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Le lancement du nouvel emprunt obligataire de Sonelgaz a débuté hier. Destinée au grand public, l’émission de l’emprunt s’étalera jusqu’au 30 juin 2008.
02 Juin 2008.
Le P-DG de Sonelgaz, Noureddine Boutarfa, a au cours d’une cérémonie de présentation de cette opération tenue hier à Alger, déclaré que
«Sonelgaz a besoin des citoyens pour aller vers le changement». Se voulant rassurant, Boutarfa a expliqué que le risque d’endettement dont la compagnie se plaint ne concerne pas les remboursements obligataires. «Nous n’avons pas de problèmes pour rembourser les obligations.
Quand nous avons soulevé, a-t-il ajouté, le problème des dettes nous voulions parler des emprunts contractés auprès des institutions financières». «C’est bien que les prix n’aient pas augmenté pendant 3 ans, mais il faut que quelqu’un paye» a ajouté Boutarfa qui relève au passage que «pendant ce temps le salaire a connu plusieurs hausses».
«C’est le message que nous voulons délivrer, a-t-il ajouté, rien n’est gratuit, l’Etat est propriétaire de Sonelgaz, il est le décideur, c’est à lui de voir comment il pourrait faire l’équilibre entre le social et l’entreprise». Un reproche à peine voilé. Comme quoi l’Etat a tranché en faveur de la première solution au lieu de la seconde.
Et le P-dg d’affirmer : «Sonelgaz a besoin d’argent, beaucoup d’argent afin qu’elle puisse réaliser ses projets d’investissement mais aussi de préserver sa part de marché en procédant à des investissements directs pour accroître ses capacités de production et renforcer son réseau de transport et de distribution ; les recettes ne suffisent pas pour être au rendez-vous avec la demande».
Une demande en énergie électrique qui devrait passer de 31 000 Gwh en 2007 à 55 515 Gwh en 2016, soit une croissance annuelle moyenne de 6,7 %. Du reste, le plan d’équipement prévoit un million de clients supplémentaires en 2016 par rapport à 2007 où l’on a enregistré 6 millions de clients.
Complétant son justificatif, Boutarfa a assuré que «nous avons beaucoup à faire, nous avons l’ambition d’améliorer notre système de gestion, réussir la maîtrise de nos métiers et assurer la relève car la formation du personnel a un coût». Selon Boutarfa, les résultats de l’investissement que s’apprête à faire la compagnie d’électricité seront atteints en 2010. Au-delà «on ne sait pas si on va soutenir le rythme» a-t-il encore dit.
Il a soutenu que la nécessité de faire d’autres prévisions à moyen terme s’imposera «lorsqu’on sera arrivé à cette échéance». Il est à rappeler que l’emprunt obligataire du Groupe Sonelgaz s’élève à 25 milliards de DA, et pourrait être porté à 30 milliards de DA. Il est distribué en 5 millions d’obligations ordinaires coûtant chacune 5 000 DA.
N’importe quel citoyen ou personne physique et morale pourrait souscrire avec autant de bons qu’il voudra à cet emprunt. Il suffit de se rapprocher de l’une des agences bancaires suivantes, BNA, BADR, BDL, BEA, BNP Paribas El Djazaïr, CNEP-Banque, CPA et Société Générale Algérie.
Ainsi, le souscripteur a toute la latitude de fructifier en six ans ses avoirs placés dans l’emprunt puisque les obligations s’adossent à des intérêts qui atteignent 3,75% la 1ère année, 4%, la 2e année, 4,5 la 3e année, 5% la 4e année, 5,5 % la 5e année et 6,5 % la 6e année. Le souscripteur pouvant encaisser annuellement à la date de jouissance ses intérêts.
Le remboursement des obligations interviendra le 1er juin 2014, et aucun remboursement anticipé n’est possible. Les obligations seront introduites en Bourse et les souscripteurs pourront les vendre et les acheter selon le cours que leur aura conféré cette institution financière.
Larbi Graïne
02 Juin 2008.
Le P-DG de Sonelgaz, Noureddine Boutarfa, a au cours d’une cérémonie de présentation de cette opération tenue hier à Alger, déclaré que
«Sonelgaz a besoin des citoyens pour aller vers le changement». Se voulant rassurant, Boutarfa a expliqué que le risque d’endettement dont la compagnie se plaint ne concerne pas les remboursements obligataires. «Nous n’avons pas de problèmes pour rembourser les obligations.
Quand nous avons soulevé, a-t-il ajouté, le problème des dettes nous voulions parler des emprunts contractés auprès des institutions financières». «C’est bien que les prix n’aient pas augmenté pendant 3 ans, mais il faut que quelqu’un paye» a ajouté Boutarfa qui relève au passage que «pendant ce temps le salaire a connu plusieurs hausses».
«C’est le message que nous voulons délivrer, a-t-il ajouté, rien n’est gratuit, l’Etat est propriétaire de Sonelgaz, il est le décideur, c’est à lui de voir comment il pourrait faire l’équilibre entre le social et l’entreprise». Un reproche à peine voilé. Comme quoi l’Etat a tranché en faveur de la première solution au lieu de la seconde.
Et le P-dg d’affirmer : «Sonelgaz a besoin d’argent, beaucoup d’argent afin qu’elle puisse réaliser ses projets d’investissement mais aussi de préserver sa part de marché en procédant à des investissements directs pour accroître ses capacités de production et renforcer son réseau de transport et de distribution ; les recettes ne suffisent pas pour être au rendez-vous avec la demande».
Une demande en énergie électrique qui devrait passer de 31 000 Gwh en 2007 à 55 515 Gwh en 2016, soit une croissance annuelle moyenne de 6,7 %. Du reste, le plan d’équipement prévoit un million de clients supplémentaires en 2016 par rapport à 2007 où l’on a enregistré 6 millions de clients.
Complétant son justificatif, Boutarfa a assuré que «nous avons beaucoup à faire, nous avons l’ambition d’améliorer notre système de gestion, réussir la maîtrise de nos métiers et assurer la relève car la formation du personnel a un coût». Selon Boutarfa, les résultats de l’investissement que s’apprête à faire la compagnie d’électricité seront atteints en 2010. Au-delà «on ne sait pas si on va soutenir le rythme» a-t-il encore dit.
Il a soutenu que la nécessité de faire d’autres prévisions à moyen terme s’imposera «lorsqu’on sera arrivé à cette échéance». Il est à rappeler que l’emprunt obligataire du Groupe Sonelgaz s’élève à 25 milliards de DA, et pourrait être porté à 30 milliards de DA. Il est distribué en 5 millions d’obligations ordinaires coûtant chacune 5 000 DA.
N’importe quel citoyen ou personne physique et morale pourrait souscrire avec autant de bons qu’il voudra à cet emprunt. Il suffit de se rapprocher de l’une des agences bancaires suivantes, BNA, BADR, BDL, BEA, BNP Paribas El Djazaïr, CNEP-Banque, CPA et Société Générale Algérie.
Ainsi, le souscripteur a toute la latitude de fructifier en six ans ses avoirs placés dans l’emprunt puisque les obligations s’adossent à des intérêts qui atteignent 3,75% la 1ère année, 4%, la 2e année, 4,5 la 3e année, 5% la 4e année, 5,5 % la 5e année et 6,5 % la 6e année. Le souscripteur pouvant encaisser annuellement à la date de jouissance ses intérêts.
Le remboursement des obligations interviendra le 1er juin 2014, et aucun remboursement anticipé n’est possible. Les obligations seront introduites en Bourse et les souscripteurs pourront les vendre et les acheter selon le cours que leur aura conféré cette institution financière.
Larbi Graïne
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