NOUVELLES RÉVÉLATIONS SUR LES RÉSEAUX TERRORISTES INTERNATIONAUX DÉMANTELÉS EN EUROPE
La main de Rabat
Le Maroc, sorte de nouveau Pakistan par lequel transitent tous les «djihadistes» et «illuminés », semble en passe de devenir le «Peshawar» en matière de transit d'armes, de soutien logistique à Al Qaïda et de planification des attentats visant diverses parties en Europe. En l'espace de quelques semaines, pas moins de deux réseaux terroristes internationaux, tous deux extrêmement dangereux, ont été démantelés en Europe. Si pour le premier, composé d'une trentaine de personnes, l'identité des membres a été révélée, celles des éléments composant le second, démantelé il y a de cela à peine quelques jours, a été maintenue secrète. Des brides de révélations, trouvées sur les journaux belges et marocains d'hier, livrent au compte-gouttes certains éléments concernant ce second groupe. Ainsi donc, la similitude frappante qui existe entre les deux groupes relève du fait que tous les deux ont à leur tête des individus de nationalité… belgo-marocaine. Il ne se passe même plus un jour sans qu'il ne soit porteur de nouvelles révélations venant mettre à nu l'ampleur du phénomène terroriste qui vient de prendre durablement racine au sein du royaume chérifien. Il est ainsi relevé que « la Sûreté de l'Etat savait que son informateur, Abdelkader Belliraj, cerveau du premier réseau terroriste, trempait dans un trafic d'armes ». La presse belge, à l'appui de ces dires extrêmement graves, cite le rapport du Comité de contrôle des services de renseignement. De quoi donner la chair de poule et, surtout, confirmer que le Maroc soutenait bel et bien le terrorisme du temps où il fallait s'en servir contre l'Algérie avant que d'en subir le terrible retour de manivelle. Le rapport ne peut toutefois apporter une réponse à nombre de questions posées dans le cadre de l'affaire Belliraj, se heurtant à des informations classées « confidentielles », relève encore la presse belge datée d'hier. Pour revenir au réseau dit de Fès et Nador, démantelé la semaine passée, c'est un certain Abdellatif Benali, un jeune Bruxellois d'origine marocaine, qui en est le cerveau. Il s'agit d'un jeune Marocain de tout juste 25 ans. Abdellatif Benali, arrêté en février dernier au Maroc, vient d'être reconnu en Belgique comme la tête pensante du réseau incriminé. Fiché par les services belges, il faisait l'objet d'une surveillance policière et d'une enquête judiciaire au parquet fédéral. Les mêmes services ont essayé de resserrer l'étau autour du principal suspect, à la tête d'un réseau d'une dizaine de personnes, suite à la menace terroriste que ce réseau faisait planer en Belgique à la veille du dernier réveillon. La filière Benali aurait orchestré des projets d'attentats contre le siège du Parlement européen, un hôtel de luxe, et peut-être même la tour de 22 étages de la police fédérale de Bruxelles près de la gare du Nord, révèle aussi la presse belge. En dépit de la gravité des menaces, la police fédérale n'a pas procédé à l'arrestation de Benali. Mystère ? Et c'est au Maroc que les contours de ce mystère ont commencé à être élucidés. Tout a commencé en février dernier, quand, de retour de Belgique, Abdellatif Benali a été arrêté par les services marocains.
Des organes de presse nationaux avaient alors évoqué l'arrestation d'un certain Abdellatif Bekkali, confondant le nom de Benali avec Bekkali qui, lui, est lié à une affaire de recrutement de kamikazes pour l'Irak, l'Afghanistan et le GSPC. Mais, le mystère a fini par s'éclaircir, semble-t-il, à partir du moment où il a été révélé que ce sont les services belges qui ont permis à leurs homologues marocains, lesquels n'y voyaient que du feu, de procéder à ces spectaculaires arrestations. Bruxelles, en agissant de la sorte, fait d'une pierre plusieurs coups. Elle évite de se mettre à dos la communauté musulmane qui vit sur son territoire. Se débarrasse d'un suspect gênant qui, s'il avait été arrêté en Belgique, aurait bénéficié de droits qui n'existent forcément pas dans un Maroc où tortures et prisons secrètes continuent de régner en maîtres absolus. Une précédente dépêche de l'agence officielle marocaine, MAP citant des sources sécuritaires, avait fait état de menaces sur le Maroc, sans toutefois préciser quelles ont été les cibles tracées par le réseau Benali. Ces deux réseaux, semble-t-il, ne seraient que la face émergée d'un immense iceberg lequel n'en a certainement pas fini de nous livrer tous ses secrets.
Wassim Benrabah courrier d'algerie
La main de Rabat
Le Maroc, sorte de nouveau Pakistan par lequel transitent tous les «djihadistes» et «illuminés », semble en passe de devenir le «Peshawar» en matière de transit d'armes, de soutien logistique à Al Qaïda et de planification des attentats visant diverses parties en Europe. En l'espace de quelques semaines, pas moins de deux réseaux terroristes internationaux, tous deux extrêmement dangereux, ont été démantelés en Europe. Si pour le premier, composé d'une trentaine de personnes, l'identité des membres a été révélée, celles des éléments composant le second, démantelé il y a de cela à peine quelques jours, a été maintenue secrète. Des brides de révélations, trouvées sur les journaux belges et marocains d'hier, livrent au compte-gouttes certains éléments concernant ce second groupe. Ainsi donc, la similitude frappante qui existe entre les deux groupes relève du fait que tous les deux ont à leur tête des individus de nationalité… belgo-marocaine. Il ne se passe même plus un jour sans qu'il ne soit porteur de nouvelles révélations venant mettre à nu l'ampleur du phénomène terroriste qui vient de prendre durablement racine au sein du royaume chérifien. Il est ainsi relevé que « la Sûreté de l'Etat savait que son informateur, Abdelkader Belliraj, cerveau du premier réseau terroriste, trempait dans un trafic d'armes ». La presse belge, à l'appui de ces dires extrêmement graves, cite le rapport du Comité de contrôle des services de renseignement. De quoi donner la chair de poule et, surtout, confirmer que le Maroc soutenait bel et bien le terrorisme du temps où il fallait s'en servir contre l'Algérie avant que d'en subir le terrible retour de manivelle. Le rapport ne peut toutefois apporter une réponse à nombre de questions posées dans le cadre de l'affaire Belliraj, se heurtant à des informations classées « confidentielles », relève encore la presse belge datée d'hier. Pour revenir au réseau dit de Fès et Nador, démantelé la semaine passée, c'est un certain Abdellatif Benali, un jeune Bruxellois d'origine marocaine, qui en est le cerveau. Il s'agit d'un jeune Marocain de tout juste 25 ans. Abdellatif Benali, arrêté en février dernier au Maroc, vient d'être reconnu en Belgique comme la tête pensante du réseau incriminé. Fiché par les services belges, il faisait l'objet d'une surveillance policière et d'une enquête judiciaire au parquet fédéral. Les mêmes services ont essayé de resserrer l'étau autour du principal suspect, à la tête d'un réseau d'une dizaine de personnes, suite à la menace terroriste que ce réseau faisait planer en Belgique à la veille du dernier réveillon. La filière Benali aurait orchestré des projets d'attentats contre le siège du Parlement européen, un hôtel de luxe, et peut-être même la tour de 22 étages de la police fédérale de Bruxelles près de la gare du Nord, révèle aussi la presse belge. En dépit de la gravité des menaces, la police fédérale n'a pas procédé à l'arrestation de Benali. Mystère ? Et c'est au Maroc que les contours de ce mystère ont commencé à être élucidés. Tout a commencé en février dernier, quand, de retour de Belgique, Abdellatif Benali a été arrêté par les services marocains.
Des organes de presse nationaux avaient alors évoqué l'arrestation d'un certain Abdellatif Bekkali, confondant le nom de Benali avec Bekkali qui, lui, est lié à une affaire de recrutement de kamikazes pour l'Irak, l'Afghanistan et le GSPC. Mais, le mystère a fini par s'éclaircir, semble-t-il, à partir du moment où il a été révélé que ce sont les services belges qui ont permis à leurs homologues marocains, lesquels n'y voyaient que du feu, de procéder à ces spectaculaires arrestations. Bruxelles, en agissant de la sorte, fait d'une pierre plusieurs coups. Elle évite de se mettre à dos la communauté musulmane qui vit sur son territoire. Se débarrasse d'un suspect gênant qui, s'il avait été arrêté en Belgique, aurait bénéficié de droits qui n'existent forcément pas dans un Maroc où tortures et prisons secrètes continuent de régner en maîtres absolus. Une précédente dépêche de l'agence officielle marocaine, MAP citant des sources sécuritaires, avait fait état de menaces sur le Maroc, sans toutefois préciser quelles ont été les cibles tracées par le réseau Benali. Ces deux réseaux, semble-t-il, ne seraient que la face émergée d'un immense iceberg lequel n'en a certainement pas fini de nous livrer tous ses secrets.
Wassim Benrabah courrier d'algerie
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