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22 695 toxicomanes ont été recensés au niveau national, dont 80% de jeunes âgés entre 16 et 35 ans. Seulement 1 232 ont bénéficié d’une prise en charge durant l'année écoulée, ce qui représente un taux de moins de 6%. Beaucoup reste, donc, à faire pour stopper la recrudescence de ce fléau qui menace la société, la sécurité et l’économie nationales.
Ces chiffres ont été révélés hier par Abdelmalek Sayeh, directeur de l’Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie (Onldt), à l’occasion des travaux d’une journée de sensibilisation sur la drogue à El-Oued. Une défaillance de taille qui devrait interpeller les pouvoirs publics à mettre en place les moyens humains et matériels nécessaires afin de faire face à l’ampleur que ne cesse de prendre ce fléau.
Dans ce sens, M. Sayah a souligné que outre une enveloppe financière annuelle de 5 milliards de dinars dégagée par l'office, l'Etat s'est attelé à la prise en charge des toxicomanes par la réalisation de 15 centres hospitaliers de traitement, 53 centres-relais et l'ouverture de 185 cellules d'écoute, en plus de l'amendement de trois législations liées aux drogues, au blanchiment d'argent et au terrorisme.
C’est dire que les toxicomanes doivent encore patienter. Par ailleurs, il a indiqué qu’une étude permettant de mesurer l'ampleur du phénomène de consommation des stupéfiants en milieu juvénile est en cours.
Cette étude qui touchera, selon lui, 10 000 familles et 45 000 jeunes, devrait permettre la création d'une banque de données «afin de maîtriser les statistiques de ce fléau et la prise en charge des toxicomanes».
Pour sa part, le directeur d'études, d'analyses et d'évaluation à l'Onldt, Abdennouri Salah, a indiqué que l'Algérie «est classée en tant que zone de transit, de l'ouest à l'est du pays», ajoutant qu'un taux de 74% des stupéfiants saisis est composé de résine de cannabis prêt à être écoulée en Europe et dans les pays du Moyen-Orient au moyen de transports maritime et terrestre. Faisant le point de la situation biennale des stupéfiants en Algérie, le même responsable a fait part de la saisie, l'année dernière, de 16,5 t de résine de cannabis contre 10 t en 2006, soit une augmentation de 65%, de 22 kg de cocaïne en 2007 contre 7 kg en 2006, en plus de 233 000 comprimés hallucinogènes l'année dernière contre 319 000 comprimés en 2006.
Il a, en outre, indiqué que 6 883 affaires liées aux drogues ont été traitées en 2007 contre 6 880 traitées en 2006, a souligné que 85% des inculpés sont des jeunes, dont 43% sont âgés entre 18 et 25 ans, et un taux de 37% de la frange âgée entre 25 et 35 ans, contre 4,32% de jeunes âgés de moins de 18 ans.
- Infosoir
Ces chiffres ont été révélés hier par Abdelmalek Sayeh, directeur de l’Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie (Onldt), à l’occasion des travaux d’une journée de sensibilisation sur la drogue à El-Oued. Une défaillance de taille qui devrait interpeller les pouvoirs publics à mettre en place les moyens humains et matériels nécessaires afin de faire face à l’ampleur que ne cesse de prendre ce fléau.
Dans ce sens, M. Sayah a souligné que outre une enveloppe financière annuelle de 5 milliards de dinars dégagée par l'office, l'Etat s'est attelé à la prise en charge des toxicomanes par la réalisation de 15 centres hospitaliers de traitement, 53 centres-relais et l'ouverture de 185 cellules d'écoute, en plus de l'amendement de trois législations liées aux drogues, au blanchiment d'argent et au terrorisme.
C’est dire que les toxicomanes doivent encore patienter. Par ailleurs, il a indiqué qu’une étude permettant de mesurer l'ampleur du phénomène de consommation des stupéfiants en milieu juvénile est en cours.
Cette étude qui touchera, selon lui, 10 000 familles et 45 000 jeunes, devrait permettre la création d'une banque de données «afin de maîtriser les statistiques de ce fléau et la prise en charge des toxicomanes».
Pour sa part, le directeur d'études, d'analyses et d'évaluation à l'Onldt, Abdennouri Salah, a indiqué que l'Algérie «est classée en tant que zone de transit, de l'ouest à l'est du pays», ajoutant qu'un taux de 74% des stupéfiants saisis est composé de résine de cannabis prêt à être écoulée en Europe et dans les pays du Moyen-Orient au moyen de transports maritime et terrestre. Faisant le point de la situation biennale des stupéfiants en Algérie, le même responsable a fait part de la saisie, l'année dernière, de 16,5 t de résine de cannabis contre 10 t en 2006, soit une augmentation de 65%, de 22 kg de cocaïne en 2007 contre 7 kg en 2006, en plus de 233 000 comprimés hallucinogènes l'année dernière contre 319 000 comprimés en 2006.
Il a, en outre, indiqué que 6 883 affaires liées aux drogues ont été traitées en 2007 contre 6 880 traitées en 2006, a souligné que 85% des inculpés sont des jeunes, dont 43% sont âgés entre 18 et 25 ans, et un taux de 37% de la frange âgée entre 25 et 35 ans, contre 4,32% de jeunes âgés de moins de 18 ans.
- Infosoir
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