L'Algérie se retrouve «à la traîne» sur le plan du développement technologique, par rapport à ses voisins.
C'est la conclusion tirée par des spécialistes lors d'un débat consacré au thème «l'Algérie face aux défis technologiques », hier, au centre de presse d' El Moudjahid.
En effet, malgré toutes les avancées réalisées dans ce domaine, l'Algérie reste un gros consommateur de nouvelles technologies, sans pour autant en développer.
Professionnels et spécialistes des TIC ont abordé l'état de la coopération dans le domaine des TIC et les choix portés en faveur du développement et leur portée sur l'évolution sociale et la politique de développement.
Pour ces professionnels, le développement technologique du secteur des TIC par l'acquisition de moyens de technologie modernes, ne suffit plus.
Il s'agirait d'encourager la diffusion de la connaissance et cela inclut «la démocratisation de l'accès à la connaissance virtuelle», notamment par le développement des réseaux. «La densité des réseaux mettra les Algériens en posture de mieux accepter ce développement.» La nécessité, aujourd'hui, aidant à émerger dans ce domaine, est de développer des services, des applications de logiciels, des plates-formes et surtout la diffusion de l'information, insistent ces spécialistes.
Autrement dit axer sur le développement du contenu, et l'encourager.
Cela créera «un engouement dans la production». Dans ce sens, les intervenants ont insisté sur l'importance de la coproduction et le cotransfert.
Sur le plan de la monétique et des télécommunications, beaucoup de progrès restent à faire, souligne M. Zerrouk, représentant HTP technologie. Tout en insistant sur le fait que «la technologie s'arrache», il mettra l'accent sur l'impératif de la valorisation du produit algérien. «Il faut faire confiance aux compétences algériennes en encourageant le partenariat et la coproduction», estime-t-il. Toutefois, les participants à cette rencontre espèrent arriver à une utilisation intelligente des nouvelles technologies.
Selon M. Seffadj, responsable du téléenseignement à l'UFC, seuls 10% d'utilisation informatique est professionnelle, et le micro est utilisé à 0,3% de ses capacités en Algérie. En d’autres termes, il sert uniquement aux travaux de saisie. «Il a remplacé la machine à écrire», dira M. Seffadj qui relèvera également la carence en matière de formation.
- Par le Soir d'Algerie
C'est la conclusion tirée par des spécialistes lors d'un débat consacré au thème «l'Algérie face aux défis technologiques », hier, au centre de presse d' El Moudjahid.
En effet, malgré toutes les avancées réalisées dans ce domaine, l'Algérie reste un gros consommateur de nouvelles technologies, sans pour autant en développer.
Professionnels et spécialistes des TIC ont abordé l'état de la coopération dans le domaine des TIC et les choix portés en faveur du développement et leur portée sur l'évolution sociale et la politique de développement.
Pour ces professionnels, le développement technologique du secteur des TIC par l'acquisition de moyens de technologie modernes, ne suffit plus.
Il s'agirait d'encourager la diffusion de la connaissance et cela inclut «la démocratisation de l'accès à la connaissance virtuelle», notamment par le développement des réseaux. «La densité des réseaux mettra les Algériens en posture de mieux accepter ce développement.» La nécessité, aujourd'hui, aidant à émerger dans ce domaine, est de développer des services, des applications de logiciels, des plates-formes et surtout la diffusion de l'information, insistent ces spécialistes.
Autrement dit axer sur le développement du contenu, et l'encourager.
Cela créera «un engouement dans la production». Dans ce sens, les intervenants ont insisté sur l'importance de la coproduction et le cotransfert.
Sur le plan de la monétique et des télécommunications, beaucoup de progrès restent à faire, souligne M. Zerrouk, représentant HTP technologie. Tout en insistant sur le fait que «la technologie s'arrache», il mettra l'accent sur l'impératif de la valorisation du produit algérien. «Il faut faire confiance aux compétences algériennes en encourageant le partenariat et la coproduction», estime-t-il. Toutefois, les participants à cette rencontre espèrent arriver à une utilisation intelligente des nouvelles technologies.
Selon M. Seffadj, responsable du téléenseignement à l'UFC, seuls 10% d'utilisation informatique est professionnelle, et le micro est utilisé à 0,3% de ses capacités en Algérie. En d’autres termes, il sert uniquement aux travaux de saisie. «Il a remplacé la machine à écrire», dira M. Seffadj qui relèvera également la carence en matière de formation.
- Par le Soir d'Algerie
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