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Pour Une économie Fondée Sur Le Savoir

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    POUR UNE ÉCONOMIE FONDÉE SUR LE SAVOIR
    Les ressources humaines pour commencer
    Il est fait obligation aux entreprises de mettre à la disposition du secteur de la formation au moins 2% de la masse salariale.
    Les spécialistes sont unanimes à dire que «la formation des ressources humaines constitue la première priorité pour la réussite du secteur des nouvelles technologies». Ils sont, tour à tour, intervenus sur les axes relatifs au développement technologique, à la coopération technique et à l’attitude des entreprises algériennes devant le défi technologique qu’elles affrontent.
    S’exprimant au forum d’El-Moudjahid, ces experts ont rappelé le retard qu’accumule l’Algérie dans le domaine, en dépit des moyens mis en place.
    Un intervenant a cité à titre d’exemple, l’obligation, presque jamais respectée, de l’entreprise à mettre à disposition du secteur de la formation «2% de la masse salariale». Un autre s’est, pour sa part, félicité de la qualité d’ouverture qui caractérise l’Algérien, animé d’un sens aigu de la curiosité avec un penchant particulier pour les langues. Si certains ont évoqué l’avance prise dans ce domaine par nos pays voisins, un universitaire a averti qu’il fallait se méfier de cette politique de «vitrine» qui prévaut tout aussi bien au Maroc, en Tunisie qu’en Egypte.
    Relatant une visite récente dans l’un de ces pays, il dira qu’une configuration d’une chaîne du savoir existe.
    Cette chaîne, installée à coups de millions de dollars selon les normes internationales, n’est toujours pas opérationnelle, car la Banque mondiale n’ayant pas financé la formation des ressources humaines dans ces pays. Il a souligné que chez nous «la formation prévaut avant tout en précisant que 3200 enseignants ont été formés en Algérie. Ce qui représente indéniablement une valeur à exploiter».
    Evoquant la productivité nationale, et utilisant une métaphore, il dira, «à quoi sert une autoroute (du savoir technologique) si nous continuons à rouler à vélo». Il faut toutefois, a-t-il estimé, «mettre le produit national sur cette autoroute du savoir, même s’il n’est pas très développé, mais qui le sera à terme.» Il ne faut pas que nous restions de simples consommateurs à la merci des autres sources d’information. Si on ne diffuse pas l’information on la consomme, s’est écrié un autre intervenant qui a indiqué, par exemple, que les «Etats-Unis nous bombardent d’informations et nous rendent dépendants de leur culture».
    Pour ce qui est de l’utilisation fonctionnelle de l’Internet dans les entreprises, il a été relevé que seuls «10% des connections sont d’ordre professionnel». «L’entreprise économique est la porte par laquelle la société change» a argué un autre intervenant qui s’est interrogé: «Combien d’entre elles sont informatisées dans le sens plein du terme?»
    L’importance de la maintenance des «importations de connaissances», via les technologies nouvelles, a été également relevé. De ce fait, il faut diffuser la connaissance et développer un réseau dense à même de démocratiser l’accès à la base populaire en l’émaillant d’une culture moderne.
    L'expression
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…
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