol.
Un des instruments du bras peut chauffer les échantillons pour détecter des substances volatiles comme l'eau.
L'orbiteur américain Mars Odyssey avait trouvé en 2002 de vastes quantités d'hydrogène à la surface de la planète confirmant que Mars, surtout la région polaire arctique, est recouverte de glace.
Les deux robots américains Opportunity et Spirit, qui continuent depuis trois ans à explorer la surface de Mars à l'équateur, ont aussi découvert des indices de présence passée d'eau.
Avec ses deux antennes solaires déployées, Phoenix mesure 5 mètres de largeur sur 1,52 mètre de longueur et pèse 350 kilos, dont 55 kilos d'instruments scientifiques.
Phoenix accomplira sa mission de trois mois dans des températures de moins 73 à moins 33 degrés Celsius.
source : AFP
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