Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Santé : Rénovation du systéme hospitalier français.

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Santé : Rénovation du systéme hospitalier français.

    Combien de Super Val de Grâce avec le prix d'un Airbus présidentiel en Algérie ?
    -----------------------------------------------------------------

    Soigner mieux, et surtout pour moins cher, afin de contrôler le dérapage de nos dépenses de santé (313 milliards d'euros en 2008) : c'est l'objectif très ambitieux du programme de rénovation des hôpitaux français. Il a déjà englouti 10 milliards d'euros depuis cinq ans et va en exiger autant d'ici à 2012. A Caen, Clermont-Ferrand, Orléans, Nantes, Reims, Evreux, Douai ou Metz, des établissements ultramodernes vont ainsi sortir de terre. Leur équipement, au top de la technologie, sera aussi au service de la recherche sur le cancer, les maladies génétiques et les pathologies liées au vieillissement de la population, comme l'alzheimer ou le parkinson.

    Une dizaine de centres flambant neufs d'ici à 2012.

    Le projet s'annonce titanesque. Il s'agit de fermer les établissements vétustes, de regrouper les autres, sur des sites neufs s'il le faut, et d'inviter des partenaires privés à participer à l'effort. Dans les cinq années à venir, l'ensemble du parc de soins français aura ainsi été passé au scalpel. L'emblème de ce plan Hôpital 2012 est le futur Centre hospitalier du sud-francilien (CHSF), à Evry dans l'Essonne. Bourré d'innovations médicales et technologique, il devrait ouvrir ses portes en 2011. Sur une surface de 110 000 m2, il comprendra 1017 lits dont 85 % en chambre individuelles, 20 blocs opératoires high-tech, deux IRM, trois scanners, deux accélérateurs de particules et 130 salles de consultation.

    Pour l'heure, c'est un gigantesque chantier à 344 millions d'euros, dont le financement, c'est une première, a été bouclé selon le principe des "PPP", c'est à dire partenariats public-privé. Il s'agit d'un type de contrats grâce auxquels un opérateur privé prend en charge l'investissement en échange d'une concession et d'un loyer étalés sur vingt à trente ans. A Evry, le maître d'oeuvre, Eiffage, numéro 3 français du BTP, va ainsi toucher 38.8 millions d'euros par an jusqu'en 2041. "Sans cela, il aurait fallut dix ans pour réunir le financement", assure Joël Bouffies, directeur du CHSF. D'autres hôpitaux, de Nantes à Caen ou Bourgoin-Jallieu, seront bientôt financés de la même manière.

    600 chercheurs mobilisés pour les maladies du cerveau

    Les ambitions françaises sont immenses. Il y a d'abord la recherche sur les maladies du cerveau comme le parkinson, l'alzheimer, l'épilepsie, etc. Un labo de 22 000 mètre carrés devrait ouvrir ses portes en 2010 à l'Hôpital Pitié-Salpêtrière, à Paris. "Ce sera le plus grand du monde", promet le professeur Olivier Lyon-Caen, l'un de ses promoteurs. Cet Institut du cerveau et de la moelle épinière (ICM), qui va demander un investissement de 67 millions d'euros, réunira quelque 600 chercheurs et techniciens. Il a même reçu le parrainage du gratin du business français, de Maurice Lévy à Serge Weinberg en passant par Lindsay Owen-Jones. C'est qu'il y a urgence : il y a en France 850 000 malades atteints d'alzheimer et 25 000 nouveaux cas chaques année. Leur prise en charge coûte déjà 10 milliards d'euros par an.

    Dans les prochaines années, la France veut aussi devenir une référence mondiale dans le domaine des maladies infectieuses. Déjà doté d'un laboratoire dit "P4" (le seul en France habilité à étudier des virus mortels), le campus Charles-Mérieux de Lyon devrait accueillir 16 000 mètres carrés de labos supplémentaire d'ici à 2013, pour un investissement de plus de 50 millions d'euros. A terme, plus de 1000 chercheurs devraient s'y côtoyer.

    Enfin, notre pays entend être au premier rang de la recherche sur les maladies génétiques. C'est l'objectif de la fondation Imagine, créée l'an dernier par l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris, l'Inserm, l'université Paris-V et l'Association française contre les myopathies. Dotée d'un budget de 30 millions d'euros, venant du public et du privé, cette fondation ouvrira fin 2010 un immense centre de recherche de 10 000 mètres carrés à l'hôpital Necker, à Paris. Là traivailleront 500 médecins et biologistes, dont quelques pointures mondiales, comme les professeurs Arnold Munnich et Alain Fisher.

    Un Cancéropôle géant unique en Europe.

    1 milliard d'euros ! C'est le coût prévisionnel du Cancéropôle de Toulouse, qui devrait être inauguré dans quatre ans, sur le site de l'usine AZF, qui a explosé en 2001. Un campus de 220 hectares, une clinique de 320 lits et de la place en veux-tu en voilà pour accueillir 2000 chercheurs. Autre originalité : pour une fois, labos privés (Sanofi-Aventis et Pierre Fabre) et publics vont être réunis sur le même lieu.

    De tels mariages public-privé vont se multiplier, comme à l'Institut de la vision, inauguré en mars dernier au sein de l'hôpital des Quinze-Vingts, à Paris. A côté des ses 200 chercheurs et de ses 6000 mètres carrés de labos, qui en font le deuxième plus gros centre de recherche européen en ophtalmologie, un second immeuble a été bâti pour attirer des start-up ou des grands groupes pharmaceutiques afin de développer de nouveaux traitements : Norvatis et Pfizer sont intéréssés.

    La fuite des chirurgiens vers le privé va être freinées.

    Le défi : retenir les meilleurs praticiens dans le secteur public. La recette, selon un récent rapport remis par le professeur Guy Vallancien : les payer comme ceux de des cliniques privées, c'est-à-dire à l'acte et non plus au forfait. En échange de cette rémunération plus importante, ils s'engageraient à réaliser 300 opérations par an et accepteraient d'être évalués. Seule une partie de leurs revenus resterait mensualisée, moyennant leur participation aux gardes et aux urgences.

    Moins d'accidents grâce aux robots chirurgicaux.

    Mini-incisions, interventions guidées par des microcaméras et des logiciels d'imagerie 3D... Une dizaine de robot chirurgiens, hyperfiable et capables de réduire saignements ou complications, opèrent déjà en France, notamment au CHU de Strasbourg, à l'hôpital Georges-Pompidou de Paris ou à la clinique Courtancy de Reims. A la faveur de la rénovation programmée des établissements, ces technologies vont se diffuser rapidement. Fin 2009, le nouveau CHU de Clermont-Ferrand sera ainsi le premier à s'équiper d'un robot pour la chirurgie gynécologique. Ces appareils, commercialisés par les américains Intuitive Surgical et Computer Motion, coûtent environ 1,5 millions d'euros pièce, plus 150 000 euros par an pour la maintenance.

    source Capital.
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    Rationalisation et Synergie ! Bravo Mr les français!
    ?

    Commentaire

    Chargement...
    X