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Les Suisses ont refusé dimanche à une majorité de 63,8% de durcir les conditions de naturalisation des étrangers. Le parti UDC de la droite nationaliste voulait confier l'acquisition du passeport à la croix blanche au seul vote populaire des communes, sans motivation ni possibilité de recours judiciaire. En 2003, le Tribunal fédéral avait déclaré hors la loi la naturalisation par les urnes.
Tous les cantons sauf celui de Schwyz ont rejeté l'initiative de l'Union démocratique du centre "pour des naturalisations démocratiques", approuvée par seulement 36,2% des électeurs, selon les résultats officiels. L'opposition a été particulièrement nette en Suisse romande, à commencer par Genève (82,1%), puis Neuchâtel (82%), Vaud (81%), Jura (80,2%), Valais (75%) et Fribourg (73%).
Pour être adoptée, la proposition, dénoncée par le Conseil fédéral (gouvernement) et une majorité de parlementaires, devait réunir une majorité des 26 cantons et du vote populaire.
Avec le rejet de l'initiative, la voie est libre pour le contre-projet adopté par les Chambres fédérales en décembre dernier. Les communes qui le souhaitent pourront continuer à soumettre les demandes de naturalisation à une assemblée communale, mais le vote par les urnes est exclu. Les refus devront être motivés avant le vote et ne pourront être discriminatoires.
Plus d'un cinquième des 7,5 millions d'habitants en Suisse sont étrangers. C'est l'une des proportions les plus élevées en Europe.
source : AP
Tous les cantons sauf celui de Schwyz ont rejeté l'initiative de l'Union démocratique du centre "pour des naturalisations démocratiques", approuvée par seulement 36,2% des électeurs, selon les résultats officiels. L'opposition a été particulièrement nette en Suisse romande, à commencer par Genève (82,1%), puis Neuchâtel (82%), Vaud (81%), Jura (80,2%), Valais (75%) et Fribourg (73%).
Pour être adoptée, la proposition, dénoncée par le Conseil fédéral (gouvernement) et une majorité de parlementaires, devait réunir une majorité des 26 cantons et du vote populaire.
Avec le rejet de l'initiative, la voie est libre pour le contre-projet adopté par les Chambres fédérales en décembre dernier. Les communes qui le souhaitent pourront continuer à soumettre les demandes de naturalisation à une assemblée communale, mais le vote par les urnes est exclu. Les refus devront être motivés avant le vote et ne pourront être discriminatoires.
Plus d'un cinquième des 7,5 millions d'habitants en Suisse sont étrangers. C'est l'une des proportions les plus élevées en Europe.
source : AP