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L'Algérie exporte des fruits et légumes vers l’Europe

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  • L'Algérie exporte des fruits et légumes vers l’Europe

    Le ministre du commerce, El Hachemi Djaaboub, a présidé jeudi à Oued N’dja, dans la wilaya de Mila, une cérémonie symbolique de lancement d'une opération d’exportation de 10,5 tonnes d’abricots et de 4,5 tonnes de poivrons et de petits pois frais en direction de marchés européens.

    Le ministre du Commerce a fait part, à cette occasion, de sa satisfaction quant à la conformité en matière d’emballage et de présentation des produits agricoles que les agriculteurs de la région proposent à l’exportation, dont des oignons, des escargots et autres fruits et légumes frais. M. Djaaboub a souligné à cet égard que les produits agricoles algériens sont concurrentiels pour peu que toute l’attention nécessaire leur soit accordée.
    «L’Etat continuera à encourager et à soutenir toutes les initiatives d’exportations hors hydrocarbures», a encore affirmé le ministre du Commerce, avant de recevoir des explications des opérateurs quant à l’exportation «prochaine», à partir de la wilaya de Mila, d’autres produits agricoles «bio» pour une valeur de 84.000 euros. Avant de quitter Oued N’dja, El Hachemi Djaaboub a présidé une cérémonie de distribution de 19 locaux à usage professionnel, sur les 50 déjà réalisés dans cette localité, à de jeunes attributaires qualifiés et sans emploi.

    La tomate algérienne aux USA

    A Mila, le ministre du commerce a donné ensuite le coup d’envoi d’une «caravane» de wilaya initiée dans le but de mener une campagne de sensibilisation autour de la protection du consommateur à la veille de la saison estivale. M. Djaaboub avait auparavant visité, au sud de la wilaya, des unités de production, dont une laiterie privée, à Oued Athmania, d’une capacité de production annuelle d’un million de litres de lait, qui s’apprête à mettre en service une chaîne de fabrication de 2.000 kg/jour de fromage de type «camembert».

    A Chelghoum Laïd, le ministre, après avoir visité un centre enfûteur de gaz butane d’une capacité de 1.890 bouteilles/ jour, s’est rendu au complexe agroalimentaire «Oucherif», employant 90 personnes, qui produit plusieurs types de conserves dont 6 tonnes/heure de concentré de tomates. Ce complexe a récemment exporté, selon les indications fournies au ministre, 20 tonnes de concentré de tomates et de «harissa» vers le Canada et les Etats-Unis d’Amérique.

    Le marché de gros des fruits et légumes de Chelghoum Laïd a également fait l’objet d’une inspection de M. Djaaboub qui a invité les communes disposant de ce type d’infrastructures commerciales, à consacrer une partie des recettes des loyers à l’aménagement et à la maintenance des lieux.
    Dans ce contexte, selon les explications fournies au ministre, le marché de gros de Chelghoum Laïd (6 hectares), qui a une vocation régionale, sera réhabilité et étendu sur 3 hectares supplémentaires au moyen d’une enveloppe financière de 100 millions de dinars.

    Constitué de 212 espaces commerciaux, ce marché qui a fait l’objet, en 2008, d’une adjudication pour 190 millions de dinars, reçoit quotidiennement 600 opérateurs, a-t-on indiqué. El Hachemi Djaaboub devait, au terme de sa visite de travail dans la wilaya de Mila, poser la 1ère pierre de la nouvelle direction du commerce avant de présider une séance de travail avec les autorités locales et les cadres de son secteur.

    Nawel. A (Le financier)


  • #2
    La politique agricole mise en place commence a donnez ses fruits.....et
    legumes.

    Cela est tres prometteur pour un debut

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    • #3
      Il faut que les algeriens établis en Europe et particulierement en France achetent ces produits algeriens pour encourager les exportateurs.

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      • #4
        Il faut que les algeriens établis en Europe et particulierement en France achetent ces produits algeriens pour encourager les exportateurs.

        Tres bonne idée , mais les trouver ou ,ces produits ?
        Faute de grives , nous mangeons des Merles

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        • #5
          On voit que ça bouge un peu. C'est encourageant.
          Petit à petit, lentement mais sûrement, les exportations de fruits et légumes algériens vont exploser !
          fellaoucen : Je te rejoins, il faut que les algériens établis à l'étranger et qui sont dans le domaine favorisent le produit algérien. Pour en connaitre quelques-uns, ils le feront. Même les professionnels du secteur, étrangers, vont être très attentifs car le produit algérien est de très bonne qualité.
          La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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          • #6
            La charrue et le boeuf

            Mouais, qu'ils parviennent deja a satisfaire la demande nationale, de maniere reguliere et durable, on verras apres pour l'export vers la Lune.
            "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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            • #7
              Salut Harrachi
              Rien n'empêche de faire de l'export, meme si l'autosuffisance n'est pas atteinte, ne serait-ce que pour acquerir une certaine experience et le jour ou la production sera abandante, on aura un mecanisme bien rodé.

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              • #8
                Exactement, pas besoin de produire pour exporter, rien n'empêche l'importation en vrac, le reconditionement et la réexportation, tant qu'il y a du profit, c'est bien ce que font nos amis tunisiens avec les dattes algériennes.
                Dernière modification par zek, 31 mai 2008, 16h34.
                Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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                • #9
                  la tomate marocaine n'a qu'a bien se tenir! Rana djayinn.

                  Il ya effectivement de la place pour exporter des produits frais: relance de le l'agriculture gace au PNDA et les efforts en terme de productivité et de qualité pour obeir au cahier des charges de l'exportateur. d'autrepart avec un baril proche des 200$ il est aberrant de faire venir, en europe, des haricots du kenya ou du Mexique lorsque l'algérie peut profiter de la proximité du plus grand marché de consommation au monde.

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                  • #10
                    Mille bravo

                    Teres encouragente initiative ,il se trouvera toujours ceux qui ne feront que CRITIQUER , avec ceux la je ne veux meme pas polémiquer

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                    • #11
                      @Fellaoucen

                      Bonjour,

                      Salut Harrachi, Rien n'empêche de faire de l'export, meme si l'autosuffisance n'est pas atteinte ...

                      Ah bon ? Tu trouve normal qu'un pays exporte quelque chose puis le rachete apres pour satisfaire ses besoins ?!

                      ... ne serait-ce que pour acquerir une certaine experience et le jour ou la production sera abandante, on aura un mecanisme bien rodé.

                      Il n'y a aucune experience a acquerir allons ! Tu as une marchandise, il y'a un marche international, de la meme maniere que tu achete aujourd'hui tu vendra demain.

                      Enfin bref, je n'ai pas dis qu'il ne fallais pas exporter, c'est juste que je n'aime pas les fanfaronades glorifiantes, preferant le travail et la discretion. A mon avis c'est mieux.
                      "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                      • #12
                        l'autosuffisance est une chose , la securité alimentaire est une autre, aucun pays au monde n'est autosuffisant pour son alimentation à 100% , seulement le deficit en certains produits est couvert par l'excedent qu'il exporte ds d'autres produits , on doit aussi definir les produits strategiques et ceux qui ne le sont pas , etre dependant à 80 % pour les cereales et exporter des tomates et des oranges est une abberation dangereuse ..tt ces questions sont prises en compte lors de l'etablissement d'une politique agricole d'un pays , quelle agriculture voulons vnous pour quels objectifs ..delà decoulera les choix a faire, les decisions a prendre ..
                        l'export des fruits et legumes en algerie est une necessité pour l'avenir mais pas une urgence a mon sens , l'urgence est de baisser la facture des cereales, du lait , et de l'aliment pour betail en premier lieux, baisser cette facture de moitier sur 10 ans par exemple est une decision strategique , gagner 2 ou 3 milliards de dollars sur la facture d'importation est une independance financiere mais surtt politique pour le pays ..
                        Qd à l'exportation des fruits et legumes on a abordé le sujet , c'est un travail de professionels , ça ne s'invente pas du jour au lendemain, ce ne sont pas ces operations ponctuelles et surtt tres tres limitées qui veulent dire qque chose .. pour etre present sur le marché international il faut etre solide , il faut avoir une agriculture qui produit en quantité et en qualité et surtt en continuité , exemple vous vendez cette année 1000 t de tomate , on vous decouvre sur le marché l'an,néeprochaine on vous demande 2000 tonnes ,il se trouve que chez nous aucune logistique , aucune organisation n'encadre les agriculteurs pour savoir ce qu'ils font , encore moins pour les faire travailler ds un cadre organiser ..
                        un exemple , Rien que ce matin j'abordais avec un amis agriculteur a blida l'histoire des milliers d'hectares de pechers qu'on a planté il ya deux ou trois ans , ds trois ans la peche sera nvendable en algerie ,pkoi on tt planté en pecher? parceque le pecher est facile a produire comparativement avec d'autres especes ,comme l'oranger que tt le monde fuie a cause des frais enormes qu'il faut pour l'entretenir , le pecher entre en pleine production ds les deux trois années , l'oranger ne devient rentable qu'apres 10 ans , du coup des milliers d'Ha en peche , les exporter ?il faut d'abord que l'etat sait qu'on les a planté ces milliers d'HA ce n'est pas le cas , ds 3 ans , le marcher de la peche national innondé , la crise , pendant deux ou trois ans consecutifs et on se mettra a arracher le pecher pour planter qque chose qui deviendra rare entretemps , exemple le poirier celà fait 4 a 5 année qu'on ne le plante plus en algerie , il devient sensible a certaines maladies , (thrips , cecedomie), ds 5 ans y'aura plus de poires en algerie devenant tres cheres on va planter par milliers d'Ha de poirier .. ainsi de suite ...

                        la solution? une administration agricole forte , bien dotée en moyens humains et materiel , une boite algerienne etatique pour les fruits et legumes , avec des bureaux a l'etranger,pour faire la promotion du fruit algerien ds les foires , ,les marchés ..etc .. il doit etablir des contrats avec des agriculteurs algeriens sur la base d'un cahier des charges , l'etat doit instituer un organisme de certification phytosanitaire .. la creation de quais export vert ds nos ports .. etc .. un travail de pres de 10 ans en somme .
                        en verité ...en verité... je vous le dis .. si un grain de blé tombe en terre et ne meurt pas ,il restera seul , mais s'il meurt ,il donnera beaucoup de fruits . evangile

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                        • #13
                          l´export made in Algeria

                          Re

                          Au temp de la France l´Algerie etait un des plus grand exportateur du vin dans le monde , et le vin algerien avait une bonne réputation dans le monde un exemple le CHABLI ( vin rouge et blanc ) .

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                          • #14
                            le marché du vin ds le monde a totalement changé , meme si l'algerie avait continué a produire du vin comme elle le faisit juste apres l'independance son vin ne trouverait pas preneur , ou alors il sera difficilement vendable , le cru algerien d'alors etait un vin de large consommation , on produisait qque chose comme 2 millions d'hectolitres, on ne produit actuellement que qques centaines de milliers , et la production est en baisse , le marché mondiale demande des crus de luxe ,obtenus a partir de cepages faits de nouvelles varietés , les cepages qui constituaient la vigne algerienne sont complettement abandonnées ds le monde , le cinçault, carignant,.. la vinification a evolué , les caves sont automatisés .;etc .. le peu de vigne de cave qui reste a l'ouest est entrain de disparaitre , on tente de la remplacer par la vigne de table meme là la chose est difficile la vigne demande bcp de main d'oeuvre , et nos jeunes ne veulent pas travailler la terre . un coup d'oeil sur L'ONCV
                            en verité ...en verité... je vous le dis .. si un grain de blé tombe en terre et ne meurt pas ,il restera seul , mais s'il meurt ,il donnera beaucoup de fruits . evangile

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                            • #15
                              Envoyé par viking 65
                              Au temp de la France l´Algerie etait un des plus grand exportateur du vin dans le monde
                              En cherchant sur Google, du temps de la France, j'ai relevé qu'il y avait entre 14 et 15 millions d'oliviers en Algérie, et que le département de Constantine en produisait à lui seul 1 millions de quintaux, l'Algérie était un grand exportateur d'huile d'olive bien avant l'arrivée des français. Je fais abstraction des fruits et des légumes. Mais que s'est-il passé ?
                              Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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