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Hillary Clinton continue d'affirmer qu'elle est déterminée à remporter l'investiture démocrate, mais certains proches de l'ancien couple présidentiel indiquent que Bill Clinton commence en privé à envisager une autre solution pour son épouse : qu'elle soit la colistière de Barack Obama. Ces révélations interviennent au moment où l'équipe de campagne du sénateur de l'Illinois commence tranquillement à se mettre en quête d'un partenaire possible pour former le "ticket" démocrate. [Ce partenaire deviendrait le vice-président des Etats-Unis si Barack Obama remporte la présidentielle de novembre prochain.]
Les rumeurs sur une possible alliance Obama-Clinton vont bon train depuis plusieurs mois. Certaines personnalités démocrates appuient cette solution pour rassembler le parti. Mais les deux équipes ont toujours rejeté cette idée. Dans l'entourage des Clinton, chacun sait que Hillary et Bill n'ont pas nécessairement les mêmes motivations. Tous deux veulent revenir à la Maison-Blanche. Mais Hillary se plaît également dans son mandat de sénatrice de New York, tandis que Bill est d'avis que la vice-présidence serait pour elle le meilleur moyen d'accéder un jour à la fonction suprême si, bien sûr, elle ne remporte pas l'investiture démocrate cette fois-ci. Il faut dire que Bill Clinton a parfois une conception toute personnelle de ce qui est le mieux pour sa femme, sans qu'elle ne soit nécessairement d'accord.
A en croire plusieurs proches de l'ancien président, qui préfèrent garder l'anonymat, Bill Clinton estime que les victoires de sa femme lors de plusieurs primaires importantes, notamment dans l'Ohio et la Pennsylvanie, ainsi que les 16 millions de voix qu'a recueillies sa candidature au cours de la course à l'investiture démocrate, en font la meilleure partenaire pour Obama. "Si elle n'est pas investie comme candidate, il veut qu'elle soit numéro deux", confie un proche des Clinton. "A long terme, c'est la meilleure façon pour elle de se présenter à nouveau en 2016". [Soit après deux mandats passés dans l'ombre de Barack Obama, s'il arrive à se faire élire en 2008, puis réélire en 2012.]
Les conseillers de la candidate tiennent à souligner que ni son mari, ni personne d'autre dans l'équipe de campagne n'a renoncé à ce que Mme Clinton puisse être la candidate du Parti démocrate et qu'il n'était pas question de la positionner comme colistière du sénateur de l'Illinois. "Il n'y a eu aucun contact entre les deux camps et personne ne cherche à conclure un quelconque accord de ce genre", a indiqué pour sa part le stratège en chef d'Obama David Axelrod au cours d'un entretien.
Barack Obama a demandé à un groupe de proches conseillers de débuter dans la plus grande discrétion la recherche d'un colistier. Une première liste de noms devrait lui être soumise juste après les deux dernières primaires, le 3 juin prochain. L'éventualité d'un tandem Obama-Clinton, dont on parle de plus en plus, est surtout envisagée par les partisans de Hillary, mais c'est une idée qu'on n'écarte pas dans le camp d'Obama. Parmi les autres colistiers possibles figureront sans doute des anciens candidats à l'investiture démocrate, comme Bill Richardson, gouverneur du Nouveau-Mexique, John Edward, ancien sénateur de Caroline du Nord, Joseph Biden, sénateur du Delaware et Christopher Dodd, sénateur du Connecticut.
Par Patrick Healy et Jeff Zeleny, The New York Times- Courrier international
Les rumeurs sur une possible alliance Obama-Clinton vont bon train depuis plusieurs mois. Certaines personnalités démocrates appuient cette solution pour rassembler le parti. Mais les deux équipes ont toujours rejeté cette idée. Dans l'entourage des Clinton, chacun sait que Hillary et Bill n'ont pas nécessairement les mêmes motivations. Tous deux veulent revenir à la Maison-Blanche. Mais Hillary se plaît également dans son mandat de sénatrice de New York, tandis que Bill est d'avis que la vice-présidence serait pour elle le meilleur moyen d'accéder un jour à la fonction suprême si, bien sûr, elle ne remporte pas l'investiture démocrate cette fois-ci. Il faut dire que Bill Clinton a parfois une conception toute personnelle de ce qui est le mieux pour sa femme, sans qu'elle ne soit nécessairement d'accord.
A en croire plusieurs proches de l'ancien président, qui préfèrent garder l'anonymat, Bill Clinton estime que les victoires de sa femme lors de plusieurs primaires importantes, notamment dans l'Ohio et la Pennsylvanie, ainsi que les 16 millions de voix qu'a recueillies sa candidature au cours de la course à l'investiture démocrate, en font la meilleure partenaire pour Obama. "Si elle n'est pas investie comme candidate, il veut qu'elle soit numéro deux", confie un proche des Clinton. "A long terme, c'est la meilleure façon pour elle de se présenter à nouveau en 2016". [Soit après deux mandats passés dans l'ombre de Barack Obama, s'il arrive à se faire élire en 2008, puis réélire en 2012.]
Les conseillers de la candidate tiennent à souligner que ni son mari, ni personne d'autre dans l'équipe de campagne n'a renoncé à ce que Mme Clinton puisse être la candidate du Parti démocrate et qu'il n'était pas question de la positionner comme colistière du sénateur de l'Illinois. "Il n'y a eu aucun contact entre les deux camps et personne ne cherche à conclure un quelconque accord de ce genre", a indiqué pour sa part le stratège en chef d'Obama David Axelrod au cours d'un entretien.
Barack Obama a demandé à un groupe de proches conseillers de débuter dans la plus grande discrétion la recherche d'un colistier. Une première liste de noms devrait lui être soumise juste après les deux dernières primaires, le 3 juin prochain. L'éventualité d'un tandem Obama-Clinton, dont on parle de plus en plus, est surtout envisagée par les partisans de Hillary, mais c'est une idée qu'on n'écarte pas dans le camp d'Obama. Parmi les autres colistiers possibles figureront sans doute des anciens candidats à l'investiture démocrate, comme Bill Richardson, gouverneur du Nouveau-Mexique, John Edward, ancien sénateur de Caroline du Nord, Joseph Biden, sénateur du Delaware et Christopher Dodd, sénateur du Connecticut.
Par Patrick Healy et Jeff Zeleny, The New York Times- Courrier international
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