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Je trouve cet article assez interessant car il exprime ce que je ressent par rapport a ma ville natale. L'article n'est pas de moi mais de quelqu'un qui est simplement jaloux de sa ville, son pays, mais desole pour certains, il est contre la "Rurbanisation" de nos villes!!
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Constantine est une ville, elle a toujours été une ville et restera, j'espère, toujours une ville. Elle n'est pas un DOUAR, du moins, c'est comme ça que je conçois les choses. Pourquoi alors sommes-nous envahis de plus en plus par les vaches et les moutons?
Baladez-vous dans les différents quartiers de Cirta et vous vous rendrez compte d'une réalité amère : la "Beggarisation" de la ville est en cours. ça et là, vous croisez des troupeaux de vaches en train de se balader, seules, connaissant leur chemin comme si elles traversaient les champs avoisinant un village quelconque. Souvent, elles s'arrêtent aux poubelles de la ville pour dévorer les délices que les citadins leur ont laissés. Ne me demandez pas quel lait font-elles après.
Quand je vois des vaches marcher dans les rues de Boussouf, je suis en droit de me poser des questions sur le sens d'un "espace urbain"; quand je vois un troupeau de moutons faire du tourisme en bas de Saint-Jean, je suis en droit de m'acheter une boite de valium et de l'avaler tout de suite, jusqu'au dernier comprimé, pour ne pas voir ce cauchemar; quand je vois un raâi yesrah avec ses vaches au 20 août, je suis en droit d'exiger de le renvoyer lui et ses vaches à coups de pieds au derrière au premier douar qu'il choisira puisque la place des vaches n'est en aucun cas dans une ville. Quand monsieur "Flène" achète un lot de terrain à Constantine pour y construire une maison avec un coût total de trois milliards et qu'un beau jour monsieur "Flène" se retrouve à vivre juste à côté des vaches que son voisin a mis dans la villa d'à côté, je crois que tout le monde serait en droit de se demander si monsieur "Flène" n'aurait pas mieux fait de construire sa maison à Echmorra ou Bordj Sidi Driss puisque de toutes les façons il se serait retrouvé au Douar et que ça lui aurait coûté moins cher en frais de construction.
Je n'ai rien contre les vaches, ni contre les gens qui les élèvent. J'ai passé les dix dernières années de ma vie à soigner des vaches. Ce n'est pas des centaines de vaches que j'ai vues mais des dizaines de milliers de vaches et dans plusieurs pays. Non, je n'ai absolument rien contre ces braves bêtes. Par contre, je suis CONTRE les vaches dans la ville, contre ce mélange de genres qui donne la nausée et contre cette mascarade qui défigure la ville.
Que font les autorités? que font les services vétérinaires? pourtant, des textes et des lois existent, des fourrières pour animaux existent, du personnel dédié à cet effet existe.
Pitié, arrêtez d'agresser cette pauvre ville, arrêtez de la martyriser, laissez-la vivre tranquillement ou bien achevez-la rapidement, mais de grâce, ne la laissez pas souffrir de la sorte. Laissez-la vivre en tant que ville, ou bien mourir dignement comme ville, mais ne la mariez pas de force au DOUAR car ce mariage ne sera jamais heureux.
MB
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Constantine est une ville, elle a toujours été une ville et restera, j'espère, toujours une ville. Elle n'est pas un DOUAR, du moins, c'est comme ça que je conçois les choses. Pourquoi alors sommes-nous envahis de plus en plus par les vaches et les moutons?
Baladez-vous dans les différents quartiers de Cirta et vous vous rendrez compte d'une réalité amère : la "Beggarisation" de la ville est en cours. ça et là, vous croisez des troupeaux de vaches en train de se balader, seules, connaissant leur chemin comme si elles traversaient les champs avoisinant un village quelconque. Souvent, elles s'arrêtent aux poubelles de la ville pour dévorer les délices que les citadins leur ont laissés. Ne me demandez pas quel lait font-elles après.
Quand je vois des vaches marcher dans les rues de Boussouf, je suis en droit de me poser des questions sur le sens d'un "espace urbain"; quand je vois un troupeau de moutons faire du tourisme en bas de Saint-Jean, je suis en droit de m'acheter une boite de valium et de l'avaler tout de suite, jusqu'au dernier comprimé, pour ne pas voir ce cauchemar; quand je vois un raâi yesrah avec ses vaches au 20 août, je suis en droit d'exiger de le renvoyer lui et ses vaches à coups de pieds au derrière au premier douar qu'il choisira puisque la place des vaches n'est en aucun cas dans une ville. Quand monsieur "Flène" achète un lot de terrain à Constantine pour y construire une maison avec un coût total de trois milliards et qu'un beau jour monsieur "Flène" se retrouve à vivre juste à côté des vaches que son voisin a mis dans la villa d'à côté, je crois que tout le monde serait en droit de se demander si monsieur "Flène" n'aurait pas mieux fait de construire sa maison à Echmorra ou Bordj Sidi Driss puisque de toutes les façons il se serait retrouvé au Douar et que ça lui aurait coûté moins cher en frais de construction.
Je n'ai rien contre les vaches, ni contre les gens qui les élèvent. J'ai passé les dix dernières années de ma vie à soigner des vaches. Ce n'est pas des centaines de vaches que j'ai vues mais des dizaines de milliers de vaches et dans plusieurs pays. Non, je n'ai absolument rien contre ces braves bêtes. Par contre, je suis CONTRE les vaches dans la ville, contre ce mélange de genres qui donne la nausée et contre cette mascarade qui défigure la ville.
Que font les autorités? que font les services vétérinaires? pourtant, des textes et des lois existent, des fourrières pour animaux existent, du personnel dédié à cet effet existe.
Pitié, arrêtez d'agresser cette pauvre ville, arrêtez de la martyriser, laissez-la vivre tranquillement ou bien achevez-la rapidement, mais de grâce, ne la laissez pas souffrir de la sorte. Laissez-la vivre en tant que ville, ou bien mourir dignement comme ville, mais ne la mariez pas de force au DOUAR car ce mariage ne sera jamais heureux.
MB