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La ministre de la Santé Roselyne Bachelot a annoncé dimanche son intention d'interdire les "cigarettes bonbons" en France.
Les "analyses juridiques" effectuées "m'ont confortée dans la certitude que nous avions les bases juridiques suffisantes pour interdire ces cigarettes bonbons, dont la cible est évidemment les jeunes potentiellement fumeurs", a-t-elle déclaré lors du Grand Rendez-Vous Europe-1/TV5Monde/Le Parisien/Aujourd'hui en France. Elle n'a pas précisé à quelle date la décision serait prise.
Si la ministre fait "un bilan de réussite" et d'"efficacité certaine" de la "campagne et des actions contre le tabac", elle a remarqué néanmoins que "le nombre des gros fumeurs chez les jeunes ne baisse pas", un élément à ses yeux "tout à fait inquiétant".
De plus, "on voit se développer des achats qui sont préoccupants là aussi, en particulier les cigarettes bonbons, les cigarettes aromatisées (...) qui habituent avec des adjuvants sucrés des très jeunes". "Trente pour cent des fumeurs de 13 ans" fument ces "cigarettes sucrées" avant de passer "à des produits plus classiques", a observé la ministre. Or, a-t-elle noté, "ces cigarettes contiennent la même quantité de goudron et de nicotine que des marques évidemment que je ne citerai pas. Donc, je vais les interdire".
Troisième élément qui inquiète la ministre: on voit "se développer le fait de fumer avec des narguilés", certains jeunes pensant à tort que le narguilé est "moins toxique". En réponse à une question, Mme Bachelot a indiqué que les cafés à narguilé devraient changer de destination ou fermer. "Ils bénéficieront évidemment des aides qui leur sont réservées par le ministère de l'Economie et des finances", a-t-elle dit.
Soulignant que l'interdiction n'était pas le seul moyen de prévention, la ministre a déclaré qu'une campagne d'information serait lancée en septembre "spécifiquement destinée aux jeunes".
"Sur les paquets de cigarettes, je vais indiquer le numéro de téléphone de Tabac Info Service", a-t-elle ajouté.
Interrogée sur la présence de photos choc sur les paquets, Roselyne Bachelot a demandé une étude à l'Institut national du cancer sur la pertinence de tels clichés. "J'attends les derniers résultats, les derniers réglages", a-t-elle souligné mais "a priori, je compte bien mettre les photos choc sur les paquets de cigarettes".
Par AP
Les "analyses juridiques" effectuées "m'ont confortée dans la certitude que nous avions les bases juridiques suffisantes pour interdire ces cigarettes bonbons, dont la cible est évidemment les jeunes potentiellement fumeurs", a-t-elle déclaré lors du Grand Rendez-Vous Europe-1/TV5Monde/Le Parisien/Aujourd'hui en France. Elle n'a pas précisé à quelle date la décision serait prise.
Si la ministre fait "un bilan de réussite" et d'"efficacité certaine" de la "campagne et des actions contre le tabac", elle a remarqué néanmoins que "le nombre des gros fumeurs chez les jeunes ne baisse pas", un élément à ses yeux "tout à fait inquiétant".
De plus, "on voit se développer des achats qui sont préoccupants là aussi, en particulier les cigarettes bonbons, les cigarettes aromatisées (...) qui habituent avec des adjuvants sucrés des très jeunes". "Trente pour cent des fumeurs de 13 ans" fument ces "cigarettes sucrées" avant de passer "à des produits plus classiques", a observé la ministre. Or, a-t-elle noté, "ces cigarettes contiennent la même quantité de goudron et de nicotine que des marques évidemment que je ne citerai pas. Donc, je vais les interdire".
Troisième élément qui inquiète la ministre: on voit "se développer le fait de fumer avec des narguilés", certains jeunes pensant à tort que le narguilé est "moins toxique". En réponse à une question, Mme Bachelot a indiqué que les cafés à narguilé devraient changer de destination ou fermer. "Ils bénéficieront évidemment des aides qui leur sont réservées par le ministère de l'Economie et des finances", a-t-elle dit.
Soulignant que l'interdiction n'était pas le seul moyen de prévention, la ministre a déclaré qu'une campagne d'information serait lancée en septembre "spécifiquement destinée aux jeunes".
"Sur les paquets de cigarettes, je vais indiquer le numéro de téléphone de Tabac Info Service", a-t-elle ajouté.
Interrogée sur la présence de photos choc sur les paquets, Roselyne Bachelot a demandé une étude à l'Institut national du cancer sur la pertinence de tels clichés. "J'attends les derniers résultats, les derniers réglages", a-t-elle souligné mais "a priori, je compte bien mettre les photos choc sur les paquets de cigarettes".
Par AP