En trois années, soit de 2005 à 2008, le nombre de bars-restaurants fermés par les pouvoirs publics dépasse les deux mille. Ce chiffre nous a été communiqué par le président de l’Association des producteurs de boissons alcoolisées, M. Ali Hemani.
Selon lui, ce phénomène de fermeture d’entités hôtelières, «qui a pris de l’ampleur ces quatre dernières années ne s’est pas limité aux seuls établissements non réglementés. Il a touché également des structures en activité, répondant à toutes les normes réglementaires définies par un décret datant de 1975», ajoute notre source. En effet, on apprend de sources proches du dossier que «l’hostilité environnemental était également à l’origine de plusieurs fermetures d’établissements activant en conformité avec les textes en vigueur. Il s’agit de pressions exercées par le biais de pétitions et autres actions menées par des associations locales sous fond d’allures de moralisation de la société », a-t-on expliqué. Cette situation a eu également pour conséquences directes la perte importante de nombre d’emplois directs et autant indirects. «Nous interpellons les pouvoirs publics pour que toutes les équivoques soient levées et éviter qu’on interprète les textes en fonction des approches des uns et des autres. Il est vrai que l’activité commerciale doit être réglementée dans sa rigueur mais pas au point qu’on décide de fermer d’une manière irréfléchie», explique-t-on. Selon d’autres sources, plusieurs de ces établissements ont exercé depuis plusieurs années.
Durant les années 1990, un grand nombre d’entre eux ont été tolérés par «ces mêmes pouvoirs publics pour exercer leurs activités». «Et, subitement, on a décidé de mettre en application la loi. Certains gérants de ces établissements ont fourni tous les documents nécessaires pour leur régularisation. Mais en vain, un refus catégorique leur a été signifié par les autorités en charge de ce dossier. Mieux encore, ceux répondant à tous les critères réglementaires ont fait partie du lot des établissements touchés par cette mesure de suspension », a ajouté notre source.
Sur un autre plan, on indique qu’une correspondance, voire une lettre ouverte sera transmise prochainement au chef du gouvernement et à son ministre du Commerce «pour mettre de l’ordre au sein de cette activité, tout en leur demandant de se limiter à la seule interprétation des textes de la République».
Abder Bettache - Alger (Le Soir)
Selon lui, ce phénomène de fermeture d’entités hôtelières, «qui a pris de l’ampleur ces quatre dernières années ne s’est pas limité aux seuls établissements non réglementés. Il a touché également des structures en activité, répondant à toutes les normes réglementaires définies par un décret datant de 1975», ajoute notre source. En effet, on apprend de sources proches du dossier que «l’hostilité environnemental était également à l’origine de plusieurs fermetures d’établissements activant en conformité avec les textes en vigueur. Il s’agit de pressions exercées par le biais de pétitions et autres actions menées par des associations locales sous fond d’allures de moralisation de la société », a-t-on expliqué. Cette situation a eu également pour conséquences directes la perte importante de nombre d’emplois directs et autant indirects. «Nous interpellons les pouvoirs publics pour que toutes les équivoques soient levées et éviter qu’on interprète les textes en fonction des approches des uns et des autres. Il est vrai que l’activité commerciale doit être réglementée dans sa rigueur mais pas au point qu’on décide de fermer d’une manière irréfléchie», explique-t-on. Selon d’autres sources, plusieurs de ces établissements ont exercé depuis plusieurs années.
Durant les années 1990, un grand nombre d’entre eux ont été tolérés par «ces mêmes pouvoirs publics pour exercer leurs activités». «Et, subitement, on a décidé de mettre en application la loi. Certains gérants de ces établissements ont fourni tous les documents nécessaires pour leur régularisation. Mais en vain, un refus catégorique leur a été signifié par les autorités en charge de ce dossier. Mieux encore, ceux répondant à tous les critères réglementaires ont fait partie du lot des établissements touchés par cette mesure de suspension », a ajouté notre source.
Sur un autre plan, on indique qu’une correspondance, voire une lettre ouverte sera transmise prochainement au chef du gouvernement et à son ministre du Commerce «pour mettre de l’ordre au sein de cette activité, tout en leur demandant de se limiter à la seule interprétation des textes de la République».
Abder Bettache - Alger (Le Soir)
Commentaire