L'élection du nouveau président du Liban a été accueillie dans la joie à Beyrouth. Après 18 mois de crise politique et de violences meurtrières, une vague d'optimisme a gagné les Libanais qui ont désormais leur chef d'Etat: Michel Sleimane a été élu ce dimanche par les députés. L'ancien chef de l'armée libanaise a aussitôt appelé à l'unité et s'est prononcé pour l'établissement de liens diplomatiques avec la Syrie.
Son élection a été rendue possible grâce à la médiation menée par le Qatar entre la majorité antisyrienne et l'opposition menée par le Hezbollah prosyrien. Une formidable avancée d'après un député libanais: "ce que nous avons accompli aujourd'hui, explique-t-il, est un premier pas important pour aller vers l'avenir, entrer dans une nouvelle ère où nous tournerons la page des épreuves et des combats, pour entamer la reconstruction du pays en tant qu'Etat démocratique et souverain."
L'élection a été saluée par des responsables étrangers dont le ministre français des affaires étrangères Bernard Kouchne. D'après lui, "c'est un nouveau commencement. Lundi ou mardi, il y aura un gouvernement et c'est un vrai aboutissement. Les choses vont dans la bonne direction."
Le général Michel Sleimane, figure de consensus, entend s'atteler à la réconciliation du pays. Une tâche difficile alors que l'on craint de nouvelles tensions après le coup de force du Hezbollah début mai et que la question du désarmement du mouvement chiite a été laissée en suspens.
Son élection a été rendue possible grâce à la médiation menée par le Qatar entre la majorité antisyrienne et l'opposition menée par le Hezbollah prosyrien. Une formidable avancée d'après un député libanais: "ce que nous avons accompli aujourd'hui, explique-t-il, est un premier pas important pour aller vers l'avenir, entrer dans une nouvelle ère où nous tournerons la page des épreuves et des combats, pour entamer la reconstruction du pays en tant qu'Etat démocratique et souverain."
L'élection a été saluée par des responsables étrangers dont le ministre français des affaires étrangères Bernard Kouchne. D'après lui, "c'est un nouveau commencement. Lundi ou mardi, il y aura un gouvernement et c'est un vrai aboutissement. Les choses vont dans la bonne direction."
Le général Michel Sleimane, figure de consensus, entend s'atteler à la réconciliation du pays. Une tâche difficile alors que l'on craint de nouvelles tensions après le coup de force du Hezbollah début mai et que la question du désarmement du mouvement chiite a été laissée en suspens.
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