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Présidentielle US: une demi-voix pour la Floride et le Michigan
(ats / 01 juin 2008 02:38)
Le Parti démocrate a annoncé samedi que les délégués de Floride et du Michigan disposeront chacun d'une demi-voix lors de la convention nationale du parti, à la fin août. Cette décision constitue un nouveau coup dur pour Hillary Clinton.
A l'unanimité, les 27 membres d'un comité chargé d'établir les règles de fonctionnement du parti ont approuvé le compromis soutenu par Barack Obama. Ils ont rejeté la proposition de la sénatrice de New York, qui avait plaidé pour que la totalité des délégués puissent siéger lors de la convention.
La sénatrice de New York pourra encore contester la décision de samedi, qui réduit encore ses chances de regagner le terrain perdu sur Barack Obama dans la course à l'investiture démocrate à la Maison blanche.
Le comité s'est réuni samedi dans un hôtel de Washington pour étudier le cas des délégués des Etats de Floride et du Michigan,sanctionnés pour avoir organisé des primaires en janvier, au mépris des règles du parti national. Aucun candidat n'y avait fait campagne, et le nom de M. Obama n'apparaissait pas sur les bulletins de vote au Michigan. Hillary Clinton avait remporté les deux consultations.
La décision a provoqué des cris de colère des partisans de la sénatrice de New York et les viva des manifestants soutenant Barack Obama qui avaient envahi la salle de réception de l'hôtel. "Denver, Denver", scandaient les partisans de Mme Clinton pour l'exhorter à continuer la bataille jusqu'à la convention nationale du parti qui se tiendra dans cette ville du 25 au 28 août.
Harold Ickes, conseiller de Clinton et membre du comité, a estimé que "ce n'était pas le meilleur chemin vers l'unité du parti". Certains responsables ont fait valoir que ce choix pourrait se retourner contre les démocrates lors de l'élection présidentielle face au républicain John McCain.
(ats / 01 juin 2008 02:38)
Le Parti démocrate a annoncé samedi que les délégués de Floride et du Michigan disposeront chacun d'une demi-voix lors de la convention nationale du parti, à la fin août. Cette décision constitue un nouveau coup dur pour Hillary Clinton.
A l'unanimité, les 27 membres d'un comité chargé d'établir les règles de fonctionnement du parti ont approuvé le compromis soutenu par Barack Obama. Ils ont rejeté la proposition de la sénatrice de New York, qui avait plaidé pour que la totalité des délégués puissent siéger lors de la convention.
La sénatrice de New York pourra encore contester la décision de samedi, qui réduit encore ses chances de regagner le terrain perdu sur Barack Obama dans la course à l'investiture démocrate à la Maison blanche.
Le comité s'est réuni samedi dans un hôtel de Washington pour étudier le cas des délégués des Etats de Floride et du Michigan,sanctionnés pour avoir organisé des primaires en janvier, au mépris des règles du parti national. Aucun candidat n'y avait fait campagne, et le nom de M. Obama n'apparaissait pas sur les bulletins de vote au Michigan. Hillary Clinton avait remporté les deux consultations.
La décision a provoqué des cris de colère des partisans de la sénatrice de New York et les viva des manifestants soutenant Barack Obama qui avaient envahi la salle de réception de l'hôtel. "Denver, Denver", scandaient les partisans de Mme Clinton pour l'exhorter à continuer la bataille jusqu'à la convention nationale du parti qui se tiendra dans cette ville du 25 au 28 août.
Harold Ickes, conseiller de Clinton et membre du comité, a estimé que "ce n'était pas le meilleur chemin vers l'unité du parti". Certains responsables ont fait valoir que ce choix pourrait se retourner contre les démocrates lors de l'élection présidentielle face au républicain John McCain.