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L'incendie de l'usine Rosamor de Casablanca : Trois ministres seront convoqués par le juge
Rabat : Un juge du tribunal de première instance, statuant sur l'affaire de l'incendie de l'usine de matelas Rosamor qui avait fait le 26 avril dernier, à Casablanca, 55 morts parmi les travailleurs, a accepté, à la demande de l'un des membres du collectif de la défense, de convoquer en audience les représentants de l'Etat marocain, du ministère des Finances, de l'Intérieur, du Travail, ainsi que des représentants des autorités locales de la ville, a indiqué une source judiciaire, citée vendredi, par la presse, cité par l'agence algérienne de presse.
Au lendemain de ce grave incendie qui a jeté l'émoi dans l'ensemble du Royaume et particulièrement à Casablanca, un comité de solidarité, composé de syndicalistes, de militants des droits de l'homme et de représentants de la société civile, s'était constitué pour exiger une enquête approfondie et défendre les droits des victimes et des ayants droits.
Des parlementaires et syndicalistes qui avaient interpellé les représentants du gouvernement sur cet incendie, avaient indiqué qu'au Maroc la législation du travail est appliquée seulement à 10%, citant des données fournies par le ministère du Travail. De son côté, un médecin du travail en exercice, avait révélé dans la presse qu' à l'exception de quelques rares entreprises, et quelques multinationales, qui se comptent sur le bout des doigts, très peu d'entreprises respectent la législation.
A l'arrivée des sapeurs pompiers, toutes les issues de la fabrique étaient bloquées, selon la presse, ce qui avait aggravé l'impact meurtrier de l'incendie, alors que le monde ouvrier s'apprêtait à célébrer la fête du travail.
La prochaine audience du procès de l'incendie de l'usine Rosamor est prévue le 4 juin prochain, ont rapporté les médias.
APS
Rabat : Un juge du tribunal de première instance, statuant sur l'affaire de l'incendie de l'usine de matelas Rosamor qui avait fait le 26 avril dernier, à Casablanca, 55 morts parmi les travailleurs, a accepté, à la demande de l'un des membres du collectif de la défense, de convoquer en audience les représentants de l'Etat marocain, du ministère des Finances, de l'Intérieur, du Travail, ainsi que des représentants des autorités locales de la ville, a indiqué une source judiciaire, citée vendredi, par la presse, cité par l'agence algérienne de presse.
Au lendemain de ce grave incendie qui a jeté l'émoi dans l'ensemble du Royaume et particulièrement à Casablanca, un comité de solidarité, composé de syndicalistes, de militants des droits de l'homme et de représentants de la société civile, s'était constitué pour exiger une enquête approfondie et défendre les droits des victimes et des ayants droits.
Des parlementaires et syndicalistes qui avaient interpellé les représentants du gouvernement sur cet incendie, avaient indiqué qu'au Maroc la législation du travail est appliquée seulement à 10%, citant des données fournies par le ministère du Travail. De son côté, un médecin du travail en exercice, avait révélé dans la presse qu' à l'exception de quelques rares entreprises, et quelques multinationales, qui se comptent sur le bout des doigts, très peu d'entreprises respectent la législation.
A l'arrivée des sapeurs pompiers, toutes les issues de la fabrique étaient bloquées, selon la presse, ce qui avait aggravé l'impact meurtrier de l'incendie, alors que le monde ouvrier s'apprêtait à célébrer la fête du travail.
La prochaine audience du procès de l'incendie de l'usine Rosamor est prévue le 4 juin prochain, ont rapporté les médias.
APS