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Béjaïa offre ses sites enchanteurs

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  • Béjaïa offre ses sites enchanteurs

    De quoi rêve-t-on à chaque saison estivale ? De dépaysement, de farniente,… d’oublier le stress d’une longue et dure année de travail… Ou mieux encore, de découvertes. Pour la pleine satisfaction des estivants, Béjaïa s’offre. En clair, une fois sur ses territoires on se laisse, sans aucune ombre de doute, charmer inconsciemment par les dizaines de kilomètres de son littoral.

    Encore mieux, par une ville coincée entre la Grande Bleue et la montagne (mont Gouraya). Béjaïa à bien du mérite et d’avantages à offrir.

    Parmi ses sites d’une beauté accomplie, l’on cite : le mont Gouraya, le pic des Singes, le cap Carbon et son fameux phare, le plus haut au monde, les Grottes féeriques d’Aokas, la Grottes merveilleuse sur la corniche jijelienne, l’île des Pisans à Boulimat…

    S’agissant des monuments et sites historiques, ils sont nombreux aussi à visiter. L’on peut énumérer les vestiges romains comme l’aqueduc de Saldae à Toudja, les ruines romaines de Tikhlat (El-Kseur), le fort Moussa, le fort Abdelkader et la Casbah. Celle-ci, est une massive construction rectangulaire datant de l’occupation espagnole, qui fait pendant au port de Béjaïa à l’est. A l’intérieur, une mosquée datant du XVIIe siècle abrite le tombeau du prédicateur Abou Abdellah Mohamed Ben Ahmed El Afri et une magnifique salle voûtée.

    Autre merveille, Bab El Bounoud dite aussi Fouka. Elle est flanquée de deux tourelles, qui faisaient sans doute partie d’un ensemble plus important dit Cheurf et Riad ou El Manara. Des plages dont la majorité, de sable fin (Tichy…), mais aussi des criques désertes, de petites anses (les Aiguades), de baies profondes (Boulimat). A vrai dire les plages de la wilaya de Béjaïa font, sans nul doute, le bonheur des randonneurs, des baigneurs, des amateurs de pêche… Bref, c’est une kyrielle de foisonnants centres côtiers qui se prêtent merveilleusement à l’impromptu du séjour.

    A Béjaïa, du moins au jour d’aujourd’hui, pas encore de bords de mer bétonnés à outrance ; hôtels, stations balnéaires et camps de toile s’intègrent, même médiocrement, au paysage. De même qu’un rivage où, en effet, se conjugue nature et culture, modernité et tradition, intimité et convivialité. C’est une beauté saisissante, indicible…

    Aujourd’hui et après quatre siècles d’une intensité capitale, Béjaïa s’est laissée reléguer au rang de morne ville de province. Néanmoins, pour rêver et survivre elle peut toujours compter sur le chant discontinu d’une baie radieuse, des espaces étonnants de reliefs dans leur foisonnement et verdure, des routes côtières (corniches)…

    Par la Dépêche de Kabylie
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