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La décélération de l'économie espagnole devait être douce, elle sera finalement brutale. Les chiffres du produit intérieur brut (PIB) pour le premier trimestre, rendus publics mercredi par l'Institut national des statistiques (INE), ont révélé une maigre progression de 0,3 % de la richesse entre janvier et mars (soit 2,7 % en rythme annuel). Il s'agit du taux le plus faible depuis quinze ans (voir graphique).
Certains économistes n'hésitent plus à parler d'une possible contraction de l'activité au deuxième trimestre. Cette situation serait inédite depuis 1993, date à laquelle l'Espagne a connu une grave récession. Le ministre de l'Économie, Pedro Solbes, a reconnu mercredi que «le ralentissement était plus fort que prévu». La consommation des ménages souffre de deux maux : l'explosion de la bulle immobilière et la crise du marché du crédit.
Dans la construction, secteur essentiel de l'économie avec le tourisme, la chute est dramatique. Pedro Perez Fernandez, secrétaire général du G14, l'association regroupant les grandes entreprises de l'immobilier, s'avoue très pessimiste pour l'avenir. Mercredi, ce «Seigneur de la brique» a annoncé que les transactions immobilières se sont effondrées de quelque 60 % au premier trimestre. Les prix poursuivent leur chute avec des baisses allant jusqu'à 20 %, les mises en chantier de logements dégringolent : le début d'année a été marqué par un recul à 200 000 unités du rythme annuel de ces mises en chantier, trois fois moins qu'il y a un an. Dans ce contexte, l'emploi est évidemment menacé. Près de 250 000 postes sont en jeu, avertit Pedro Perez Fernandez. Pour faire face à la crise, il a demandé au gouvernement d'être plus généreux. Le ministre de l'Économie, Pedro Solbes, qui a déjà débloqué un milliard d'euros pour relancer le secteur, a annoncé dernièrement que l'État n'allait pas offrir d'autres aides, estimant qu'un réajustement du marché de l'immobilier était nécessaire.
Mercredi, le leader du G14 a lancé un nouveau SOS à l'exécutif. Il a appelé le gouvernement à «prendre des mesures pour un retour à la normale» sur le marché financier espagnol, dont le manque de liquidités paralyse, via le crédit, toute l'activité immobilière. À ses yeux, il faudrait 4 milliards d'euros pour remettre à flot le secteur de la construction.
source : Le Figaro
Certains économistes n'hésitent plus à parler d'une possible contraction de l'activité au deuxième trimestre. Cette situation serait inédite depuis 1993, date à laquelle l'Espagne a connu une grave récession. Le ministre de l'Économie, Pedro Solbes, a reconnu mercredi que «le ralentissement était plus fort que prévu». La consommation des ménages souffre de deux maux : l'explosion de la bulle immobilière et la crise du marché du crédit.
Dans la construction, secteur essentiel de l'économie avec le tourisme, la chute est dramatique. Pedro Perez Fernandez, secrétaire général du G14, l'association regroupant les grandes entreprises de l'immobilier, s'avoue très pessimiste pour l'avenir. Mercredi, ce «Seigneur de la brique» a annoncé que les transactions immobilières se sont effondrées de quelque 60 % au premier trimestre. Les prix poursuivent leur chute avec des baisses allant jusqu'à 20 %, les mises en chantier de logements dégringolent : le début d'année a été marqué par un recul à 200 000 unités du rythme annuel de ces mises en chantier, trois fois moins qu'il y a un an. Dans ce contexte, l'emploi est évidemment menacé. Près de 250 000 postes sont en jeu, avertit Pedro Perez Fernandez. Pour faire face à la crise, il a demandé au gouvernement d'être plus généreux. Le ministre de l'Économie, Pedro Solbes, qui a déjà débloqué un milliard d'euros pour relancer le secteur, a annoncé dernièrement que l'État n'allait pas offrir d'autres aides, estimant qu'un réajustement du marché de l'immobilier était nécessaire.
Mercredi, le leader du G14 a lancé un nouveau SOS à l'exécutif. Il a appelé le gouvernement à «prendre des mesures pour un retour à la normale» sur le marché financier espagnol, dont le manque de liquidités paralyse, via le crédit, toute l'activité immobilière. À ses yeux, il faudrait 4 milliards d'euros pour remettre à flot le secteur de la construction.
source : Le Figaro
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