Peine capitale pour l’émir Saâyoud et 12 ans de prison pour ses deux acolytes
Déférés hier devant le tribunal près la cour pénale de Boumerdès, deux éléments d’un réseau de l’ex-GSPC ont été condamnés à 12 ans de prison ferme.
Les deux mis en cause répondent aux initiales B. H., et CH. A., Respectivement âgés de 26 et 49 ans et originaires l’un de Constantine et l’autre de Tebessa, ces deux individus auraient reconnu, selon l’arrêt de renvoi, qu’ils agissaient sous les ordres de l’émir zonal de l’ex-GSPC, voire El Quaïda Maghreb, Alias Abou Mousaâd de son vrai nom Saâyoud Samir.
Tout en statuant sur le cas de ces des éléments d’un réseau terroriste, la cour pénale de Boumerdès a condamné hier encore le chef terroriste précité neutralisé il y a une année par les forces de sécurité du côté de Si-Mustapha à la peine capitale.
Hier, ce fut surtout le jugement de B. H., et CH. A., pour les chefs d’inculpation d’adhésion à groupe armé, détention de documents subversifs et d’armes automatiques et munitions.
Les deux individus ont été arrêtés par une brigade de gendarmes en fin d’après-midi du 29 juin 2006, non loin de Tidjelabine. Une fouille menée, ce jour-là par les gendarmes dans leur véhicule de marque Mercedes a permis de retrouver un arsenal de guerre composé d’un P A, un lot de 16 cartouches, des documents subversifs, des correspondances avec les chefs terroristes révisant à l’est du pays à l’instar de Younès Abou El Hassan, émir de la zone 5 de l’ex-GSPC, un manuel de fabrication de bombes artisanales, une somme de 60 millions de centimes, des C D sur le “djihad” et une carte géographique indiquant des zones sensibles.
Le procureur général près la cour pénale de Boumerdès a prononcé contre ces deux inculpés une peine de 20 ans de prison ferme et requis la peine capitale à l’encontre de l’émir Saâyoud.
Le juge a maintenu la même peine de mort pour ce chef terroriste de la nébuleuse locale d’El Quaïda. Et il condamne B.H., et CH.A., à 12 ans de réclusion criminelle.
La même instance judiciaire a prononcé, hier, par contumace, la peine capitale à l’encontre de 7 autres sanguinaires, faisant partie pour la plupart de Katibet El Arkam.
Il s’agit de Khelifi Youcef, Tadjer Mohamed, Hadjerès Mohamed, Messaoudène Abdelkrim et Khelifi Billal. Principaux chefs d’inculpation : adhésion à groupe armé, meurtre avec préméditation et planification d’attentats à l’explosif. L’on rappelle notamment que le premier sanguinaire cité, considéré comme émir d’une serriate de l’ex-GSPC, a été abattu, il y a près de sept semaines, dans la zone voisine de Souk-El Had.
Déférés hier devant le tribunal près la cour pénale de Boumerdès, deux éléments d’un réseau de l’ex-GSPC ont été condamnés à 12 ans de prison ferme.
Les deux mis en cause répondent aux initiales B. H., et CH. A., Respectivement âgés de 26 et 49 ans et originaires l’un de Constantine et l’autre de Tebessa, ces deux individus auraient reconnu, selon l’arrêt de renvoi, qu’ils agissaient sous les ordres de l’émir zonal de l’ex-GSPC, voire El Quaïda Maghreb, Alias Abou Mousaâd de son vrai nom Saâyoud Samir.
Tout en statuant sur le cas de ces des éléments d’un réseau terroriste, la cour pénale de Boumerdès a condamné hier encore le chef terroriste précité neutralisé il y a une année par les forces de sécurité du côté de Si-Mustapha à la peine capitale.
Hier, ce fut surtout le jugement de B. H., et CH. A., pour les chefs d’inculpation d’adhésion à groupe armé, détention de documents subversifs et d’armes automatiques et munitions.
Les deux individus ont été arrêtés par une brigade de gendarmes en fin d’après-midi du 29 juin 2006, non loin de Tidjelabine. Une fouille menée, ce jour-là par les gendarmes dans leur véhicule de marque Mercedes a permis de retrouver un arsenal de guerre composé d’un P A, un lot de 16 cartouches, des documents subversifs, des correspondances avec les chefs terroristes révisant à l’est du pays à l’instar de Younès Abou El Hassan, émir de la zone 5 de l’ex-GSPC, un manuel de fabrication de bombes artisanales, une somme de 60 millions de centimes, des C D sur le “djihad” et une carte géographique indiquant des zones sensibles.
Le procureur général près la cour pénale de Boumerdès a prononcé contre ces deux inculpés une peine de 20 ans de prison ferme et requis la peine capitale à l’encontre de l’émir Saâyoud.
Le juge a maintenu la même peine de mort pour ce chef terroriste de la nébuleuse locale d’El Quaïda. Et il condamne B.H., et CH.A., à 12 ans de réclusion criminelle.
La même instance judiciaire a prononcé, hier, par contumace, la peine capitale à l’encontre de 7 autres sanguinaires, faisant partie pour la plupart de Katibet El Arkam.
Il s’agit de Khelifi Youcef, Tadjer Mohamed, Hadjerès Mohamed, Messaoudène Abdelkrim et Khelifi Billal. Principaux chefs d’inculpation : adhésion à groupe armé, meurtre avec préméditation et planification d’attentats à l’explosif. L’on rappelle notamment que le premier sanguinaire cité, considéré comme émir d’une serriate de l’ex-GSPC, a été abattu, il y a près de sept semaines, dans la zone voisine de Souk-El Had.
Salim Haddou (La Dépeche de Kabylie)
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