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L'Inde a annoncé vendredi avoir enregistré une croissance de son produit intérieur brut de 9% sur un an au cours de son année budgétaire 2007-2008, un taux meilleur que prévu, mais le taux d'inflation atteint désormais 8%, à un an des élections générales.
En mars, le gouvernement avait annoncé qu'il tablait sur une croissance de 8,7% pour l'exercice 2007-2008 (clos fin mars 2008), en baisse par rapport à l'année 2006-2007 durant laquelle l'économie avait crû de 9,6%, soit sa plus forte croissance depuis 1989.
Ces chiffres placent l'Inde juste derrière la Chine, qui a connu une croissance de 10,6% sur un an au premier trimestre 2008, après avoir progressé de 11,4% en 2007, soit une croissance à deux chiffres pour la cinquième année consécutive.
Au quatrième trimestre 2007-2008, la croissance du PIB indien a atteint 8,8%, alors que les taux d'intérêt, à leur plus haut depuis six ans, ont freiné la demande et l'investissement.
"Malgré la hausse du prix des matières premières et du pétrole et les turbulences du marché financier (...) l'Inde a été capable d'atteindre une croissance de 9% pour la troisième année d'affilée", s'est réjoui le ministre des Finances Palaniappan Chidambaran.
"L'Inde est l'un des pays d'Asie où nous ne nous attendions pas à une croissance supérieure aux prévisions", a indiqué Rajeev Malik, analyste chez JP Morgan, qui a qualifié la performance de "pas mauvaise à tous les niveaux".
Mais selon lui, ce bon résultat pourrait pousser la Banque centrale indienne à resserrer sa politique monétaire en relevant ses taux d'intérêt. "Le risque est que cela se produise plus tôt et de façon plus agressive que prévu", a-t-il ajouté.
Mais poussée par la hausse du prix des produits alimentaires, l'inflation s'est établie à 8,1% sur un an pour la semaine achevée le 17 mai, contre 7,82% la semaine précédente, selon les derniers chiffres officiels, suscitant l'inquiétude du gouvernement dirigé par le Parti du Congrès, à un an des élections législatives de mai 2009.
Le niveau d'inflation est "inquiétant", a estimé le ministre des Finances, promettant que le gouvernement allait "faire de son mieux pour la contenir, l'endiguer et inverser le mouvement". Il a cependant précisé qu'il n'existait pas de "réponses immédiates".
La croissance du PIB indien avait ralenti à 8,4% en glissement annuel au troisième trimestre 2007-2008, en recul par rapport à la même période de l'année précédente où elle avait atteint 9,1%.
Ce ralentissement est attribué aux efforts entrepris pour limiter la hausse des prix et à l'appréciation de la roupie par rapport au dollar américain qui a nui aux exportations.
En Inde, les statistiques sont calculées sur des exercices budgétaires décalés et non sur des années calendaires. Le dernier trimestre 2007-2008 correspond donc au premier trimestre 2008.
Les analystes prévoient un nouveau ralentissement de la croissance sur l'année budgétaire en cours, à un niveau compris entre 7 et 8%, la banque centrale continuant à lutter contre les tendances inflationnistes.
Le pessimisme est alimenté par les chiffres de la production industrielle qui n'a progressé que de 3% en mars, soit son plus mauvais résultat depuis six ans.
Le Parti du Congrès, à un an des élections générales, a subi un revers la semaine dernière lors des élections provinciales dans l'Etat du Karnataka (Sud). Ce vote a été analysé comme une réaction contre la hausse des prix.
source : AFP
En mars, le gouvernement avait annoncé qu'il tablait sur une croissance de 8,7% pour l'exercice 2007-2008 (clos fin mars 2008), en baisse par rapport à l'année 2006-2007 durant laquelle l'économie avait crû de 9,6%, soit sa plus forte croissance depuis 1989.
Ces chiffres placent l'Inde juste derrière la Chine, qui a connu une croissance de 10,6% sur un an au premier trimestre 2008, après avoir progressé de 11,4% en 2007, soit une croissance à deux chiffres pour la cinquième année consécutive.
Au quatrième trimestre 2007-2008, la croissance du PIB indien a atteint 8,8%, alors que les taux d'intérêt, à leur plus haut depuis six ans, ont freiné la demande et l'investissement.
"Malgré la hausse du prix des matières premières et du pétrole et les turbulences du marché financier (...) l'Inde a été capable d'atteindre une croissance de 9% pour la troisième année d'affilée", s'est réjoui le ministre des Finances Palaniappan Chidambaran.
"L'Inde est l'un des pays d'Asie où nous ne nous attendions pas à une croissance supérieure aux prévisions", a indiqué Rajeev Malik, analyste chez JP Morgan, qui a qualifié la performance de "pas mauvaise à tous les niveaux".
Mais selon lui, ce bon résultat pourrait pousser la Banque centrale indienne à resserrer sa politique monétaire en relevant ses taux d'intérêt. "Le risque est que cela se produise plus tôt et de façon plus agressive que prévu", a-t-il ajouté.
Mais poussée par la hausse du prix des produits alimentaires, l'inflation s'est établie à 8,1% sur un an pour la semaine achevée le 17 mai, contre 7,82% la semaine précédente, selon les derniers chiffres officiels, suscitant l'inquiétude du gouvernement dirigé par le Parti du Congrès, à un an des élections législatives de mai 2009.
Le niveau d'inflation est "inquiétant", a estimé le ministre des Finances, promettant que le gouvernement allait "faire de son mieux pour la contenir, l'endiguer et inverser le mouvement". Il a cependant précisé qu'il n'existait pas de "réponses immédiates".
La croissance du PIB indien avait ralenti à 8,4% en glissement annuel au troisième trimestre 2007-2008, en recul par rapport à la même période de l'année précédente où elle avait atteint 9,1%.
Ce ralentissement est attribué aux efforts entrepris pour limiter la hausse des prix et à l'appréciation de la roupie par rapport au dollar américain qui a nui aux exportations.
En Inde, les statistiques sont calculées sur des exercices budgétaires décalés et non sur des années calendaires. Le dernier trimestre 2007-2008 correspond donc au premier trimestre 2008.
Les analystes prévoient un nouveau ralentissement de la croissance sur l'année budgétaire en cours, à un niveau compris entre 7 et 8%, la banque centrale continuant à lutter contre les tendances inflationnistes.
Le pessimisme est alimenté par les chiffres de la production industrielle qui n'a progressé que de 3% en mars, soit son plus mauvais résultat depuis six ans.
Le Parti du Congrès, à un an des élections générales, a subi un revers la semaine dernière lors des élections provinciales dans l'Etat du Karnataka (Sud). Ce vote a été analysé comme une réaction contre la hausse des prix.
source : AFP
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