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La production du ciment ne connaîtra pas de pénurie cette année, contrairement aux étés passés où les prix flambaient. Après le désistement de la société Holcim pour l’exploitation de la cimenterie de Relizane, ce projet a été confié à la Sonatrach. Le ministère de l’Energie et des mines tente à chaque fois d’augmenter encore plus la production de ciment. Il essaie de réduire les pénuries afin de satisfaire les besoins croissants du pays et, éventuellement promouvoir l’exportation. Ces efforts vont absorber les pénuries. Avec l’approche de l’été et l’entrée importante des émigrés, le prix du produit en question va connaître une hausse. La construction d’un million de logements dans des délais fixés, pousse les entrepreneurs à s’approvisionner de cette matière à n’importe quel prix. Se référant aux dires de Abdelmadjid Dennouni, le représentant de l’Union générale des entrepreneurs algériens, ce matériau a toujours été au centre des spéculations. Il a nié que les entrepreneurs algériens soient responsables de la hausse des prix du ciment en Algérie. Il estime que la spéculation enregistrée dans les prix est due au manque de l’offre par rapport à la demande. Il lie cette flambée des prix au déficit de 3 millions de tonnes enregistré. Ajouté à cela la fermeture momentanée de cinq cimenteries publiques, en plus de la désorganisation qui caractérise le marché des matériaux de construction.
Dans ses récentes déclarations, Noureddine Moussa, le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, a relevé une évolution importante et brusque des prix pratiqués en matière de ciment gris, dont la production nationale couvre la totalité de la demande. Ce renchérissement des prix a été enregistré suite, notamment à l’arrêt temporaire de certaines cimenteries dont celles du Centre, de Meftah et de Sour El Ghozlane. Ces arrêts successifs ont créé une perturbation sur le marché local, provoquant une hausse des prix inégalée par le passé. Pour ce qui va avec le ciment gris, c’est-à-dire le rond à béton, sa flambée est due à l’évolution des prix à l’échelle internationale. Le sondage effectué, durant le dernier trimestre 2007 et le premier trimestre 2008, laisse apparaître une augmentation du prix des aciers à béton, tous diamètres confondus, de l’ordre de 60%. Pour la seule période, de janvier à mars 2008, le prix de l’acier rond à béton a continué d’augmenter pour atteindre, au mois de mars, les 90.000DA/tonne à Alger, Béjaïa, Annaba, Constantine, Boumerdès, El Tarf et Mila, les 100.000DA/tonne à Relizane et même les 120.000DA/tonne à Adrar, Tamanrasset, Tiaret et Naâma. Néanmoins, une baisse sensible a été enregistrée durant ces deux dernières semaines, puisqu’il est observé une tendance vers la normalité (de 90.000DA/tonne, le prix a baissé à 68.000DA/tonne). Cette spéculation doit être combattue, notamment avec la perspective de l’augmentation de la demande nationale sur le ciment.
Abbas AÏT HAMLAT - L'Expression
Dans ses récentes déclarations, Noureddine Moussa, le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, a relevé une évolution importante et brusque des prix pratiqués en matière de ciment gris, dont la production nationale couvre la totalité de la demande. Ce renchérissement des prix a été enregistré suite, notamment à l’arrêt temporaire de certaines cimenteries dont celles du Centre, de Meftah et de Sour El Ghozlane. Ces arrêts successifs ont créé une perturbation sur le marché local, provoquant une hausse des prix inégalée par le passé. Pour ce qui va avec le ciment gris, c’est-à-dire le rond à béton, sa flambée est due à l’évolution des prix à l’échelle internationale. Le sondage effectué, durant le dernier trimestre 2007 et le premier trimestre 2008, laisse apparaître une augmentation du prix des aciers à béton, tous diamètres confondus, de l’ordre de 60%. Pour la seule période, de janvier à mars 2008, le prix de l’acier rond à béton a continué d’augmenter pour atteindre, au mois de mars, les 90.000DA/tonne à Alger, Béjaïa, Annaba, Constantine, Boumerdès, El Tarf et Mila, les 100.000DA/tonne à Relizane et même les 120.000DA/tonne à Adrar, Tamanrasset, Tiaret et Naâma. Néanmoins, une baisse sensible a été enregistrée durant ces deux dernières semaines, puisqu’il est observé une tendance vers la normalité (de 90.000DA/tonne, le prix a baissé à 68.000DA/tonne). Cette spéculation doit être combattue, notamment avec la perspective de l’augmentation de la demande nationale sur le ciment.
Abbas AÏT HAMLAT - L'Expression