New York, correspondant le monde
Hillary Clinton, candidate à l'investiture démocrate pour l'élection présidentielle de novembre et aujourd'hui devancée par son rival, Barack Obama, a passé beaucoup de temps, ces deux derniers jours à tenter de se justifier. Vendredi 23 mai, elle avait déclaré au quotidien du Dakota du Sud The Sioux Falls Argus Leader : "Mon mari n'a pas empoché la nomination en 1992 avant (…) la mi-juin. Et nous nous souvenons tous que Bob Kennedy a été assassiné en juin [1968]." Interrogations et stupéfaction ont accueilli ces propos.
Mme Clinton a simplement pointé le fait que cette campagne démocrate n'était pas la première à aller "jusqu'au bout" avant qu'un candidat l'emporte, a déclaré son équipe de campagne. Et d'expliquer que la candidate n'avait fait que rappeler "un fait historique". Très vite, cependant, elle a "regretté" ses déclarations : elle n'a voulu "blesser" personne, "en particulier pas la famille Kennedy".
De nombreux commentateurs avaient interprété ses paroles autrement, rapprochant l'assassinat de Robert Kennedy, au soir de sa victoire dans la primaire de Californie, des menaces qui pourraient peser sur M. Obama. Celui-ci bénéficie d'ailleurs d'une forte protection des autorités fédérales.
La sénatrice est revenue, dimanche, sur ses propos. "Certains ont interprété mes remarques comme si elles voulaient dire quelque chose de complètement impensable." Elle répondait à des commentaires induisant l'idée qu'elle-même aurait inconsciemment manifesté un "impensable" désir : voir disparaître celui qui l'empêche d'accéder à l'investiture, M. Obama. Son porte-parole a fustigé des propos "malheureux et déplacés", mais le sénateur de l'Illinois, lui, a accepté les explications de sa rivale. Dans une campagne longue, "parfois, vous faites moins attention aux termes de vos déclarations; je pense que c'est ce qui s'est passé", a-t-il dit sur une radio.
A Porto Rico, où une primaire démocrate aura lieu dimanche, Mme Clinton a réaffirmé son intention d'"aller au bout" de la compétition démocrate. Les appels pour qu'elle se désiste se multiplient : dernier en date, dimanche, celui de l'ancien président Jimmy Carter.
Sylvain Cypel
Hillary Clinton, candidate à l'investiture démocrate pour l'élection présidentielle de novembre et aujourd'hui devancée par son rival, Barack Obama, a passé beaucoup de temps, ces deux derniers jours à tenter de se justifier. Vendredi 23 mai, elle avait déclaré au quotidien du Dakota du Sud The Sioux Falls Argus Leader : "Mon mari n'a pas empoché la nomination en 1992 avant (…) la mi-juin. Et nous nous souvenons tous que Bob Kennedy a été assassiné en juin [1968]." Interrogations et stupéfaction ont accueilli ces propos.
Mme Clinton a simplement pointé le fait que cette campagne démocrate n'était pas la première à aller "jusqu'au bout" avant qu'un candidat l'emporte, a déclaré son équipe de campagne. Et d'expliquer que la candidate n'avait fait que rappeler "un fait historique". Très vite, cependant, elle a "regretté" ses déclarations : elle n'a voulu "blesser" personne, "en particulier pas la famille Kennedy".
De nombreux commentateurs avaient interprété ses paroles autrement, rapprochant l'assassinat de Robert Kennedy, au soir de sa victoire dans la primaire de Californie, des menaces qui pourraient peser sur M. Obama. Celui-ci bénéficie d'ailleurs d'une forte protection des autorités fédérales.
La sénatrice est revenue, dimanche, sur ses propos. "Certains ont interprété mes remarques comme si elles voulaient dire quelque chose de complètement impensable." Elle répondait à des commentaires induisant l'idée qu'elle-même aurait inconsciemment manifesté un "impensable" désir : voir disparaître celui qui l'empêche d'accéder à l'investiture, M. Obama. Son porte-parole a fustigé des propos "malheureux et déplacés", mais le sénateur de l'Illinois, lui, a accepté les explications de sa rivale. Dans une campagne longue, "parfois, vous faites moins attention aux termes de vos déclarations; je pense que c'est ce qui s'est passé", a-t-il dit sur une radio.
A Porto Rico, où une primaire démocrate aura lieu dimanche, Mme Clinton a réaffirmé son intention d'"aller au bout" de la compétition démocrate. Les appels pour qu'elle se désiste se multiplient : dernier en date, dimanche, celui de l'ancien président Jimmy Carter.
Sylvain Cypel
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