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La ''Rue Matoub-Lounes'' baptisée le 25 juin à Paris

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  • La ''Rue Matoub-Lounes'' baptisée le 25 juin à Paris

    Le Conseil de la ville a entériné la proposition de Delanoë

    Le conseil de Paris qui s’est tenu avant-hier s’est penché sur, entre autres sujets abordés, la proposition du maire Bertrand Delanoë d’attribuer à une rue de la ville le nom du chanteur kabyle, le défunt Matoub Lounès.
    La proposition a été officiellement entérinée par ledit conseil qui regroupe l’ensemble des élus de la ville.

    A travers ce quitus que le conseil de Paris vient de lui délivrer, Delanoë se voit ainsi conforté dans ses engagements pris à la veille des dernières municipales. Il a désormais le champ libre…pour tenir promesse. Une autre opportunité pour lui de se distinguer, et confirmer son rapprochement, ses amitiés envers les Kabyles qui lui manifestent beaucoup de sympathie.

    Delanoë est sur le point d’être le premier politique français par qui est venue la première baptisation d’une rue de Paris au nom d’une personnalité kabyle. Et ça sera au nom du Rebelle, Matoub Lounes. " Je veux qu’on consacre en cette année 2008, un moment très fort à un Berbère amoureux de Paris que j’ai bien connu, beaucoup apprécié et admiré. C’est Matoub Lounès. Pour son talent, sa fermeté mais aussi sa générosité, sa capacité à partager avec les autres, sa sensibilité, et pour sa gentillesse, consacrons un moment d’hommage de Paris autour du talent, du message, et aussi de notre fidélité à cet homme mort en aimant passionnément la liberté ", déclarait solennellement le maire de Paris sur le sujet lors de la cérémonie officielle tenue en l’honneur des Berbères de France à l’occasion du nouvel an amazigh.

    C’était en pleine campagne électorale. Depuis, les élections sont passées.

    Delanoë a gagné. Et visiblement ça ne l’a pas changé. Cette semaine encore, il a réaffirmé son intention de consacrer un mois de juin plein pour la commémoration du dixième anniversaire de la mort du chantre. Il veut " un juin dédié à Matoub à Paris " avec diverses manifestations au programme en collaboration avec le Mouvement associatif berbère.

    Des fêtes commémoratives, des rencontres débats, des expositions,…bref un calendrier assez riche en festivités qui devrait s’étaler le long de ce mois de juin à nos portes. Avec un Moment historique projeté vraisemblablement pour le 25ème jour (date anniversaire de l’assassinat du chanteur) et qui verra une rue de Paris porter le nom de Matoub Lounès.

    Sans qu’une voix officielle ne l’indique pour l’instant de manière tranchée mais il se murmure déjà ici et là que ça se fera dans le XIXème arrondissement. Delanoë tiendrait, dit-on, à procéder à son inauguration personnellement en présence de plusieurs personnalités berbères qu’il compte associer à l’évènement.
    On prête au maire de Paris des intentions de prévoir les choses en grand pour la circonstance avec un cérémonial " à la hauteur du talent de l’artiste". " C’est un projet qui me tient à cœur ", l’a répété Delanoë à chaque fois que l’occasion se présentait à lui pour évoquer le sujet. Il est désormais proche de le concrétiser. En attendant "La Maison de la culture berbère à Paris " qu’il ambitionne aussi de créer. " C’est pour les prochaines années mais il faut travailler dessus tout de suite ". Les propos sont de Delanoë qui avoue que " l’âme berbère est une partie de l’âme de Paris."

    - La depeche de Kabylie

  • #2
    algerie

    slt bonne initiative pour cet immense artiste partie trop tot sous les balles assassine halla hallamou

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    • #3
      Le probleme c'est que c'est a Paris et non pas Alger...
      Soyons ce que nous sommes.Cessons d'etre ce qu'on voudrait qu'on soit.Nous n'avons jamais été ce qu'on prétend que nous fûmes.


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      • #4
        Azul

        " Nul n’est prophète en son pays. "



        10 ans déjà ........
        “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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        • #5
          Azul l'impré

          " Nul n’est prophète en son pays. "
          Comme on dit en derja: Qoul'ha ou aawd'ha


          Il y a aussi Fadhma n'Soumer qui a une histoire homologue bientot en France y aura des rues qui porteront le noms de tous nos martyrs pendant qu'en Algerie on construit des cité avec des noms à la : 130 logements...

          C'est a se frapper la tete contre le mur
          Soyons ce que nous sommes.Cessons d'etre ce qu'on voudrait qu'on soit.Nous n'avons jamais été ce qu'on prétend que nous fûmes.


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          • #6
            Il finira président Delanoë.

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            • #7
              Excellente initiative pour ce grand Monsieur de la chanson Kabyle, assassiné par des lâches!
              Paix à son âme!
              "Je déteste les victimes quand elles respectent les bourreaux". Jean-Paul Sartre

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              • #8
                Le probleme c'est que c'est a Paris et non pas Alger...
                et oui c'est bien le problème ...
                Ma d lebher asma'aa yeqqar, Tamazight assen a tt-nag°i ... (Quand la mer sera devenue désert, ce jour-là nous refuserons tamazight)

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                • #9
                  Delanoë est sur le point d’être le premier politique français par qui est venue la première baptisation d’une rue de Paris au nom d’une personnalité kabyle. Et ça sera au nom du Rebelle, Matoub Lounes. " Je veux qu’on consacre en cette année 2008, un moment très fort à un Berbère amoureux de Paris que j’ai bien connu, beaucoup apprécié et admiré. C’est Matoub Lounès. Pour son talent, sa fermeté mais aussi sa générosité, sa capacité à partager avec les autres, sa sensibilité, et pour sa gentillesse, consacrons un moment d’hommage de Paris autour du talent, du message, et aussi de notre fidélité à cet homme mort en aimant passionnément la liberté ", déclarait solennellement le maire de Paris sur le sujet lors de la cérémonie officielle tenue en l’honneur des Berbères de France à l’occasion du nouvel an amazigh.
                  pour ceux qui en doutait voici l'une des preuves, nos voix comptent.....Et merrci de donner le nom d'une rue à l'un de nos MOUDJAHID car Matoub en est un, il defendait le peuple, le sien bien sur qu'il connaissait mieux mais aussi tout les Algeriens qui en avaient marre de la Hogra à qui ne cederont jamais ceux qui l'ont soutenu...................

                  Quand je pense que j'aurais pu être milliardaire en Algérie
                  Dernière modification par zwina, 30 mai 2008, 00h17.
                  Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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