Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Comment l’épicier djerbien construit l’UMA

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Comment l’épicier djerbien construit l’UMA

    Par Walid CHINE
    24-04-2008

    Si l’Union du Maghreb Arabe a du mal à démarrer, les peuples votent pour elle avec leurs pieds. Tunisiens, Algériens, Marocains, se mélangent, en allant volontiers s’installer les uns chez les autres. Et il n’y a pas que les grands hommes d’affaires qui débarquent à coups de milliards. Les grandes sociétés maghrébines restent marginales en Algérie. Selon les dernières statistiques publiées par le Centre algérien de registre de commerce sur les créations d’entreprises étrangères, ce sont les Français qui arrivent au premier rang avec 19,5% talonnés par les Syriens (13,8%), puis les Chinois (11,7%) et enfin les Egyptiens (7,4%).

    Les relations économiques maghrébines concernent donc avant tout le petit commerce. C’est-à-dire nos fameux épiciers que l’on exporte du reste aussi en France, au cœur même de Paris. Et il est bien connu que ces boutiques contribuent fortement à la création et à la sauvegarde du lien social. Les voici, cette fois-ci qui ouvrent leurs légendaires boutiques à Alger. On est donc bien loin des grands groupes industriels qui déclarent vouloir monter des milliers de camions. Il s’agit encore moins de consortiums financiers, et de banques. Grâce au petit commerce, l’UMA dépend (paradoxalement) moins des calculs politiques d’épiciers !

    C’est un peu la conclusion que l’on pourrait tirer des dernières statistiques publiées par le Centre algérien de registre de commerce sur les créations d’entreprises. C’est le Quotidien d’Oran qui révèle, dans son édition du 21 avril, que «les deux tiers des opérateurs économiques étrangers sont originaires de pays maghrébins comme la Tunisie et le Maroc». Et ce sont les Tunisiens qui arrivent en tête de liste, puisqu’ils représentent, à eux seuls, 38,5% du nombre de commerçants étrangers installés en Algérie. Soit plus de 2.000 Tunisiens qui ont pignons sur rue du côté de la blanche Alger, sur un total de 5.386 commerçants étrangers. Et nous sommes immédiatement suivis par nos frères Marocains qui «pèsent» 30,9%. Sahara Occidental ou pas, Polisario et autres problèmes frontaliers passent aux oubliettes, quand il s’agit de travailler. Marocains et Tunisiens représentent donc ensemble 69,4% des commerçants «étrangers» installés en Algérie. Ce sont les Syriens qui, avec 8,3%, arrivent en troisième position.

    Ces chiffres concernent les personnes physiques, qui sont principalement actifs dans le secteur du commerce du détail. 72% des commerçants ont en effet opté pour ce secteur d’activité. Il s’agit donc de micro-investissements, réalisés par des citoyens maghrébins dans un autre pays maghrébin. Des données qui mettent en valeur, sans tambour ni trompette, la solidité des liens tissés entre les populations maghrébines, malgré les vicissitudes politiques. L’exemple des commerçants marocains est particulièrement intéressant, dans la mesure où l’on ne compte plus les dérapages plus ou moins contrôlés des médias d’Alger et de Rabat sur les relations tumultueuses des deux gouvernements. Ce qui n’empêche pas les uns et les autres de faire tourner le petit commerce, et de se sentir comme un poisson dans l’eau… du port d’Alger.

  • #2
    Intéressant. Le peuple avance, se fout des considérations politiques alors que sur la planète FA, certains se prennent pour des rois et présidents.

    J'espère que ces échanges maghrébins vont s'accentuer ! Je préfèrerai 1000 fois qu'une compagnie marocaine ou tunisienne ait un marché en Algérie qu'une entreprise européenne.
    La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

    Commentaire


    • #3
      Cela devrai marcher dans les 2 sens !!

      Sonatrach,Sonelgaz,SNTP ont d'enorme difficultes a penetrer le marche tunisien, a cause du monopole francais sur le marche de la distribution et la commercialisation des produits petroliers et gazier.

      Alors que le marche marocain leur est carremenet ferme a cause du monopole francais sur la distribution et la commercialisation des produits petroliers et gaziers au Maroc

      Commentaire


      • #4
        Tou a fait d'accord avec toi KIlerman , il faut que ça soit des deux côtés, l'Algerie boude les produits Marocains , et les Marocains vont jusqu'à acheter le GAZ Algerien à l'ESPAGNE pour eviter tout contacte avec l'Algerie.
        Faute de grives , nous mangeons des Merles

        Commentaire


        • #5
          Alors que le marche marocain leur est carremenet ferme a cause du monopole francais sur la distribution et la commercialisation des produits petroliers et gaziers au Maroc
          Desole mais c'est un groupe purement marocain qui a le monopole de la distribution et de la commercialisation au maroc.

          http://www.akwagroup.com/web/index.asp?l=2

          Commentaire


          • #6
            Tou a fait d'accord avec toi KIlerman , il faut que ça soit des deux côtés, l'Algerie boude les produits Marocains , et les Marocains vont jusqu'à acheter le GAZ Algerien à l'ESPAGNE pour eviter tout contacte avec l'Algerie.
            Tout comme les algeriens preferent faire venire la voiture Logan de roumanie plutot que tout pres du maroc

            Commentaire

            Chargement...
            X