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Benazir Bhutto aurait livré des secrets nucléaires à la Corée du Nord

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  • Benazir Bhutto aurait livré des secrets nucléaires à la Corée du Nord

    Les Etats-Unis et la Corée du Nord sont proches de parvenir à un accord sur la liste des programmes nucléaires de Pyongyang, mais le point de litige reste l'activité d'enrichissement à laquelle se serait livré clandestinement le régime nord-coréen, à l'origine du déclenchement de la crise nucléaire en octobre 2002.

    Alors que les services de renseignement américains semblent beaucoup moins certains qu'ils ne l'étaient alors que ce programme ait jamais été opérationnel, l'affaire connaît un rebondissement inattendu en prenant un tour de roman d'espionnage dont le personnage principal serait Benazir Bhutto, l'ex-premier ministre du Pakistan, assassinée en décembre 2007.

    Dans un livre récemment publié en Inde, Goodbye Shahzadi, Shyam Bhatia, un journaliste qui était proche de Mme Bhutto, écrit que celle-ci aurait personnellement apporté secrètement à Pyongyang des données sur l'enrichissement de l'uranium.

    Au cours des entretiens qu'il a eus avec Mme Bhutto en 2003, celle-ci lui a raconté - à condition qu'il ne révèle rien de ses propos de son vivant - qu'en 1993, elle avait transporté sur elle jusqu'à Pyongyang des CD contenant ces données. "Mme Bhutto devait se rendre en Corée du Nord et il lui a été demandé par son entourage d'apporter secrètement ces données à Pyongyang. (...) Avant de quitter Islamabad, elle a acheté un manteau aux poches profondes", écrit Shyam Bhatia. Au retour, elle aurait rapporté de la même manière "des CD sur la fabrication des missiles nord-coréens".

    Le Pakistan, inquiet des missiles indiens de longue portée, souhaitait moderniser son arsenal, poursuit Shyam Bhatia. Mais, surveillé par les services de renseignement indiens, russes et occidentaux, Islamabad ne pouvait se procurer facilement la technologie nécessaire. D'où l'idée du "troc" avec les Nord-Coréens, plus avancés en matière de missiles. Le Pakistan, pour sa part, pouvait procurer à Pyongyang les technologies d'enrichissement obtenues par A. Q. Khan, le "père" de la bombe pakistanaise, ainsi que des équipements.

    En résidence surveillée à Islamabad, ce dernier a donné, le 30 mai, un entretien téléphonique à ABC News dans lequel il déclare avoir été le "bouc émissaire" de cette affaire. Dans ses mémoires, In the Line of Fire, publiées en 2006, le président Pervez Musharraf écrit que les équipements fournis à Pyongyang par A. Q. Khan étaient "technologiquement avancés" et qu'il a sévi dès qu'il a eu connaissance des activités secrètes de celui-ci.

    Par Le monde

  • #2
    Mata Ha ri ? c'est interdit en corée

    Bonsoir!
    Parfois,il y a des détails, qui font qu'un écrit journalistique, sérieux de prime abord deviens franchement ridicule.
    Code:
    Avant de quitter Islamabad, elle a acheté un manteau aux poches profondes", écrit Shyam Bhatia
    heureusement que c'était pas l'été,sinon ils auraient été embarrassés pour faire passer leurs données explosifs
    Après les valises diplomatiques maintenant les poches à disque amovible,bientôt les foulards à matrice active ou les sous tifs usb pour toutes les apprenties espionnes biberonnées aux TIC.
    Il faut pas exagérer un pays comme le Pakistan a d'autres moyens de faire passer des données sensibles sans aucun problème .Discréditer une personne qui est morte sans apporter de preuve que le fameux:
    Code:
    à condition qu'il ne révèle rien de ses propos de son vivant
    me parait un peu léger.

    Code:
    Dans un livre récemment publié en Inde, Goodbye Shahzadi, Shyam Bhatia, un journaliste...
    S'il était publier dans un autre pays j'aurais peut être accorder plus de crédibilité mais la ..
    Ne soyez pas de ceux qui haïssent mais de ceux que l'on hait, on y est en meilleure compagnie.
    S.Guitry

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