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Colloque sur la communauté algérienne établie à l'étranger

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  • Colloque sur la communauté algérienne établie à l'étranger

    Comme à son habitude, le pouvoir reste fermé dans sa clientèle.

    Notre communauté que j'ai rencontrée tout au long de la semaine ignorait jusqu'à l'existense de ce colloque.

    Comment fonfaronner dans la presse alors que la grande majorité de cette communauté établie à l'étranger, en France notamment, n'a même pas entendu parler de ce colloque ?

    Il est plus que urgent que le système, avec ses méthodes, change.

    M. Abdelhamid Si Afif, président de la commission des affaires étrangères, de la coopération et de l’émigration de l’Assemblée populaire nationale (APN) a animé, hier, une conférence de presse au siège de la chambre basse du Parlement centrée sur le colloque sur la communauté algérienne établie à l’étranger, dont les travaux démarrent aujourd’hui à Djenane-el-Mithak.
    «Il s’agit d’une rencontre très importante, historique», dira dans son intervention M. Si Afif à propos de ce colloque traitant de la question de l’émigration. C’est la deuxième conférence qu’organise la commission des affaires étrangères de l’APN après celle consacrée à la diplomatie parlementaire qui a été un succès. Pourquoi un débat sur la communauté algérienne à l’étranger ? Il y a d’abord la représentation de notre communauté établie à l’étranger au sein de l’APN qui constitue un modèle rarissime dans le monde. Autre élément : les 5 millions d’Algériens à l’étranger dont 4 millions en France représentent une grande force, il faut qu’on s’y intéresse. Les raisons ayant motivé l’organisation de cette rencontre tiennent notamment à notre discours et à nos méthodes différents.
    En facilitant le dialogue et la communication, il s’agit de permettre à notre communauté à l’étranger d’exprimer ses préoccupations et sa vision de sorte à sortir avec une stratégie harmonisée et une vision d’avenir. L’autre préoccupation majeure, c’est le rétablissement de la confiance avec notre communauté. Cette question constitue en fait le principal défi que nous ambitionnons de relever.
    S’agissant du choix des participants, on a ciblé les associations qui ont une influence dans les pays étrangers, mais aussi d’autres acteurs qui se sont impliqués dans la problématique qui nous intéresse : comment profiter des compétences algériennes à l’étranger. Nous sommes conscients que nous n’avons pas invité toutes les associations. Il convient de noter que tous les partis politiques présents à l’APN ont participé à la préparation de ce colloque. Le choix des délégations invitées ne s’est pas fait en fonction de la couleur politique.
    Il n’y a aucune contingence politique. Des délégations sont arrivées hier de Syrie, des Emirats, de l’Arabie Saoudite, d’Egypte, du Liban, de Tunisie, du Maroc, d’autres sont arrivées aujourd’hui de Belgique, de Hollande, du Luxembourg. Des délégations arriveront de Madrid, de Rome, d’Allemagne, du nord et du sud de la France. Il y a nos frères de Montréal qui représentent notre communauté au Canada et aux Etats-Unis. De Boston, San Fransisco viendront des Algériens qui ont leur place parmi l’élite jouissant de compétences élevées. A côté de la communauté scientifique, les hommes d’affaires sont également présents. Des investisseurs algériens sont venus hier de Dubaï. Il s’agit de permettre à tout un chacun de s’exprimer en toute démocratie et d’apporter des éléments de réponse à trois dossiers. Trois ateliers ont été prévus. L’atelier 1 est intitulé «caractéristiques, mutations et évolution de notre communauté établie à l’étranger». On a fait appel à des experts, des universitaires du CRED, du CRASD, à d’anciens ambassadeurs qui ont mené des recherches. Ça va être un travail purement scientifique. Il s’agit notamment de répondre aux questionnements concernant la situation de nos compatriotes établis à l’étranger, leurs difficultés, leurs réussites, leurs ambitions et leurs diverses possibilités de contribution au développement et au rayonnement de l’Algérie. Il s’agit également de tenter de pallier la faible connaissance des caractéristiques et des potentialités de notre communauté réduite le plus souvent à des professions de foi passionnelles. En d’autres mots, il importera de maîtriser les changements structurels qui ont affecté notre communauté. L’atelier 2 sera consacré à l’identification des mécanismes d’optimisation de la contribution de notre communauté établie à l’étranger dans la stratégie de développement national.
    Cet atelier permettra de savoir, dans quelle mesure et par quelles actions, l’épargne et le savoir-faire de nos compatriotes établis à l’étranger peuvent être mis au profit du pays au moment où l’Algérie a décidé de dégager toutes les ressources pour son développement au-delà de celles générées par l’exportation des hydrocarbures. Des associations qui activent au Canada, en Suisse, en Tunisie, en France autour de cette problématique présenteront leur expérience et les conclusions auxquelles elles sont parvenues. L’atelier 3 est intitulé «protection, soutien et suivi de notre communauté établie à l’étranger». Il s’agira de sortir des sentiers battus et de tenter d’apporter des réponses concrètes, durables, non conjoncturelles et dynamiques en vue de permettre à notre communauté établie à l’étranger de vivre pleinement et harmonieusement dans le pays d’accueil et en même temps de contribuer activement au développement de l’Algérie. Il sera question de l’amélioration du travail au niveau de nos consulats à travers une communication portant sur la convention consulaire. Les responsables d’Air Algérie, d’Aigle Azur, des banques, des compagnies d’assurances, de la CNAS, des structures qui interviennent pour les cas de rapatriement des corps vont intervenir et présenter des mesures pour une prise en charge réelle des préoccupations de notre communauté à l’étranger. La deuxième journée verra l’intervention de M. Temmar, ministre de l’Industrie, qui parlera de la politique économique de la stratégie industrielle et des opportunités d’investissement. M. Djamel Ould Abbès, ministre de la Solidarité nationale, traitera de la prise en charge de notre communauté à l’étranger. M. Cherif Rahmani, ministre de l’Aménagement du territoire, de l’Environnement et du Tourisme, présentera le schéma directeur de l’aménagement touristique. Au cours du débat, M. Si Afif soulignera la nécessité de mieux structurer le mouvement associatif. Il s’agit de parvenir à une organisation associative rénovée pour que celle-ci devienne une force de proposition face aux autorités du pays d’accueil et un interlocuteur crédible face à nos institutions consulaires. Il faut aider notre diaspora à émerger en tant que lobby puissant capable d’exercer son influence dans les pays d’accueil. M. Si Afif a précisé que les questions concernant le traitement des flux migratoires, l’émigration clandestine seront également traitées au cours de cette rencontre.

    Source : El-moudjahed du 31 05 2008

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