Algérie : arrestation d’un responsable du FFS à Berriane
Par anis merkal le 27/05/2008 à 18:00
Le premier responsable de la section FFS de Berriane, théâtre de violentes émeutes qui avaient fait deux morts et causé plusieurs destructions, a été arrêté dans les premières heures de la matinée de mardi, indique aujourd’hui un communiqué de ce parti. Ahmed Ouled Daoud a été interpellé à 8heures chez lui. Son matériel informatique a été confisqué par les services de sécurité, selon la même source
« Au lieu de répondre au mécontentement des citoyens par l’ouverture d’un dialogue constructif basé sur le respect mutuel et la quête de la justice, les pouvoirs publics préfèrent le pourrissement, l’escalade dans les manœuvres et l’instrumentalisation des archaïsmes », écrit le FFS. Le Parti de Hocine Aït-Ahmed qui dénonce cette campagne d’arrestation des militants politiques, appelle les citoyens de la wilaya de Ghardaïa à « redoubler de vigilance pour mettre en échec toutes les manœuvres sournoises qui visent à faire basculer une région aux valeurs de paix et de sagesse connues et reconnues de tous, dans la confusion, le désordre et la violence ».
L’interpellation de M Ouled Daoud intervient au lendemain de l’annonce par le ministère de l’intérieur de l’arrestation de cinq suspects dans le cadre de l’enquête sur les événements qui ont secoué la ville de Berriane. Des armes blanches et des cagoules ont été découverts après des perquisitions dans les domiciles des suspects, selon le ministère.
Samedi dernier une mission « d’information » de parlementaires, composée des députés de l’alliance présidentielle, s’est rendue dans la ville de Berriane. Quelques jours plutôt, Saïd Sadi, président du RCD, dont le parti est majoritaire à l’assemblée communale de Berriane a exprimé le désir de sa formation de constituer une commission d’enquête parlementaire sur les événements. Selon lui, les émeutes qui avaient éclaté dans la région entre la communauté Châambi (arabophone) et Ibadite (Berbérophone) ont été instrumentalisées pour masquer « un règlement de compte politique.
TSA
Par anis merkal le 27/05/2008 à 18:00
Le premier responsable de la section FFS de Berriane, théâtre de violentes émeutes qui avaient fait deux morts et causé plusieurs destructions, a été arrêté dans les premières heures de la matinée de mardi, indique aujourd’hui un communiqué de ce parti. Ahmed Ouled Daoud a été interpellé à 8heures chez lui. Son matériel informatique a été confisqué par les services de sécurité, selon la même source
« Au lieu de répondre au mécontentement des citoyens par l’ouverture d’un dialogue constructif basé sur le respect mutuel et la quête de la justice, les pouvoirs publics préfèrent le pourrissement, l’escalade dans les manœuvres et l’instrumentalisation des archaïsmes », écrit le FFS. Le Parti de Hocine Aït-Ahmed qui dénonce cette campagne d’arrestation des militants politiques, appelle les citoyens de la wilaya de Ghardaïa à « redoubler de vigilance pour mettre en échec toutes les manœuvres sournoises qui visent à faire basculer une région aux valeurs de paix et de sagesse connues et reconnues de tous, dans la confusion, le désordre et la violence ».
L’interpellation de M Ouled Daoud intervient au lendemain de l’annonce par le ministère de l’intérieur de l’arrestation de cinq suspects dans le cadre de l’enquête sur les événements qui ont secoué la ville de Berriane. Des armes blanches et des cagoules ont été découverts après des perquisitions dans les domiciles des suspects, selon le ministère.
Samedi dernier une mission « d’information » de parlementaires, composée des députés de l’alliance présidentielle, s’est rendue dans la ville de Berriane. Quelques jours plutôt, Saïd Sadi, président du RCD, dont le parti est majoritaire à l’assemblée communale de Berriane a exprimé le désir de sa formation de constituer une commission d’enquête parlementaire sur les événements. Selon lui, les émeutes qui avaient éclaté dans la région entre la communauté Châambi (arabophone) et Ibadite (Berbérophone) ont été instrumentalisées pour masquer « un règlement de compte politique.
TSA
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