Les partisans d'Al-Qaîda disparus des rues de Mossoul, les habitants de la ville sont aujourd'hui débarrassés des interdits imposés au nom d'une interprétation ultra-rigoriste de l'islam.
Tomates et concombres y étaient par exemple interdits côte à côte sur les étals des marchés. Les émules d'Oussama ben Laden y voyaient un dangereux «péché», une scandaleuse allusion à l'acte sexuel entre l'homme et la femme.
Plusieurs maraîchers ont été purement et simplement exécutés d'une balle dans la tête pour avoir ignoré ce surprenant tabou.
Barbiers et coiffeurs se sont vu interdire l'utilisation de rasoirs électriques.
Des salons de beauté pour femmes ont été dynamités.
Il était devenu impensable – car trop risqué – pour les restaurateurs de servir hommes et femmes dans une même salle.
La glace tout comme le délicieux «sammoun» (pain irakien) étaient bannis, au prétexte qu'ils n'existaient pas à l'époque du Prophète.
Les usines de glaçons et sorbets ont dû fermer leurs portes, jetant à la rue des dizaines d'employés.
Des boulangeries ont été fermées de force. En théorie sous contrôle du gouvernement, Mossoul vivait de facto sous la coupe des islamistes jusqu'à l'offensive lancée le 14 mai dernier par l'armée irakienne.
- Par InfoSoir
Tomates et concombres y étaient par exemple interdits côte à côte sur les étals des marchés. Les émules d'Oussama ben Laden y voyaient un dangereux «péché», une scandaleuse allusion à l'acte sexuel entre l'homme et la femme.
Plusieurs maraîchers ont été purement et simplement exécutés d'une balle dans la tête pour avoir ignoré ce surprenant tabou.
Barbiers et coiffeurs se sont vu interdire l'utilisation de rasoirs électriques.
Des salons de beauté pour femmes ont été dynamités.
Il était devenu impensable – car trop risqué – pour les restaurateurs de servir hommes et femmes dans une même salle.
La glace tout comme le délicieux «sammoun» (pain irakien) étaient bannis, au prétexte qu'ils n'existaient pas à l'époque du Prophète.
Les usines de glaçons et sorbets ont dû fermer leurs portes, jetant à la rue des dizaines d'employés.
Des boulangeries ont été fermées de force. En théorie sous contrôle du gouvernement, Mossoul vivait de facto sous la coupe des islamistes jusqu'à l'offensive lancée le 14 mai dernier par l'armée irakienne.
- Par InfoSoir
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