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Les appétits d'investissement russes inquiètent l'Allemagne.

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  • Les appétits d'investissement russes inquiètent l'Allemagne.

    Outre-Rhin, plusieurs entreprises emblématiques comme la Deutsche Bahn intéressent des investisseurs russes.


    Berlin.
    La Deutsche Bahn, dont 24,9 % doivent être mis en Bourse avant la fin de l'année, est convoitée par Vladimir Iakounine, le président de la Compagnie des chemins de fer russes.

    Rien ne peut dissuader les Russes d'investir en Allemagne. Pas même la réticence d'une partie de la classe politique. À la tête des chemins de fer en Russie, Vladimir Iakounine vient de déclarer qu'il envisage d'entrer au capital de la Deutsche Bahn, dont 24,9 % doivent être mis en Bourse avant la fin de l'année.
    Quelques jours plus tôt, le patron du conglomérat Sistema, Alexander Gontscharouk, manifestait son intérêt pour le fabricant de puces électroniques Infineon (dont le patron Wolfgang Ziebart va quitter ses fonctions le 1er juin). La dernière tentative du groupe auprès de Deutsche

    Telekom s'était soldée par un échec.

    En s'intéressant à l'Allemagne, les Russes veulent s'assurer «une entrée sur le marché européen, ainsi qu'un accès aux technologies modernes», explique Oliver Wieck, président de la Commission-Est de l'économie allemande. Plusieurs secteurs sont dans la ligne de mire de ces nouveaux investisseurs. Le richissime Alexeï Mordachov détient déjà près de 10 % du capital de TUI, premier voyagiste européen. Le multimillionnaire Roustam Aksenenko possède, quant à lui, près de 25 % de la griffe Escada.

    Vaisseau amiral

    L'Allemagne se méfie de cet appétit surtout quand il s'agit de secteurs stratégiques comme l'énergie, les télécommunications, les technologies de pointe ou les transports.
    Sponsor de l'équipe de football Schalke 04, le géant Gazprom est surtout actionnaire à près de 50 % de Wingas, qu'il se partage avec l'allemand BASF. Repoussant l'idée d'une reprise totale d'Infineon, le patron de Sistema a reconnu qu'il existait certains obstacles politiques. La firme est «un vaisseau amiral de l'industrie allemande», a-t-il déclaré au Handelsblatt.

    Face à l'intérêt porté à son futur holding par Vladimir Iakounine, la direction de la Deutsche Bahn a gardé le silence. «Je ne trouve pas du tout que cela soit une bonne idée», a déclaré Dirk Fischer, responsable des questions de transports de la CDU au Bundestag. Selon lui, les Russes cachent des intentions plus politiques qu'économiques.
    Pour Oliver Wieck, il s'agirait plutôt d'une coopération «entre deux entreprises qui entretiennent de bons rapports depuis longtemps». Avant d'être accueillis à bras ouverts, les investisseurs russes devront toutefois «connaître les règles non écrites», affirme-t-il. «C'est un long processus.»


    Par Cécile de Corbière.
    Sources : lefigaro.fr.
    La pire chose pour l'Homme, serait qu'il meurt idiot.
    De grâce épargnez-moi la prolixe, la syntaxe et la chiffrerie à tout va
    .
    Merci.
    " TOUCHE PAS A MA NAPPE ALBIENNE "
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