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Ouverture de 28 autres brigades de gendarmerie à Tizi-Ouzou

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  • Ouverture de 28 autres brigades de gendarmerie à Tizi-Ouzou

    La gendarmerie est présente actuellement en Kabylie, notamment dans la wilaya de Tizi-Ouzou, à travers une vingtaine de brigades fonctionnelles. Il s’agit de Tadmaït, Draâ Ben Khedda, Tirmitine, Sidi Naâmane, Irdjen, Beni Yeni, Tizi-Ghenif, Draâ El Mizan, Fâikat, Mechtras, Ouadhias, Aït Toudert, Abi Youcef, Tassaft, Fréha, Illoula Oumalou, Zekri, Yakouren, Ouacifs, et Tigzirt.

    Dans les prochains jours, ce nombre est appelé à passer à quarante, huit puisqu’on annonce l’ouverture prochaine de vingt-huit autres brigades. L’opération concernera la réouverture des anciennes brigades fermées après les malheureux évènements connus la région l’ouverture de nouvelles brigades est également prévue prochainement, notamment dans certaines localités dépourvues de toute présence des services de sécurité.

    C’est le cas notamment de Ouaguenoun qui ne compte ni sûreté de daïra, encore moins de brigade de gendarmerie. Du moins jusque-là. "Cela ne saurait tarder ", avancent des sources bien au fait. L’ex-brigade de Boudjima serait d’ailleurs concernée par les réouvertures envisagées.

    “Tout est fin prêt, les assiettes de terrain ont été déjà choisies, les études ont été faites, il ne reste désormais que le lancement des travaux par les entrepreneurs en charge des chantiers… C’est une affaire de quelques mois, au plus tard d’ici deux, trois mois ", a-t-on laissé entendre lors des journées portes ouvertes tenues en fin de semaine dernière par ledit corps.

    Il semblerait, à se fier au discours tenu par les officiels, qu’il sera procédé à une réouverture progressive, selon des critères bien arrêtés, entre autres, l’importance de la densité de la population dans la localité, la viabilisation des nouvelles bâtisses en construction, l’urgence de la situation…

    Visiblement, les daïras de Larbaâ N’Ath Irathen, Azazga seraient les premières concernées. Il faut dire qu’au-delà de toute réaction passionnelle, au vu des événements qui ont précédés à cet état de faits, le redéploiement des services de sécurité devient une urgence au vu de la situation qui prévaut dans la région.

    La tendance est, en effet, à la multiplication des actes terroristes et de banditisme, particulièrement ces dernières années. " Quasiment on ne se sent nulle part en sécurité, ni sur la route, ni en ville, ni au stade, encore moins de nuit", témoignent presque unanimement des citoyens.

    "La restauration de la sécurité dans la région est à la fois une affaire simple et complexe. Le banditisme s’est mêlé au terrorisme. Il y a plusieurs groupes organisés, qui sévissent un peu partout. Ils restent nuisibles autant que le terrorisme à la quiétude de la population, qui aspire à revivre dans le calme, et la confiance.

    La région recense quelque 1 400 villages, et quels que soient les moyens fournis, sans le soutien des citoyens, il ne sera pas facile de sécuriser toutes les localités. La collaboration de la population avec les services de sécurité est dans l’intérêt général de tout un chacun ", rétorque certaines voix du corps de la gendarmerie. C’est du reste tous les services de sécurité qui plaident pour un soutien actif de la population afin de parvenir à neutraliser les forces du mal qui font leur loi.

    Par la Dépêche de Kabylie
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