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Hommage à Mohamed Dib à Paris

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  • Hommage à Mohamed Dib à Paris

    L’œuvre romanesque et poétique de Mohamed Dib a été revisitée, mercredi dans la soirée, à l’occasion d’un hommage qui lui a été rendu par plusieurs spécialistes au Centre culturel algérien de Paris.

    Aux chercheurs spécialisés dans l’œuvre "dibienne", comme Noureddine Saâdi, Nadjet Khedda et Habib Tengour, se sont joints Jeanne Leveau, qui a connu Dib à la Sorbonne, Hervé Sanson, auteur d’une thèse sur l’auteur de la Grande maison et enfin Jean-Baptiste Parra, poète et rédacteur en chef de la revue Europe qui a consacré, il y a quelques années, un numéro spécial à Dib. Jeanne Leveau a connu celui qu’elle nommait "l’homme au pull-over rouge", cet "homme discret et généreux" qui a animé un séminaire sur la littérature maghrébine, au moment où elle préparait sa thèse sur Jean Amrouche. Elle s’est attardée sur la dimension humaine de l’auteur qui "aimait, a-t-elle dit, John Steinbeck, Virginia Wolf, l’Emir Abdelkader, Mozart et la musique andalouse". L’écrivain Habib Tengour s’est surtout intéressé à la poésie de Dib, thème auquel il vient de consacrer un ouvrage récemment publié. "Dib se définit avant tout comme poète. Même dans ses romans, il y a des séquences poétiques intégrées dans la narration", a-t-il souligné, ajoutant que l’auteur de la trilogie algérienne "a travaillé dans le lyrisme d’une façon moderne". Habib Tengour s’est également penché sur la place de l’écrivain dans la société algérienne. Il a relevé que Mohamed Dib est "l’un des rares auteurs algériens qui a construit une œuvre sans pour autant disposer d’une base à partir de laquelle il a entamé son travail". L’universitaire Nadjet Khedda, considérée comme la spécialiste de l’oeuvre "dibienne", a surtout parlé de "l’aventure de la découverte de l’oeuvre de Mohamed Dib" et de "la construction d’une identité". Pour elle, "Dib est la conscience la plus claire de l’histoire de la culture algérienne moderne" et "son apport et son œuvre sont immensément universels". Nadjet Khedda a déploré "la méconnaissance de l’œuvre multiforme de Dib par un large public" car "seule sa trilogie (l’Incendie, la Grande maison et le Métier à tisser) est connue", a-t-elle ajouté. La conférencière a estimé que l’œuvre et l’auteur "partagent une même caractéristique : l’universalité" car, a-t-elle précisé, "Dib a toujours rejeté une assignation normative à identité (et) considéré que la construction d’une identité se fait avec les autres identités, avec des héritages et des apports constamment nouveaux". Notons que cet hommage s’inscrit dans le cadre de la commémoration du 5e anniversaire de la disparition de l’auteur le 2 mai 2003, à son domicile à la Celle-Saint-Cloud. Né en 1920 à Tlemcen, avant de se consacrer pleinement à sa vie d’écrivain, Dib fait mille métiers : instituteur, comptable, journaliste à Alger Républicain. Ses activités militantes irritent les autorités coloniales qui l’expulsent d’Algérie en 1959. Il s’installe alors en France et commence à construire une œuvre extrêmement fertile ramifiée en genres multiples : romans, poèmes, nouvelles, théâtre et essais.

    - Midi Libre

  • #2
    La journaliste aurait pu indiquer que la salle comptait au bas mot 10 personnes... Il est bon de parler des revers de certaines médailles. Oui, le CCA a fait un hommage, mais un hommage baclé, vite fait et passé inaperçu... le seul hommage à rendre à Dib c'est de le lire... et pas uniquement la trilogie, mais Ombre Gardienne, Omnéros, Cours sur la rive sauvage, le désert sans détour Laezza... etc, etc, il y a tant à lire et à relire...
    Dernière modification par absent, 03 juin 2008, 16h18.

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    • #3
      Zyriab

      Le CCA ne fait de tord qu'à sa notoriété, si notoriété il y a.

      Dib n'a nul besoin de cérémonie expéditive, son œuvre se charge de lui rendre hommage.

      “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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      • #4
        Il y a pourtant notoriété à se nommer: Centre culturel.. Il s'agit, dès lors, d'un lieu bouillonant de culture, acteur de la culture, agent de la culture, moteur de la culture....etc, etc...

        Et quand, en plus, de surcroit, suit ... Algérien, cela convoque les cultures, les arts, les livres, les chants, les artistes, les acteurs... etc, etc...

        Carpe Diem

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        • #5
          Monsieur Zyriab,


          Les détails, de qui y avait, n'intéresse pas du tout les humbles mortels que nous pouvons être!

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