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De retour hier d'Alger ou il était avec les supporters du WAC, notre envoyé special nous raconte en détail le voyage qui fut moins mouvementé que ne l'ont pensé certains.
L'avant départ :
Il fut très difficile de trouver un billet d'avion pour Alger à quelques jours de la rencontre face au Wifak de Setif. Les prix pratiqués par la RAM sont excessivement chers et les vols d'Air Algérie sont complets; cependant deux agences arrive à débloquer une trentaine de billets pour les supporters du Wydad qui partent en deux groupes, le premier le mardi avant le match et le second le jeudi matin, le jour du match. C'est ce vol dans lequel nous nous retrouvames.
Cependant avant de prendre l'avion, toutes les rumeurs possibles circulaient sur les forums et les sites internet algériens. Selon ces rumeurs, les autorités algériennes auraient l'intention de vendre les billets exclusivement aux algériens et de ne pas laisser rentrer les marocains au stade. Ceci n'aide pas à maintenir le calme au sein des troupes de supporters du WAC qui comptent prendre l'avion à quelques jours du match.
Le départ :
Jeudi 22 mai à 06h00, nous sommes en face des guichets d'enregistrement de l'aéroport Mohamed V, une douzaine de Winners habillés aux couleurs de leur groupe sont la, ainsi que les membres du comité du club qui font également le voyage; on notera également Mjid de la boutique du complexe du WAC qui vient accompagné de ses deux enfants agés de 10 et 4 ans.
Le vol prend un peu de retard mais pas de quoi inquieter les supporters.
Arrivés à Alger vers 13h00, le Président Akram propose aux Winners de les faire transporter par car jusqu'a Blida, proposition qui est gentiment refusée, ils iront par leur propre moyen jusqu'a Alger ou les attendent les premiers venus et iront ensuite jusqu'a Blida par Minibus.
Sitot rejoint l'hotel, l'ont se rend compte que l'ambiance est très bon enfant, les Winners ont fait du quartier de Fort de l'Eau, leur quartier. Tous les commerçants les abordent et leur souhaitent bonne chance, nous sommes loin de cette animosité vantée dans la presse soit marocaine ou algérienne. Si ce n'était un accent un peu marqué, l'ont se croirait même dans un quartier d'une des villes du nord est du Maroc.
La Route vers Blida :
Vers 15h00 et après un passage chez les snack du coin, la trentaine de fans se serre dans un minibus qui ne peut en prendre normalement qu'une vingtaine. Le chemin qui mène au stade ne dépasse pas la cinquantaine de kilomètres, mais il faudra un peu plus d'une heure pour le parcourir.
Dans le minibus sont lancés les derniers chants du Virage Frimija et l'ambiance est à son top. Tous savent que les chances de victoire du WAC sont faibles, mais ils sont la pour être proches de leur équipe quoi qu'il en soit.
A quelques kilomètres du stade, la gendarmerie nous arrete et nous immobilise quelques minutes afin de nous convoyer vers le stade, c'est l'occasion de prendre des photos pour quelques uns, sous les klaxons des voitures d'algériens venants de tous les coins du pays.
Puis deux motards nous accompagnent jusqu'au stade, à quelques centaines de mètres on arrive à voir que les tribunes sont pleines à craquer et qu'une foule surement aussi nombreuse que celle se trouvant à l'intérieur, se trouve à l'extérieur. Les gendarmes nous affirment que le stade est plein depuis dix heures du matin et que les billets qui coutent 500 dinars (50 Dh), se vendent au marché noir à cinq fois leur prix.
Le minibus nous fait rentrer à l'interieur de l'enceinte du stade et s'arrete juste derrière les tribunes. Le groupe descend et l'on attend que les responsables du terrain nous ménent à notre emplacement, on a alors droit aux jets de quelques bouteilles, pas de quoi faire un drame, à Khouribga ou Khemisset on a droit à pire que cela.
La mise en place :
Un responsable du stade vient nous mener à nos places dans les tribunes. Apparament aucun emplacement nous a été prévu, puisqu'a notre arrivée nous trouvons des drapeaux algériens à l'endroit ou l'on devait normalement s'installer. Débute alors une longue discussion avec les responsables de ces drapeaux qui ne sont pas très coopérants jusqu'a ce que des policiers décident eux même d'agir et de laisser les Winners bacher à cet emplacement.
La tribune ou nous nous trouvons est la soit disant "tribune officielle". En fait, c'est une sorte de tribune latérale sur laquelle ont été placés des chaises, sauf à l'endroit ou nous nous trouvons ou se trouvent les sièges du terrain. Le public qui s'y trouve est plutot agé et accompagné par des enfants, contrairement aux gradins qui sont composés principalement de jeunes.
Petit bémol cependant, le service de police n'assure par parfaitement notre sécurité. En effet, au lieu de nous offrir un périmètre de sécurité qui nous mette à l'écart des supporters algériens, il nous laisse à leurs cotés avec tout ce que cela peut provoquer comme débordements.
L'avant match :
Le stade est plein à craquer comme on l'a dit précédemment, mais contrairement à l'idée rapportée, les chants sont rares et rarement repris par l'ensemble du stade, comme cela est le cas au Maroc. Nous avons bien sur droit au "one, two, three, Viva L'Algérie", un classique; mais aussi à d'autres qui sont un peu plus visés "Maroc", rien de bien méchant, surtout que l'on a entendu pire au Stade Mohamed V lors du match aller.
Des milliers de drapeaux algériens sont levés, en effet contrairement au match aller qui était malgré l'appel de la presse, une cause Wydadie et non marocaine, celui du match retour est une cause algérienne. A Casablanca, les drapeaux levés étaient principalement Wydadis.
A coté des drapeaux algériens on aperçoit parfois des drapeaux du polisario et le public entone même parfois des chants en faveur de la RASD. Je remarque cependant que le calme est maintenu au sein des supporters du WAC, même s'ils sont pour la plupart très jeunes, les Winners se comportent bien et ne réagissent pas à ces attaques chose qui aurait provoqué une explosion de violence désirée par personne.
Une heure trente avant le début du match, l'équipe du WAc rentre sur la pelouse, Rachid Daoudi portant un drapeau du Maroc qui met le feu dans les tribunes. Des sifflets sont lancés tout autour du virage, mais ceci ne semble pas marquer l'entraineur adjoint du WAC qui porte haut le drapeau rouge du Maroc.
Le match :
Sitot le coup d'envoi donné, les Winners lancent le classique "Hamra Wel bayda Mon Amour", chant qui débute toutes les rencontres du WAC. Ceci dérange les autres spectateurs algériens qui sont tous assis et qui ne chantent pas. Ceci provoquera des sifflets, mais n'empéchera pas les Wydadis de continuer leurs chants. Au bout d'un quart d'heure on entend plus que ces 30 courageux marocains dans l'enceinte du stade de Blida face à 45.000 supporters locaux qui lancent de temps à autre un petit chant.
Mais vint alors le but sur une erreur de la défense, but qui déclencha l'explosion de joie dans le terrain, mais surtout l'explosion de fumigènes. Plusieurs centaines d'engins pytothecniques explosés sur toute l'enceinte du stade, un spectacle fabuleux qui pourait nous faire oublier qu'un but avait été marqué contre notre équipe.
Puis c'est la qu'intervient le moment le plus facheux de la rencontre, les supporters setifiens se trouvant au dessus de notre emplacement commencent alors à nous jeter des bouteilles d'eau ou de limonade, mais surtout des fumigènes, deux attériront à nos pieds ratant de justesse un des Winners.
C'en était trop et cela a provoqué une explosion de colère contre la police algérienne qui ne faisait vraiment pas son travail ce jour la. Le caméramen d'ART ne voulait pas non plus se retourner pour voir cette pluie de bouteilles s'abatre sur nos têtes, et lorsqu'il le fit, c'était trop tard, ce qui a provoqué une doublement de la colère de certains qui lui crachèrent dessus.
Cet incident poussa les policiers à faire un peu mieux leur travail et l'on eu alors droit à deux uniformes pour nous couvrir, c'est certes un peu léger, mais c'est mieux que rien.
La fin du match :
Le match pris fin avec le score connu par tout le monde. Nous restames dans l'enceinte du stade pendant une petite heure supplémentaire avant d'être convoyés dans notre minibus vers la ville de Boufarik qui compte une équipe qui s'appele Wydad également, de la nous rejoignimes Alger et notre Hotel sans aucun incident.
C'est ainsi que prenait fin notre soit disant périple vers Blida, un périple qui fut pas plus dangeureux qu'un déplacement à Rabat pour un match face aux FAR ou un match à Khouribga face à l'OCK.
Les jours suivants :
Les billets d'avion que nous avions pris nous obligeaient de rester à Alger jusqu'a dimanche, ce que nous fimes. Nous purent visiter le Stade du 05 Juillet ou nous primes des photos, ainsi que visiter les quartier d'Alger tels que Bab el Oued, Bologhine ou la Casbah.
Partout nous fumes accueillis avec courtoisie, certains nous disaient "dommage, vous avez bien joué", d'autres nous taquinaient avec des "aller/retour", mais c'était bon enfant et nous purent découvrir de nous même que les problèmes politiques entre l'Algérie et le Maroc n'avaient pas déteints sur les relations entre les deux peuples qui sont bien plus proches qu'on ne le pense.
Par wydad
L'avant départ :
Il fut très difficile de trouver un billet d'avion pour Alger à quelques jours de la rencontre face au Wifak de Setif. Les prix pratiqués par la RAM sont excessivement chers et les vols d'Air Algérie sont complets; cependant deux agences arrive à débloquer une trentaine de billets pour les supporters du Wydad qui partent en deux groupes, le premier le mardi avant le match et le second le jeudi matin, le jour du match. C'est ce vol dans lequel nous nous retrouvames.
Cependant avant de prendre l'avion, toutes les rumeurs possibles circulaient sur les forums et les sites internet algériens. Selon ces rumeurs, les autorités algériennes auraient l'intention de vendre les billets exclusivement aux algériens et de ne pas laisser rentrer les marocains au stade. Ceci n'aide pas à maintenir le calme au sein des troupes de supporters du WAC qui comptent prendre l'avion à quelques jours du match.
Le départ :
Jeudi 22 mai à 06h00, nous sommes en face des guichets d'enregistrement de l'aéroport Mohamed V, une douzaine de Winners habillés aux couleurs de leur groupe sont la, ainsi que les membres du comité du club qui font également le voyage; on notera également Mjid de la boutique du complexe du WAC qui vient accompagné de ses deux enfants agés de 10 et 4 ans.
Le vol prend un peu de retard mais pas de quoi inquieter les supporters.
Arrivés à Alger vers 13h00, le Président Akram propose aux Winners de les faire transporter par car jusqu'a Blida, proposition qui est gentiment refusée, ils iront par leur propre moyen jusqu'a Alger ou les attendent les premiers venus et iront ensuite jusqu'a Blida par Minibus.
Sitot rejoint l'hotel, l'ont se rend compte que l'ambiance est très bon enfant, les Winners ont fait du quartier de Fort de l'Eau, leur quartier. Tous les commerçants les abordent et leur souhaitent bonne chance, nous sommes loin de cette animosité vantée dans la presse soit marocaine ou algérienne. Si ce n'était un accent un peu marqué, l'ont se croirait même dans un quartier d'une des villes du nord est du Maroc.
La Route vers Blida :
Vers 15h00 et après un passage chez les snack du coin, la trentaine de fans se serre dans un minibus qui ne peut en prendre normalement qu'une vingtaine. Le chemin qui mène au stade ne dépasse pas la cinquantaine de kilomètres, mais il faudra un peu plus d'une heure pour le parcourir.
Dans le minibus sont lancés les derniers chants du Virage Frimija et l'ambiance est à son top. Tous savent que les chances de victoire du WAC sont faibles, mais ils sont la pour être proches de leur équipe quoi qu'il en soit.
A quelques kilomètres du stade, la gendarmerie nous arrete et nous immobilise quelques minutes afin de nous convoyer vers le stade, c'est l'occasion de prendre des photos pour quelques uns, sous les klaxons des voitures d'algériens venants de tous les coins du pays.
Puis deux motards nous accompagnent jusqu'au stade, à quelques centaines de mètres on arrive à voir que les tribunes sont pleines à craquer et qu'une foule surement aussi nombreuse que celle se trouvant à l'intérieur, se trouve à l'extérieur. Les gendarmes nous affirment que le stade est plein depuis dix heures du matin et que les billets qui coutent 500 dinars (50 Dh), se vendent au marché noir à cinq fois leur prix.
Le minibus nous fait rentrer à l'interieur de l'enceinte du stade et s'arrete juste derrière les tribunes. Le groupe descend et l'on attend que les responsables du terrain nous ménent à notre emplacement, on a alors droit aux jets de quelques bouteilles, pas de quoi faire un drame, à Khouribga ou Khemisset on a droit à pire que cela.
La mise en place :
Un responsable du stade vient nous mener à nos places dans les tribunes. Apparament aucun emplacement nous a été prévu, puisqu'a notre arrivée nous trouvons des drapeaux algériens à l'endroit ou l'on devait normalement s'installer. Débute alors une longue discussion avec les responsables de ces drapeaux qui ne sont pas très coopérants jusqu'a ce que des policiers décident eux même d'agir et de laisser les Winners bacher à cet emplacement.
La tribune ou nous nous trouvons est la soit disant "tribune officielle". En fait, c'est une sorte de tribune latérale sur laquelle ont été placés des chaises, sauf à l'endroit ou nous nous trouvons ou se trouvent les sièges du terrain. Le public qui s'y trouve est plutot agé et accompagné par des enfants, contrairement aux gradins qui sont composés principalement de jeunes.
Petit bémol cependant, le service de police n'assure par parfaitement notre sécurité. En effet, au lieu de nous offrir un périmètre de sécurité qui nous mette à l'écart des supporters algériens, il nous laisse à leurs cotés avec tout ce que cela peut provoquer comme débordements.
L'avant match :
Le stade est plein à craquer comme on l'a dit précédemment, mais contrairement à l'idée rapportée, les chants sont rares et rarement repris par l'ensemble du stade, comme cela est le cas au Maroc. Nous avons bien sur droit au "one, two, three, Viva L'Algérie", un classique; mais aussi à d'autres qui sont un peu plus visés "Maroc", rien de bien méchant, surtout que l'on a entendu pire au Stade Mohamed V lors du match aller.
Des milliers de drapeaux algériens sont levés, en effet contrairement au match aller qui était malgré l'appel de la presse, une cause Wydadie et non marocaine, celui du match retour est une cause algérienne. A Casablanca, les drapeaux levés étaient principalement Wydadis.
A coté des drapeaux algériens on aperçoit parfois des drapeaux du polisario et le public entone même parfois des chants en faveur de la RASD. Je remarque cependant que le calme est maintenu au sein des supporters du WAC, même s'ils sont pour la plupart très jeunes, les Winners se comportent bien et ne réagissent pas à ces attaques chose qui aurait provoqué une explosion de violence désirée par personne.
Une heure trente avant le début du match, l'équipe du WAc rentre sur la pelouse, Rachid Daoudi portant un drapeau du Maroc qui met le feu dans les tribunes. Des sifflets sont lancés tout autour du virage, mais ceci ne semble pas marquer l'entraineur adjoint du WAC qui porte haut le drapeau rouge du Maroc.
Le match :
Sitot le coup d'envoi donné, les Winners lancent le classique "Hamra Wel bayda Mon Amour", chant qui débute toutes les rencontres du WAC. Ceci dérange les autres spectateurs algériens qui sont tous assis et qui ne chantent pas. Ceci provoquera des sifflets, mais n'empéchera pas les Wydadis de continuer leurs chants. Au bout d'un quart d'heure on entend plus que ces 30 courageux marocains dans l'enceinte du stade de Blida face à 45.000 supporters locaux qui lancent de temps à autre un petit chant.
Mais vint alors le but sur une erreur de la défense, but qui déclencha l'explosion de joie dans le terrain, mais surtout l'explosion de fumigènes. Plusieurs centaines d'engins pytothecniques explosés sur toute l'enceinte du stade, un spectacle fabuleux qui pourait nous faire oublier qu'un but avait été marqué contre notre équipe.
Puis c'est la qu'intervient le moment le plus facheux de la rencontre, les supporters setifiens se trouvant au dessus de notre emplacement commencent alors à nous jeter des bouteilles d'eau ou de limonade, mais surtout des fumigènes, deux attériront à nos pieds ratant de justesse un des Winners.
C'en était trop et cela a provoqué une explosion de colère contre la police algérienne qui ne faisait vraiment pas son travail ce jour la. Le caméramen d'ART ne voulait pas non plus se retourner pour voir cette pluie de bouteilles s'abatre sur nos têtes, et lorsqu'il le fit, c'était trop tard, ce qui a provoqué une doublement de la colère de certains qui lui crachèrent dessus.
Cet incident poussa les policiers à faire un peu mieux leur travail et l'on eu alors droit à deux uniformes pour nous couvrir, c'est certes un peu léger, mais c'est mieux que rien.
La fin du match :
Le match pris fin avec le score connu par tout le monde. Nous restames dans l'enceinte du stade pendant une petite heure supplémentaire avant d'être convoyés dans notre minibus vers la ville de Boufarik qui compte une équipe qui s'appele Wydad également, de la nous rejoignimes Alger et notre Hotel sans aucun incident.
C'est ainsi que prenait fin notre soit disant périple vers Blida, un périple qui fut pas plus dangeureux qu'un déplacement à Rabat pour un match face aux FAR ou un match à Khouribga face à l'OCK.
Les jours suivants :
Les billets d'avion que nous avions pris nous obligeaient de rester à Alger jusqu'a dimanche, ce que nous fimes. Nous purent visiter le Stade du 05 Juillet ou nous primes des photos, ainsi que visiter les quartier d'Alger tels que Bab el Oued, Bologhine ou la Casbah.
Partout nous fumes accueillis avec courtoisie, certains nous disaient "dommage, vous avez bien joué", d'autres nous taquinaient avec des "aller/retour", mais c'était bon enfant et nous purent découvrir de nous même que les problèmes politiques entre l'Algérie et le Maroc n'avaient pas déteints sur les relations entre les deux peuples qui sont bien plus proches qu'on ne le pense.
Par wydad
, au contraire je les apprécies même plutôt bien ... Surtout mohamed zidan !!!!! Ce mec est trop fort !!!!
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