85% des 157 projets approuvés ont été réalisés ou sont en cours de l’être
En matière de création d’emploi, on dénombre 15 000 postes alors qu’on n’en attendait que 12 000.
85% des 157 projets ont respecté leur planning, dont 31% avant terme, et 15 000 emplois ont été créés au lieu des 12 000 prévus. C’est le bilan plus que satisfaisant de la première tranche de la cession à des opérateurs privés des terres de Sodea et de Sogeta.
Lancée en octobre 2004, l’opération avait porté sur une superficie globale de 42 000 hectares. A l’époque, on s’en souvient, certains observateurs avaient fait part de leurs craintes que les adjudicataires ne respectent par leurs engagements aussi bien en terme de business-plan que de préservation des emplois.
Apparemment, il n’en a rien été. Certes, le ministère de l’agriculture signale que, dans 12% des cas, il y a eu effectivement des retards dans la mise en œuvre des projets, mais explique en même temps que les raisons de ces retards sont indépendantes des investisseurs.
Il n’empêche qu’il y a tout de même un taux, même faible, d’échec puisque, comme le montrent les statistiques du ministère, 3% des projets qui avaient été approuvés ne se sont pas réalisés à cause de l’incapacité avérée des opérateurs adjudicataires.
Pour les 134 projets qui ont démarré, le ministère estime les investissements réalisés à fin février 2008 à près de 1,8 milliard de DH. Et pour se rendre compte de visu de la réalité de l’avancement de ces projets sur le terrain, rien ne vaut une visite sur les lieux.
Les équipes du ministère planchent sur la 2e tranche
A Maâmora Prime, une ferme à proximité de Kénitra, ce sont plus de 1 000 emplois qui ont été créés pour la culture de 100 ha d’asperges blanches destinées en totalité à l’export, et de 500 ha de pêches et de nectarines. Après deux campagnes seulement, cette exploitation, dont la gestion a été confiée à une société étrangère moyennant un investissement de 80 MDH, devient un modèle.
Même chose pour «Mazaria», exploitation de 1 080 ha, où la coopérative laitière Copaq a investi 70 MDH pour l’élevage de 800 vaches laitières, avec l’objectif d’en porter le nombre à 3 000. Mais, dans cette ferme, on ne fait pas que de l’élevage puisqu’un verger agrumicole de 500 ha a été planté, outre une superficie réservée à la betterave notamment.
Pour le ministère de l’agriculture, de telles réussites sont un bon présage pour la deuxième tranche, sur laquelle les équipes du département planchent déjà. Cette seconde opération, qui va connaître un développement dès cette semaine, porte sur plus de 38 700 ha. Le nombre d’offres en course est de 860, dont 15% émanant de groupements étrangers, soit une moyenne de 7,4 offres par projet.
LA VIE ECO
En matière de création d’emploi, on dénombre 15 000 postes alors qu’on n’en attendait que 12 000.
85% des 157 projets ont respecté leur planning, dont 31% avant terme, et 15 000 emplois ont été créés au lieu des 12 000 prévus. C’est le bilan plus que satisfaisant de la première tranche de la cession à des opérateurs privés des terres de Sodea et de Sogeta.
Lancée en octobre 2004, l’opération avait porté sur une superficie globale de 42 000 hectares. A l’époque, on s’en souvient, certains observateurs avaient fait part de leurs craintes que les adjudicataires ne respectent par leurs engagements aussi bien en terme de business-plan que de préservation des emplois.
Apparemment, il n’en a rien été. Certes, le ministère de l’agriculture signale que, dans 12% des cas, il y a eu effectivement des retards dans la mise en œuvre des projets, mais explique en même temps que les raisons de ces retards sont indépendantes des investisseurs.
Il n’empêche qu’il y a tout de même un taux, même faible, d’échec puisque, comme le montrent les statistiques du ministère, 3% des projets qui avaient été approuvés ne se sont pas réalisés à cause de l’incapacité avérée des opérateurs adjudicataires.
Pour les 134 projets qui ont démarré, le ministère estime les investissements réalisés à fin février 2008 à près de 1,8 milliard de DH. Et pour se rendre compte de visu de la réalité de l’avancement de ces projets sur le terrain, rien ne vaut une visite sur les lieux.
Les équipes du ministère planchent sur la 2e tranche
A Maâmora Prime, une ferme à proximité de Kénitra, ce sont plus de 1 000 emplois qui ont été créés pour la culture de 100 ha d’asperges blanches destinées en totalité à l’export, et de 500 ha de pêches et de nectarines. Après deux campagnes seulement, cette exploitation, dont la gestion a été confiée à une société étrangère moyennant un investissement de 80 MDH, devient un modèle.
Même chose pour «Mazaria», exploitation de 1 080 ha, où la coopérative laitière Copaq a investi 70 MDH pour l’élevage de 800 vaches laitières, avec l’objectif d’en porter le nombre à 3 000. Mais, dans cette ferme, on ne fait pas que de l’élevage puisqu’un verger agrumicole de 500 ha a été planté, outre une superficie réservée à la betterave notamment.
Pour le ministère de l’agriculture, de telles réussites sont un bon présage pour la deuxième tranche, sur laquelle les équipes du département planchent déjà. Cette seconde opération, qui va connaître un développement dès cette semaine, porte sur plus de 38 700 ha. Le nombre d’offres en course est de 860, dont 15% émanant de groupements étrangers, soit une moyenne de 7,4 offres par projet.
LA VIE ECO
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