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Le durcissement des conditions d’accueil et de séjour des immigrés en Europe va constituer la priorité de la présidence française de l’Union européenne qui démarre dimanche 1er juillet. Paris entend en effet proposer aux 27 États membres de l’Union une politique commune sur l’immigration, plus restrictive, et faire de cette question un thème majeur de ses six mois de présidence. L’information a été révélée jeudi par le journal britannique Financial Times. Dans un contexte où les défis qui se posent à l’Europe sont nombreux, le choix d’un tel thème pour en faire une priorité peut paraître plus que surprenant
Le même jour, l’Assemblée nationale française, dominé par le parti de Nicolas Sarkozy, a adopté un texte rendant obligatoire l’organisation d’un référendum pour tout nouveau pays adhérent à l’Union européenne. Cette disposition vise clairement la Turquie, seul pays européen à ma majorité musulmane qui aspire depuis de nombreuses années à faire partie de l’Union. Mais également tout autre pays candidat à l’entrée dans l’Union et pourquoi pas le jour venu, un pays du Maghreb'Arial',
Dans le même temps, les émissaires du président Sarkozy ont entamé une intense activité pour aller convaincre un à un les pays du sud qu’ils souhaitent voir rejoindre l’Union pour la Méditerranée (UPM), cher au président français. Et l’Algérie n’est pas le dernier de ces pays auprès duquel Paris entend déployer toute la panoplie de l’opération de charme. Après un intense ballet ministériel français à Alger, le président Bouteflika est attendu dans la deuxième quinzaine de juin en France pour une visite destinée à lui faire accepter de figurer sur la photo du sommet 13 juillet des chefs d’Etats participants à l’Union pour la Méditerranée. Peu importe les conditions et les vrais objectifs du projet
D’un coté, la France semble prôner une politique d’ouverture au bassin méditerranéen, via son projet d’Union pour la Méditerranée. De l’autre, une fermeture à l’étranger et à tout ce qu’il représente. Officiellement, l’UPM est un projet d’ouverture destiné à faire vivre ensemble dans un espace de paix et prospérité les pays de la zone Sud. Dans le même temps, la France en Europe fait tout pour se barricader.
En réalité, c’est de là vient aussi une part des réticences des Algériens à participer au sommet de Paris. Avec un argument clair : quelle confiance peut-on placer dans le président Sarkozy ? Est-il l’homme généreux qui, avec de grandes paroles, hisse la Méditerranée à un espace de vivre ensemble ou l’homme politique électoraliste qui ferme un peu plus ses frontières aux hommes et femmes du Sud ? N’est-il pas également le responsable madré qui entend assurer l’approvisionnement énergétique de l’Europe par l’Algérie à bon compte ? Alors à quel moment peut-on avoir confiance : dans celui qui prétend incarner une vision pour la Méditerranée ou celui qui agit en agent protectionniste d’une Europe repliée sur sa frilosité?
Source T S A .
Le même jour, l’Assemblée nationale française, dominé par le parti de Nicolas Sarkozy, a adopté un texte rendant obligatoire l’organisation d’un référendum pour tout nouveau pays adhérent à l’Union européenne. Cette disposition vise clairement la Turquie, seul pays européen à ma majorité musulmane qui aspire depuis de nombreuses années à faire partie de l’Union. Mais également tout autre pays candidat à l’entrée dans l’Union et pourquoi pas le jour venu, un pays du Maghreb'Arial',
Dans le même temps, les émissaires du président Sarkozy ont entamé une intense activité pour aller convaincre un à un les pays du sud qu’ils souhaitent voir rejoindre l’Union pour la Méditerranée (UPM), cher au président français. Et l’Algérie n’est pas le dernier de ces pays auprès duquel Paris entend déployer toute la panoplie de l’opération de charme. Après un intense ballet ministériel français à Alger, le président Bouteflika est attendu dans la deuxième quinzaine de juin en France pour une visite destinée à lui faire accepter de figurer sur la photo du sommet 13 juillet des chefs d’Etats participants à l’Union pour la Méditerranée. Peu importe les conditions et les vrais objectifs du projet
D’un coté, la France semble prôner une politique d’ouverture au bassin méditerranéen, via son projet d’Union pour la Méditerranée. De l’autre, une fermeture à l’étranger et à tout ce qu’il représente. Officiellement, l’UPM est un projet d’ouverture destiné à faire vivre ensemble dans un espace de paix et prospérité les pays de la zone Sud. Dans le même temps, la France en Europe fait tout pour se barricader.
En réalité, c’est de là vient aussi une part des réticences des Algériens à participer au sommet de Paris. Avec un argument clair : quelle confiance peut-on placer dans le président Sarkozy ? Est-il l’homme généreux qui, avec de grandes paroles, hisse la Méditerranée à un espace de vivre ensemble ou l’homme politique électoraliste qui ferme un peu plus ses frontières aux hommes et femmes du Sud ? N’est-il pas également le responsable madré qui entend assurer l’approvisionnement énergétique de l’Europe par l’Algérie à bon compte ? Alors à quel moment peut-on avoir confiance : dans celui qui prétend incarner une vision pour la Méditerranée ou celui qui agit en agent protectionniste d’une Europe repliée sur sa frilosité?
Source T S A .
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