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Pourquoi l’Egypte s’oppose à la Logan

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  • Pourquoi l’Egypte s’oppose à la Logan

    L’Égypte est membre de l’OMC mais elle continue de protéger son industrie.

    ........................................

    · Elle préfère favoriser ses propres chaînes de montage

    · Premier revers pour l’accord Quadra


    · Une commission mixte doit se réunir au Caire


    La Logan made in Maroc soulève une polémique qui frôle l’incident diplomatique entre le Maroc et l’Egypte. Celle-ci est catégorique et s’oppose à l’importation de cette voiture low cost fabriquée par Somaca à Casablanca. Une commission mixte devra se réunir dans les prochains jours au Caire pour tirer cette affaire au clair.
    Pourtant, ce type d’importations est explicitement programmé dans les accords Quadra liant le Maroc à l’Egypte, la Tunisie et la Jordanie.
    L’ALE d’Agadir signé, rappelons-le, par le Maroc avec ces pays est en principe en vigueur depuis avril 2007.
    Aujourd’hui, son application est presque paralysée à l’occasion des premières tentatives d’exportation à droits nuls vers l’Egypte des Logan made in Maroc.
    Signalons que les exportations vers ces pays arabes étaient un argument fort des pouvoirs publics pour plaider en faveur d’investissements dans un site compétitif de montage Logan à Casablanca. Aujourd’hui et malgré moult tractations, ce problème reste insoluble.
    Il y a deux semaines, Larbi Belarbi, PDG de Somaca, a fait le déplacement au Caire pour plaider la cause de la Logan. Des tests statiques et dynamiques ont été effectués sur place pour démontrer la fiabilité et la qualité de ce véhicule.
    Pour le constructeur, Renault Maroc, sa position est claire: «Renault garantit la qualité du produit. Preuve en est que cette voiture s’exporte très bien sur des marchés très exigeants et matures tels que l’Espagne et la France». C’est le meilleur argument qui puisse exister, lequel est en passe de devenir un gage de qualité du made in Maroc.
    Quant au problème lié à l’export vers l’Egypte, le management de Renault estime qu’il relève plutôt des accords signés à Agadir et de la compétence du ministère de tutelle.
    De l’avis d’un professionnel du secteur automobile proche de ce dossier, ce n’est pas tant la fabrication au Maroc ou l’argument qualité qui sont invoqués par les Egyptiens. Mais plutôt une mesure protectionniste pour «défendre les intérêts des 6 à 7 unités de montage local que compte le marché égyptien». A elles seules, ces chaînes de montage se départagent un marché jusque-là surprotégé à hauteur de 40.000 unités chacune.
    C’est dire que le lobbying des six chaînes de montage made in Egypte est tellement fort qu’il a fini par rallier la position officielle du pays des pharaons.
    «A la limite, la décision politisée des Algériens d’importer des Logan de Roumanie au lieu du voisin de l’ouest se comprend. Mais la position égyptienne est tout sauf cohérente», poursuit une source proche de Somaca.
    A noter au passage que l’Egypte (70 millions d’habitants) compte avec un marché de 60.000 voitures neuves par an.
    El Nasr Automotive Manufacturing Company est l’un des plus importants constructeurs locaux depuis 1960. Il fabrique sous licence la marque Fiat Shahine dans l’usine de Helwane.
    La seule entreprise opérant dans l’automobile et dont les capitaux sont étrangers est Nissan. D’autres marques sont présentes telles que BMW, Mitsubishi, Fiat, Peugeot, Mercedes, BMW, Citroën, Hyundai… Elles bénéficient de droits de douane avantageux sur le CKD.
    Selon un expert, les conditions actuelles de qualité et de prix en Egypte ne permettent pas d’exporter vers ce marché extrêmement protégé. La politique du gouvernement, qui vise à réduire la dépendance vis-à-vis de l’étranger, favorise amplement la production locale.
    Le protectionnisme égyptien est allé loin, à telle enseigne qu’il vient de repousser le démantèlement tarifaire, dans le cadre de ses accords avec l’UE, jusqu’à l’an… 2016.
    Le rejet de la Logan se justifierait aussi par cette décision. Car «en Egypte, l’on reproche au Maroc de vouloir introduire des produits européens indirectement via l’accord Quadra», signale un expert dans le secteur automobile. La faible valeur ajoutée des composants locaux pâtira inéluctablement des standards Logan.
    Le principal enjeu est là. Car l’Egypte compte préserver les parts de son marché domestique. Mieux, dans l’automobile, ses ambitions consistent à développer une industrie locale à même d’approvisionner le juteux marché du Moyen-Orient. Forte de sa situation géographique, l’Egypte compte, au-delà de la capacité de développement de sa zone, jouer le rôle de plateforme entre son espace et l’Asie.



    Protectionnisme



    Forte d’un parc roulant de 2,9 millions de véhicules, l’Egypte a sa propre conception de la politique économique et industrielle. Le mot d’ordre est de réduire le maximum possible la dépendance vis-à-vis de la production étrangère et, par ricochet, favoriser le tissu local. Une démarche protectionniste qui se décline à travers la «limitation des importations de véhicules avec l’instauration de pics tarifaires sur l’import CBU et le resserrement de la réglementation à l’importation.
    Autre particularité, l’encouragement de la production locale avec une législation visant de maximiser le taux d’intégration local, passé à 45% contre 40% auparavant. Du coup, les droits de douane sont dégressifs au fur et à mesure que la part égyptienne augmente.

    Amin RBOUB

    http://www.leconomiste.com/article.html?a=86345

  • #2
    Pourquoi l’Egypte s’oppose à la Logan

    Pourquoi l’Egypte s’oppose à la Logan · Elle préfère favoriser ses propres chaînes de montage

    · Premier revers pour l’accord Quadra


    · Une commission mixte doit se réunir au Caire


    La Logan made in Maroc soulève une polémique qui frôle l’incident diplomatique entre le Maroc et l’Egypte. Celle-ci est catégorique et s’oppose à l’importation de cette voiture low cost fabriquée par Somaca à Casablanca. Une commission mixte devra se réunir dans les prochains jours au Caire pour tirer cette affaire au clair.
    Pourtant, ce type d’importations est explicitement programmé dans les accords Quadra liant le Maroc à l’Egypte, la Tunisie et la Jordanie.
    L’ALE d’Agadir signé, rappelons-le, par le Maroc avec ces pays est en principe en vigueur depuis avril 2007.
    Aujourd’hui, son application est presque paralysée à l’occasion des premières tentatives d’exportation à droits nuls vers l’Egypte des Logan made in Maroc.
    Signalons que les exportations vers ces pays arabes étaient un argument fort des pouvoirs publics pour plaider en faveur d’investissements dans un site compétitif de montage Logan à Casablanca. Aujourd’hui et malgré moult tractations, ce problème reste insoluble.
    Il y a deux semaines, Larbi Belarbi, PDG de Somaca, a fait le déplacement au Caire pour plaider la cause de la Logan. Des tests statiques et dynamiques ont été effectués sur place pour démontrer la fiabilité et la qualité de ce véhicule.
    Pour le constructeur, Renault Maroc, sa position est claire: «Renault garantit la qualité du produit. Preuve en est que cette voiture s’exporte très bien sur des marchés très exigeants et matures tels que l’Espagne et la France». C’est le meilleur argument qui puisse exister, lequel est en passe de devenir un gage de qualité du made in Maroc.
    Quant au problème lié à l’export vers l’Egypte, le management de Renault estime qu’il relève plutôt des accords signés à Agadir et de la compétence du ministère de tutelle.
    De l’avis d’un professionnel du secteur automobile proche de ce dossier, ce n’est pas tant la fabrication au Maroc ou l’argument qualité qui sont invoqués par les Egyptiens. Mais plutôt une mesure protectionniste pour «défendre les intérêts des 6 à 7 unités de montage local que compte le marché égyptien». A elles seules, ces chaînes de montage se départagent un marché jusque-là surprotégé à hauteur de 40.000 unités chacune.
    C’est dire que le lobbying des six chaînes de montage made in Egypte est tellement fort qu’il a fini par rallier la position officielle du pays des pharaons.
    «A la limite, la décision politisée des Algériens d’importer des Logan de Roumanie au lieu du voisin de l’ouest se comprend. Mais la position égyptienne est tout sauf cohérente», poursuit une source proche de Somaca.
    A noter au passage que l’Egypte (70 millions d’habitants) compte avec un marché de 60.000 voitures neuves par an.
    El Nasr Automotive Manufacturing Company est l’un des plus importants constructeurs locaux depuis 1960. Il fabrique sous licence la marque Fiat Shahine dans l’usine de Helwane.
    La seule entreprise opérant dans l’automobile et dont les capitaux sont étrangers est Nissan. D’autres marques sont présentes telles que BMW, Mitsubishi, Fiat, Peugeot, Mercedes, BMW, Citroën, Hyundai… Elles bénéficient de droits de douane avantageux sur le CKD.
    Selon un expert, les conditions actuelles de qualité et de prix en Egypte ne permettent pas d’exporter vers ce marché extrêmement protégé. La politique du gouvernement, qui vise à réduire la dépendance vis-à-vis de l’étranger, favorise amplement la production locale.
    Le protectionnisme égyptien est allé loin, à telle enseigne qu’il vient de repousser le démantèlement tarifaire, dans le cadre de ses accords avec l’UE, jusqu’à l’an… 2016.
    Le rejet de la Logan se justifierait aussi par cette décision. Car «en Egypte, l’on reproche au Maroc de vouloir introduire des produits européens indirectement via l’accord Quadra», signale un expert dans le secteur automobile. La faible valeur ajoutée des composants locaux pâtira inéluctablement des standards Logan.
    Le principal enjeu est là. Car l’Egypte compte préserver les parts de son marché domestique. Mieux, dans l’automobile, ses ambitions consistent à développer une industrie locale à même d’approvisionner le juteux marché du Moyen-Orient. Forte de sa situation géographique, l’Egypte compte, au-delà de la capacité de développement de sa zone, jouer le rôle de plateforme entre son espace et l’Asie.

    Protectionnisme

    Forte d’un parc roulant de 2,9 millions de véhicules, l’Egypte a sa propre conception de la politique économique et industrielle. Le mot d’ordre est de réduire le maximum possible la dépendance vis-à-vis de la production étrangère et, par ricochet, favoriser le tissu local. Une démarche protectionniste qui se décline à travers la «limitation des importations de véhicules avec l’instauration de pics tarifaires sur l’import CBU et le resserrement de la réglementation à l’importation.
    Autre particularité, l’encouragement de la production locale avec une législation visant de maximiser le taux d’intégration local, passé à 45% contre 40% auparavant. Du coup, les droits de douane sont dégressifs au fur et à mesure que la part égyptienne augmente.

    Amin RBOUB

    L'economiste
    « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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    • #3
      Les arabes resterons toujours des arabes

      Des tricheurs qui ne voient que le bout de leurs nez, aucune vision,

      Le Maroc a joué le jeu en sacrifiant le secteur du riz de la plaine du Gharb a cause des importations egyptiennes,

      Ce fut la cas avec les émiratis qui ont voulu exporter du lait vers le Maroc comme étant un produits emiratis alors que c du lait neozealandais avec de l'eau emirati!!!

      la VA est loin d'attendre les 40% pourtant la chambre de commerce emiratis a donné son certificat d'origine

      Tous des tricheurs
      .
      .
      ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
      Napoléon III

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      • #4
        Quant au problème lié à l’export vers l’Egypte, le management de Renault estime qu’il relève plutôt des accords signés à Agadir et de la compétence du ministère de tutelle.

        pas cons les egyptiens?
        « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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        • #5
          le regime egyptien et tellement faible qu'il devient otage des groupe economique locale .
          a quoi sert de signet des accord avec des arabes s'il ne le respecte pas.
          mais bon la logan s'exporte en france et en espagne ,en afrique surtout ,pour l'egypte faudrait denoncé leur attitude a lOMC

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          • #6
            maintenant c'est au Maroc d'assumer ces responsabilité.

            au lieu de signer des accords a plusieurs, pourquoi ne pas signer des accords avec un seul etat a la fois ?

            genre accord Maroc égypte avec des secteurs bien précis comme ça y 'aura pas de problème .

            accord Maroc tunisie pareil.

            accord Maroc Jordanie ......ect.....EcT.....

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            • #7
              et doit prendre des mesures de réciprocité envers les pays qui ne respecte pas les accords signer.

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              • #8
                «A la limite, la décision politisée des Algériens d’importer des Logan de Roumanie au lieu du voisin de l’ouest se comprend.
                c'est une honte !!!
                Everyone thinks of changing the world, but no one thinks of changing himself

                Commentaire


                • #9
                  et doit prendre des mesures de réciprocité envers les pays qui ne respecte pas les accords signer.
                  ben non, jsutement l'egypte respecte les accrords. Ils ont juste bien négocié.
                  « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

                  Commentaire


                  • #10
                    Citation:
                    «A la limite, la décision politisée des Algériens d’importer des Logan de Roumanie au lieu du voisin de l’ouest se comprend.
                    c'est une honte !!!
                    ya essi freedossa c'est pas l'algérie autant qu'etat qui importe les voitures on est plus en air du marché socialiste .c'est relnault algérie qui décide d'ou importer ça logan son DG en algerie n'est méme pas algerien pour accuser l'algérie de favoriser la logan roumaine.

                    Commentaire


                    • #11
                      Pourquoi l’Egypte s’oppose à la Logan
                      C'est ce qu'on appelle la fraternité arabe.


                      Plutôt l'hypocrisie arabe
                      Lorsqu'il y a dix pas à faire vers quelqu'un, neuf n'est que la moitié du chemin.

                      Commentaire


                      • #12
                        C'est ce qu'on appelle la fraternité arabe.


                        Plutôt l'hypocrisie arabe
                        Plutot la médiocrité de la négociation marocaine. OK c'est une petite uisne de montage à taux d'intégration tres faible mais ils auraient du prevoir que renault allait faire une grande usine de montage qui vise un taux d'intégration un peu plus élevé. A moins que cette visibilité renault ne l'ai pas communiqué au maroc


                        Un chose est sure les egyptiens ont lié dans leur négociations avec les marocains le fait que la fabrique de casa c'est essentiellement un produit européen (à cause du taux d'intégration) et lui appliqué à juste titre le même "tarif" que les voitures frabriquées en europe.

                        Aves-vous compris?

                        En tous les cas C'est dans le baba.. bonjour la renégociations des accords.
                        « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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                        • #13
                          Ok Bledard et merci bien
                          Lorsqu'il y a dix pas à faire vers quelqu'un, neuf n'est que la moitié du chemin.

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