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Ahmed Benbitour s'exprime sur les émeutes en Algérie

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  • Ahmed Benbitour s'exprime sur les émeutes en Algérie

    « Il faut changer le système avant que le changement ne s’impose par la violence »

    L’ancien chef du Gouvernement Ahmed Benbitour explique les vagues de violence dans un entretien à El Khabar Selon lui, les vagues de colère populaire qu’a connues le pays reflètent une volonté tenace de changer le régime. Il a appelé à préparer préalablement les conditions de la transition vers une autre situation « avant que le changement ne s’impose sous des formes violentes ».

    El Khabar : Beaucoup de régions connaissent des vagues de colère violentes, qui ont occasionné des morts et des blessés, ainsi que des dommages dans les établissements. Comment expliquez-vous cela ?
    Ahmed Benbitour : Cela est regrettable, et j’appelle à la sagesse et à la prise de responsabilité. Je me rappelle que lorsque j’ai annoncé à la presse en juin 2001 une initiative pour sortir de la crise en trois étapes sur 17 ans, j’ai assuré que les évènements douloureux qu’a connus la Kabylie n’étaient que le prélude à d’autres évènements inévitables si l’on ignorait encore le danger qui menace la région. Je remarque malheureusement que personne n’est conscient du danger au niveau des responsables les plus proéminents, sept ans après ces incidents. Quant à mon explication de la série des vagues de violence, je dirais que le monde et l’Algérie connaissent des changements d’une rapidité inédite. Les citoyens algériens, surtout les jeunes sont au courant de ce qui se passe dans le pays par rapport aux autres nations. Ils aspirent à un niveau de vie et à un avenir semblable à ce qu’ils voient dans les télévisions étrangères. Les vagues de violence montrent aussi que le peuple à besoin de recouvrir sa souveraineté pour pouvoir prendre l’option adéquate afin de trouver des solutions aux problèmes des jeunes.

    El Khabar : Vous être originaires de Ghardaïa et précisément de Metlili, quelle est selon vous la raison de la propagation de la violence chez une partie des populations du Sud connues pour leur calme et leur sagesse ?
    Ahmed Benbitour : Il y a des raisons qui remontent à une époque ancienne et d’autres à la situation vécue par la wilaya, notamment la partie nord qui n’est distante que de 50 kms des puits de pétrole de Hassi R’Mel. Quant aux raisons historiques, elles sont dues à l’existence de deux courants: le courant malékite et le courant Ibadhite. Leurs adeptes ont toujours entrepris des contacts en cohabitation sans aucun heurt. Cependant, nous avons observé depuis les dernières années une diffusion de la violence verbale entre les sunnites et les chiites en dehors de l’Algérie, qui a eu ses répercussions sur les ibadites à l’intérieur. Malheureusement, les établissements qualifiés n’ont pas joué leur rôle afin d’apaiser l’atmosphère, et expliquer véritablement la pensée ibadite qui a vécu en harmonie avec le malékisme. En ce qui concerne la situation économique et sociale, sa détérioration s’explique par l’augmentation des personnes qui affluent vers la wilaya, en provenance des régions rurales de Laghouat et Djelfa, à la recherche du travail, étant donné que la région est la plus proche des puits de pétrole de Hassi R’Mel. Malheureusement, ils font face à une dure réalité qui est le chômage.

    El Khabar : Etes-vous de ce qui donnent du crédit au discours qui évoque « l’implication de la main étrangère » dans les crises du pays ?Ahmed Benbitour : Bien sûr que non ! Je n’approuve pas cette thèse, car sinon cela veut dire que l’Etat est totalement absent dans notre pays. Et puis ces incidents ont éclaté dans plusieurs régions du pays, à l’extrême-sud comme c’est le cas à Timimoune, à l’intérieur du pays, et dans le ouest à Chlef et Oran. Il y a des raisons objectives et il n’est nullement besoin de fuir en avant.

    El Khabar : Peut-on à votre avis éteindre les vagues de tension populaire, et si vous étiez au poste de responsabilité, quelles mesures prendriez-vous ?
    Ahmed Benbitour : Le changement du système est inévitable. A partir de là, il faut œuvrer au changement rapidement et préparer les conditions de sa réussite dans l’intérêt du peuple algérien ou alors le changement s’imposera par la force et le désespoir avec ce que cela comporte comme risques qui conduisent à la déviation. En ce qui me concerne, je milite pour la préparation préalable des conditions de réussite d’une initiative pour sortir de la crise.

    Source : El-Khabar
    "Je déteste les victimes quand elles respectent les bourreaux". Jean-Paul Sartre

  • #2
    il faut œuvrer au changement rapidement et préparer les conditions de sa réussite dans l’intérêt du peuple algérien ou alors le changement s’imposera par la force


    Toujours les memes discours, ils parlent de changement de systeme par la force quand ils sont a l'exterieur et le changement dans la continuite quand ils sont a l'interieur.

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    • #3
      Toujours les memes discours, ils parlent de changement de systeme par la force quand ils sont a l'exterieur et le changement dans la continuite quand ils sont a l'interieur.
      Pas en ce qui concerne Benbitour! Je rappelle qu'il est un des rares politiciens algériens à avoir démissionné quand il a vu qu'il n'était qu'un figurant!
      "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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      • #4
        ... il est un des rares politiciens algériens à avoir démissionné

        Demission a l'algerienne: Chadeli, Ghozali, Zaroual, Benflis, ..... i

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        • #5
          Demission a l'algerienne: Chadeli, Ghozali, Zaroual, Benflis, ..... i
          Oh! les mélanges!..Zéroual et Chadli... Ta cuisine est un peu trop indigeste pour moi!

          Un peu de lecture...
          Dernière modification par hben, 31 mai 2008, 18h07.
          "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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          • #6
            Hben, je n'ai pas fait de comparaison, just dit que la demission de politicien n'est pas si rare en Algerie, et que Benbitour n'est pas une exception.

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            • #7
              Toujours les memes discours, ils parlent de changement de systeme par la force quand ils sont a l'exterieur et le changement dans la continuite quand ils sont a l'interieur.
              C'est on ne peut plus vrai ! C'est dû à ce que j'appelle le girouettisme !
              La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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