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L'Europe face à la montée des déficits publics

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  • L'Europe face à la montée des déficits publics

    La France n'est pas un cas isolé. Tous les grands pays de l’Union européenne, sans mesures correctrices, vont très vite buter sur la limite de 3% tolérés en Europe.

    La Commission européenne devrait décider de rappeler à l’ordre la France sur ses déficits dans les jours qui viennent, soit juste avant le début de la présidence française de l’UE qui commence le 1er juillet. Mais en matière de dérive publique, la France n’est pas un cas isolé.

    Tous les grands pays de l’Union européenne, sans mesures correctrices, vont très vite buter sur la limite de 3% tolérés en Europe. Parce que la croissance européenne s’affaiblit sous l’effet du freinage de la demande domestique, du ralentissement des exportations, de la dégradation du marché du travail et, bien sûr, de l’envolée des prix des matières premières. Or le freinage de l’économie européenne risque d’être durable. Et lorsque l’activité ralentit, il est difficile d’augmenter la pression fiscale. D’autant que le niveau des charges sociales est particulièrement élevé en France mais aussi en Allemagne et en Italie.

    Dans ce contexte, quelle est donc la perspective budgétaire pour l’Europe des Grands ? D’après les calculs des économistes de Natixis, à politique budgétaire inchangée, les déficits devraient augmenter de 0,9 point par an au Royaume-Uni, de 0,7 point en Allemagne, de 0,5 point en France, de 1 point en Espagne, et de 0,8 point en Italie. Ce qui veut dire que la limite à 3% serait atteinte, sans mesures correctives, en 2010 au Royaume-Uni, en 2011 en Allemagne, en 2008 en France, en 2011 en Espagne en en 2009 en Italie. Et si l’on tient compte des mesures de relance pour soutenir l’économie, comme en Espagne, ou si les réformes visant à réduire les dépenses de l’Etat sont repoussées aux Calanques grecques, alors cette évolution pourrait être encore plus rapide.

    A terme, cette évolution dangereuse devrait contraindre les pays de l’Union à prendre des mesures budgétaires restrictives, notamment à freiner les investissements publics (recherche, éducation…), pourtant nécessaires à soutenir une croissance à long terme. L’autre solution consisteraient à accélérer les cessions d’actifs pour réduire la dette publique et les paiements d’intérêts sur cette dette et retrouver ainsi un peu de marge de manœuvre, suggèrent les experts.

    source : l'Expansion

  • #2
    ça n'augure rien de bon.
    Je fais plein de fautes d'ortoghraphes : soyez indulgeants

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    • #3
      Non rien de bon en effet !!! et, sans vouloir faire preuve de pessimisme, je dirais que d'ici quelques années, l'europe sera pauvre, et ce ne sera que justice.

      N'oublions pas que l'europe ne serait jamais ce qu'elle est si elle n'avait pas littéralement pillé l'Afrique de ses principales richesses. Or, depuis quelques années, il y a de moins en moins à piller et de plus en plus à payer, notamment pour le pétrole et le gaz dont les prix sont restés fixes pendant 50 ans, au profit des acheteurs of course !!
      Kindness is the only language that the deaf can hear and the blind can see - Mark Twain

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      • #4
        Pourquoi justice ? une crise en Europe aura des effets négatifs également dans les pays sud de la méditéranée sans oublier les millions de nos compatriotes qui vivent dans l'espace européen.
        Je fais plein de fautes d'ortoghraphes : soyez indulgeants

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