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ADDIS-ABEBA (Reuters) - La Cour suprême éthiopienne a condamné à mort l'ancien dictateur marxiste Mengistu Haile Mariam.
Elle a accédé ainsi à un appel de l'accusation qui estimait qu'une condamnation à la réclusion à perpétuité prononcée en début d'année n'était pas suffisante pour un homme d'Etat sous le règne duquel des opposants ont été tués par milliers.
L'ancien président, surnommé le "négus rouge", vit dans un exil doré au Zimbabwe depuis sa fuite d'Ethiopie en 1991 et le renversement de son régime par les maquisards de Meles Zenawi, devenu depuis lors Premier ministre.
"Etant donné l'appel interjeté par l'opposition, qui affirmait qu'une peine de prison à vie n'était pas proportionnée aux crimes commis par le régime Mengistu, le tribunal a décidé de le condamner à mort", dit la Cour suprême dans son arrêt.
A l'issue de 12 ans de procès, la justice éthiopienne avait condamné en janvier en première instance Mengistu à une peine de réclusion criminelle à perpétuité pour génocide durant ses 17 ans de règne. Le gouvernement du Zimbabwe a indiqué qu'il n'avait pas l'intention de renvoyer son hôte dans son pays.
Elle a accédé ainsi à un appel de l'accusation qui estimait qu'une condamnation à la réclusion à perpétuité prononcée en début d'année n'était pas suffisante pour un homme d'Etat sous le règne duquel des opposants ont été tués par milliers.
L'ancien président, surnommé le "négus rouge", vit dans un exil doré au Zimbabwe depuis sa fuite d'Ethiopie en 1991 et le renversement de son régime par les maquisards de Meles Zenawi, devenu depuis lors Premier ministre.
"Etant donné l'appel interjeté par l'opposition, qui affirmait qu'une peine de prison à vie n'était pas proportionnée aux crimes commis par le régime Mengistu, le tribunal a décidé de le condamner à mort", dit la Cour suprême dans son arrêt.
A l'issue de 12 ans de procès, la justice éthiopienne avait condamné en janvier en première instance Mengistu à une peine de réclusion criminelle à perpétuité pour génocide durant ses 17 ans de règne. Le gouvernement du Zimbabwe a indiqué qu'il n'avait pas l'intention de renvoyer son hôte dans son pays.
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