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Une femme renversée par un porte-char à Draâ El Mizan

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  • Une femme renversée par un porte-char à Draâ El Mizan

    La ville de Draâ El Mizan souffre encore en raison des camions et autres véhicules lourds qui y transitent. Un danger permanent guette les piétons empruntant toutes les artères, mais apparemment, c’est le boulevard principal qui fait peur notamment au niveau de la pompe à essence du centre-ville ainsi que la rencontre des rues Che Guevara et Larbi Ben M’hidi en face de la mosquée d’une part et du centre de prévention des maladies épidémiologies d’autre part.

    Avant-hier, aux environs de 13 heures, une enseignante résidant en ville, et qui se rendait à son travail à Tizi Gheniff, a été renversée par un porte-char de passage. Ce véhicule a touché la femme avec sa benne, avant de passer sur ses pieds. Les personnes présentes ont vite accouru en poussant des cris, croyant que la piétonnière était décédée car elle avait perdu connaissance. Cela s’est passé à proximité du kiosque à journaux en face du café de la place (café Markas).

    Signalons qu’à ce niveau il n’existe pas de trottoir. Evacuée à destination de l’hôpital Krim Belkacem, la malheureuse mère de famille a été soignée. Selon des informations recueillies auprès de son époux, elle allait mieux. Elle a subi des égratignures au bras, au pied et une entorse au niveau d’un autre pied. Les services de la sûreté de daïra se sont rendus immédiatement sur les lieux et ils ont ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes de l’accident.

    Si nous évoquons cet autre accident c’est parce qu’il en a eu déjà d’autres à cet endroit. L’objectif est aussi d’attirer l’attention des responsables concernése en vue de trouver un moyen de désengorger la ville d’une part et de permettre aux piétons de circuler en toute quiétude d’autre part. Si besoin est, on peut rappeler qu’au même endroit une jeune fille a échappé à la mort l’an dernier. Un camion en cavale a détruit la stèle du 1er Novembre avant d’être arrêté par un eucalyptus devant la pompe à essence. Heureusement, il n’y avait personne dans les parages. La seule solution au problème reste l’inscription d’une rocade. Cette dernière est le cheval de bataille des élus.

    Par la Dépêche de Kabylie
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