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L'Allemagne défie la crise des marchés et l'euro fort

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  • L'Allemagne défie la crise des marchés et l'euro fort

    Deux fois plus forte que ce qu'attendaient les analystes, inégalée depuis le printemps 1996 : à 1,5 % au premier trimestre, la croissance de l'Allemagne a déjoué tous les pronostics. Et en un an, le Produit intérieur brut (PIB) a augmenté de 1,8 %, comme l'a annoncé hier l'Office fédéral des statistiques. «Malgré la recrudescence de facteurs pesants, l'économie allemande s'est avérée très robuste en ce début d'année», a souligné l'Office dans un communiqué.

    Dans un contexte défavorable marqué par l'euro fort, la hausse du prix du baril de pétrole et la crise des marchés financiers, l'Allemagne puise dans ses propres ressources. Dynamisé par une météo clémente, le secteur du bâtiment a assuré l'essentiel de l'embellie. Il est suivi de près par la consommation des ménages. Le détail des chiffres sera publié à la fin du mois. Malgré un ralentissement prévu pour le deuxième trimestre, la nouvelle pousse les analystes à un certain optimisme pour l'exercice en cours.

    «L'entrée dans l'année 2008 a été tellement bonne que nous relevons nos pronostics de croissance de 1,8 % à 2,4 %», a fait savoir l'économiste en chef de la Commerzbank Jörg Krämer, dans une note publiée hier. Le ministre de l'Économie, Michael Glos (CSU), partage cet optimisme. «Même s'ils sont fortement marqués par un hiver doux, les chiffres montrent que la reprise en Allemagne résiste aux conditions difficiles de l'économie mondiale. Les salariés et les entreprises ont tellement amélioré la compétitivité de notre économie que nous ne nous laissons plus renverser par le moindre coup de vent.» Le secteur du bâtiment a donc vu ses investissements augmenter de près de 5 %, selon les estimations de la Commerzbank. «Cela, nous l'avions sous-estimé», reconnaît Udo Ludwig, directeur à l'Institut de recherche en économie de Halle (IWH). De janvier à mars, les investissements du secteur devraient contribuer à la croissance à hauteur de 0,8 %. L'équipement en machines a lui aussi soutenu l'économie allemande. Cependant, une fois l'effet saisonnier absorbé, la croissance devra trouver d'autres moteurs.

    Quant à la consommation, dont le réveil se fait sentir au premier trimestre, elle devrait «continuer à progresser», affirme Udo Ludwig. Encore négative fin 2007, sa contribution au PIB devrait atteindre 0,5 % entre janvier et mars, estime l'économiste.

    L'inflation constitue toutefois l'un des principaux freins à la demande des ménages. «L'accélération des prix ralentit l'accroissement de la demande», affirme Christian Dreger de l'Institut de recherche de Berlin (DIW).

    source : Le Figaro

  • #2
    Le prix à payer pour garder la "compétitivité"

    Allemagne: les consommateurs tremblent pour leur pouvoir d'achat (GfK)

    Le moral des consommateurs allemands a chuté sur des craintes de plus en plus vives d'érosion de leur pouvoir d'achat, selon la dernière enquête de l'institut spécialisé GfK.Les consommateurs se sont déclarés plus pessimistes sur leur propension à dépenser, leurs revenus et l'évolution de l'économie -les trois composantes de l'indice-, selon le résultat de l'enquête réalisée chaque mois auprès d'un échantillon représentatif de quelque 2.000 personnes.
    (afp) - Le moral des consommateurs allemands a chuté sur des craintes de plus en plus vives d'érosion de leur pouvoir d'achat, selon la dernière enquête de l'institut spécialisé GfK publiée mardi.

    Le baromètre GfK, principale jauge des perspectives de consommation dans la première économie de la zone euro, est tombé à 4,9 points pour le sondage portant sur le mois de juin, contre une valeur révisée à la baisse de 5,6 points pour le sondage pour mai, indique l'institut dans un communiqué.

    Les analystes interrogés par l'agence Thomson Financial News avaient parié dans leur consensus sur un léger recul.

    "Les prix à la pompe qui n'arrêtent pas de grimper et des menaces de nouvelles hausses de prix conduisent les consommateurs allemands à craindre de plus en plus pour leur pouvoir d'achat", explique GfK dans un communiqué.

    Les consommateurs se sont déclarés plus pessimistes sur leur propension à dépenser, leurs revenus et l'évolution de l'économie -les trois composantes de l'indice-, selon le résultat de l'enquête réalisée chaque mois auprès d'un échantillon représentatif de quelque 2.000 personnes.
    Ce que vous faites de bien et de mal, vous le faites à vous
    Mahomet

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