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Examen de la demande d’extradition de Rafik Khalifa en Algérie

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  • Examen de la demande d’extradition de Rafik Khalifa en Algérie

    Trois audiences ont été programmées. Le juge Workman pourrait décider à leur issue du sort de l’ex-golden boy.
    Les audiences, portant sur l’examen du fond de la demande d’extradition de Abdelmoumen Rafik Khelifa vers l’Algérie, débuteront aujourd’hui au tribunal de Westminster à Londres. Trois séances sont prévues, dont une demain et une autre mardi prochain pour permettre aux avocats de la défense et de la partie civile d’exposer leurs arguments devant le tribunal. Le juge Timothy Workman a fixé les dates de ces audiences le 25 avril dernier en présence du prévenu qui l’avait prié de hâter le traitement de son affaire en raison de sa très longue incarcération. L’ex-milliardaire est en prison depuis plus d’une année. Il a été mis en détention dans le cadre d’un mandat d’arrêt européen délivré par une magistrate française, et ce, suite à l’ouverture d’une information judiciaire sur la banqueroute frauduleuse des filiales du groupe Khalifa domiciliées en Hexagone. Le processus d’extradition de l’ancien golden boy en France a été gelé, après l’introduction par l’Algérie d’une demande similaire en octobre dernier. Cette requête est intervenue deux mois après l’acceptation par la justice britannique de la sollicitation française. Les débats autour du transfert de Khelifa vers l’Algérie ont débuté le 11 mars dernier. D’emblée, le juge Workman a reconnu que l’affaire est complexe. De son côte, la défense du milliardaire déchu s’est employée dès le premier jour à démonter le dossier d’extradition. Sur la forme, Anna Rothwell et Ben Branden ont tenté de semer le trouble dans l’esprit du juge en se demandant si la requête est fondée sur des charges ou une condamnation.
    Par ailleurs, les deux avocats ont contesté l’absence de mandats d’arrêt devant accompagner la demande. Mais en dépit de leurs réserves, le juge a validé les termes du dossier présenté par la justice algérienne. Ne désespérant pas d’empêcher le refoulement de leur client, les défenseurs s’attaqueront désormais au fond de la requête. Selon eux, Khelifa fait l’objet d’un procès politique dont il est le bouc-émissaire.
    Dans ce cadre, ils considèrent que l’Algérie ne présente pas suffisamment de garanties en matière d’équité et de transparence dans le traitement des affaires judiciaires et de respect des droits de l’Homme. Pour mieux accréditer leurs assertions, les avocats ont demandé au tribunal de réaliser une expertise sur le climat politique en Algérie. Par ailleurs, ils ont émis le souhait de présenter des témoins. De leur côté, les représentants de la partie civile s’appuient principalement sur le dossier d’accusation de la cour de Blida pour convaincre le juge de renvoyer Khelifa devant la justice de son pays. L’ancien milliardaire a été condamné par contumace à la réclusion à perpétuité en mars dernier, à l’issue du procès sur la faillite de la banque éponyme.

    LIBERTé

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