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La génétique au service de la DGSN en Algérie

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  • La génétique au service de la DGSN en Algérie

    La Sûreté nationale s’aligne sur les standards internationaux en matière de recherche, d’investigation et d’expertise criminalistique. Pour preuve, l’identification des kamikazes à l’origine des attentats des 11 avril et 11 décembre 2007 a été possible grâce aux restes humains prélevés sur les lieux de ces attentats.

    C’est dans cette perspective qu’il a été décidé la mise en place d’un fichier national de profils génétiques. La mise en place de ce fichier sera accompagnée par le suivi des évolutions technologiques en matière d’équipements scientifiques, d’application criminalistique et de formation spécialisée continue qui permet de répondre aux objectifs escomptés par la Sûreté nationale. Il s’agit essentiellement du renforcement des capacités d’expertise, l’identification avec efficacité et rapidité des auteurs de crimes et délits, des victimes de catastrophes majeures et la consolidation de la coopération scientifique au plan international, en matière d’enquête et d’entraide judiciaire.

    Hier à l’Institut national de la police criminelle (INPC) de Saoula, les responsables de la police scientifique de la Sûreté nationale ont mis en évidence le rôle important que joue le facteur scientifique pour la conclusion des enquêtes scientifiques. Cet état de fait a été mis en évidence à l’occasion de la 1re journée des utilisateurs des sciences criminalistiques dans le domaine des nouvelles techniques d’identification génétique et toxicologie médico-légale qui s’est tenue à l’INPC.

    Selon le commissaire divisionnaire Ali Ferragh, sous-directeur de la police scientifique et technique au niveau de la DGSN, «cette journée scientifique intervient dans le cadre de la démarche de partenariat scientifique permanent avec des firmes spécialisées et qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la politique initiée par le directeur général de la Sûreté nationale en matière de développement et de modernisation de la Sûreté nationale».

    Selon ce même responsable, «dans le souci de contribuer efficacement au processus global de lutte contre la criminalité sous toutes ses formes, la direction de la police judiciaire accorde une importance majeure à la valorisation de la ressource humaine et à l’acquisition des nouvelles technologies en matière criminalistique, d’appui à l’administration de la preuve pénale, notamment celles d’identification génétique et toxicologique légale. » «Aujourd’hui, de plus en plus de pays ont recours aux technologies d’analyse et d’expertise criminalistiques, qui offrent de nombreux avantages tels que l’augmentation du taux d’élucidation des affaires, l’accroissement de la confiance du public dans les expertises criminalistiques et la prévention de la criminalité», a souligné Ali Ferragh.

    Ceci étant, les experts de la criminalité considèrent à juste titre que «les empreintes génétiques sont d’un apport important à la justice, mais ne peuvent remplacer l’enquête policière. En Algérie, le fichier automatisé d’empreintes génétiques (Codis) et l’analyse de l’ADN mitochondrial sont les principaux projets à réaliser par la Sûreté nationale.

    Cette banque de données sera alimentée dans le futur par les profils de la population carcérale et hormis la banque d’empreintes génétiques, le laboratoire de la police scientifique a pour projet l’élaboration de différentes bases de données allant de la composition chimique des fibres textiles à la différenciation des poils d’animaux à la diversité végétale».

    Par Le Soir
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