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Du pétrole au Maroc ???

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  • Du pétrole au Maroc ???

    Huit ans après la déconvenue douloureuse du faux gisement de Talsint, le Maroc ne perd pas l’espoir de trouver du pétrole sur son sol. Le même sentiment prévaut au sein des sociétés d’exploration internationales puisqu’à ce jour elles sont 29 à s’activer, tant en mer (offshore) qu’à l’intérieur des terres (onshore).
    «Dans la période d’avant 2000, la recherche avait marqué un net recul. Par la suite, on a assisté à un regain d’intérêt pour notre pays», se réjouit M’hamed El Mostaine, directeur de l’exploration pétrolière à l’Office national des hydrocarbures du Maroc (Onhym). Et l’on peut dire que des investissements conséquents ont été entrepris.

    Entre 2000 et 2007, ce sont près de 4,6 milliards de DH, dont 12 %, soit 575 MDH, supportés par l’office, qui ont été dépensés dans les études, la reconnaissance sismique et les forages. Pas moins de 110 permis de recherche sont actuellement délivrés. Quelque 300 000 km2 sont concernés, dont 93 000 km2 en offshore. Au total, ce sont plus de 45% du territoire qui sont actuellement en cours d’étude ou d’exploration.

    Malgré cela, le Maroc reste largement sous-exploré par rapport à ce qui se fait dans les pays potentiellement pétrolifères. C’est ainsi que, depuis les années 20 et jusqu’en 2005, on n’y a fait que 290 puits, soit 0,04 puit pour 100 km2 alors que la densité est de 10 pour 100 km2 au niveau international. En 2006, il y a eu 7 forages de différentes tailles, contre 403 en Egypte, 285 en Algérie, 128 en Libye, 29 en Tunisie. Précisons que, sur le site de Talsint, deux nouveaux forages ont été lancés en 2007, à 50 km du chef-lieu de la région.

    Le dernier en date, d’un coût de 52 millions de dollars (406 MDH), est actuellement réalisé en offshore, au large de Rabat, par Petronas, une société malaisienne. Une dizaine sera entamée dans les prochains mois.

    De longues années et des investissements lourds pour arriver à la phase finale dite de production
    La lourdeur des investissements constitue ainsi une contrainte significative pour l’exploration. En moyenne, un forage en onshore coûte entre 100 et 150 MDH. Ce chiffre est multiplié par 4 à 8 en offshore, en fonction de la zone et de la profondeur du puits.

    Les spécialistes estiment qu’il faut en moyenne, pour un même emplacement, 10 forages à partir du moment où l’on a des indices sérieux de présence de pétrole ou de gaz. Et ce n’est pas tout. Un forage est précédé et suivi par d’autres étapes qui ont aussi un coût. Par exemple, en amont, une reconnaissance en deux dimensions (2 D) revient entre 60 000 et 100 000 DH par km2 alors qu’en 3 D le coût est de 300 000 à 500 000 DH. Il faut aussi comprendre que le processus d’exploration pétrolière est très long et se décompose en plusieurs phases.

    On compte d’abord près de deux années pour les seules études géologiques et géochimiques, une ou deux pour le traitement des données, une à deux autres pour les interprétations et l’évaluation d’un bassin. C’est seulement après que l’on peut décider d’un forage. La durée des travaux est de 6 mois à une année. En cas de découverte, on procède à une appréciation qui peut prendre de longs mois. Enfin, le développement du site et la mise en place complète des infrastructures demanderont au moins huit ans, selon le volume et la qualité du gisement.

    50 milliards de barils de schistes bitumineux à exploiter ?
    Dès lors, l’on comprend que tout investisseur doit avoir un minimum d’espoir de trouver du pétrole avant de s’engager dans une aventure longue et coûteuse. D’où la question de savoir s’il y a des chances d’en trouver en quantités appréciables au Maroc. Après la déconvenue de Talsint, peu d’experts s’aventureront à répondre à une telle question. Certains considèrent même que la région n’est pas franchement propice à la formation de grands gisements.

    Mais, à l’Onhym, on avance des arguments assez forts. D’abord, en matière d’exploration d’hydrocarbures, personne au monde ne peut évaluer les chances de présence ou d’absence d’indices, le dernier exemple en date étant le Golfe de Guinée, au large des côtes africaines, où l’on parle de réserves de 10 milliards de barils, ce que l’on n’aurait pas imaginé il y a quelques années.

    Le deuxième élément est palpable et s’illustre par la présence sur le terrain de grands opérateurs mondiaux engagés dans des opérations d’exploration lourdes. Enfin, troisième argument et non des moindres, le Maroc reste potentiellement un pays pétrolifère.

    Autrefois totalement immergé, le pays (fonds marins compris) dispose d’une superficie de 800 000 km2 de bassins sédimentaires, structures géologiques propices à la formation de pétrole.

    A cet effet, le bassin offshore à hauteur de Tarfaya est le plus susceptible de receler de l’or noir. En 1999, une étude publiée par trois chercheurs dans la revue Oil & Gas journal indiquait que la région présente des similitudes importantes avec d’autres bassins atlantiques producteurs de pétrole à l’instar du Golfe du Mexique ou encore l’offshore canadien qui, rappelons-le, était voisin de celui de Tarfaya, avant la dérive des continents.

    Dans tous les cas, l’espoir fait vivre et, selon M’hamed El Mostaine, «les opérateurs dans le domaine savent bien mesurer le risque et ne viennent dans un pays que sur la base de données prometteuses». Au Maroc, ils s’engagent sur un programme précis évalué en collaboration avec l’Onhym. «C’est sur cette base qu’ils déposent une caution bancaire égale à 5% du coût projeté du programme de recherche.

    Une manière pour le Maroc de s’assurer qu’il ne s’agit pas pour les prospecteurs d’obtenir un permis et de mener l’affaire à leur guise et à leur rythme, car s’ils abandonnent où s’ils ne respectent pas les délais impartis, ils perdent cette première mise», explique M. El Mostaine. Il ajoute en substance que, jusqu’à présent, l’office, qui procède à un suivi des opérateurs deux fois par an, n’a pas eu à traiter ce genre de différend.

    Pour montrer qu’il y a des possibilités de trouver du pétrole, un autre cadre de l’office souligne qu’en dehors des bassins du Gharb, d’Essaouira et du pré-Rif, personne n’est allé dans les autres parties du Maroc. Bien évidemment, c’est à l’Onhym de réaliser des études pour attirer les explorateurs, car personne ne s’aventurerait dans des parties du Maroc où des explorations préliminaires ne démontrent pas de vraies promesses.

    La recherche n’est pas circonscrite au brut. L’Onhym est en train de boucler une réflexion sur un code pour l’exploitation de schistes bitumineux dont les réserves sont estimées à 50 milliards de barils uniquement dans les deux sites identifiés à Timahdit et Tarfaya.

    Avec les cours que connaît actuellement le baril de pétrole, il est évident que leur exploitation présente des opportunités évidentes (sachant qu’à l’époque de cette découverte, on avait estimé le coût d’extraction de chaque baril à 40 dollars). Mieux, de nouvelles techniques d’exploitation beaucoup plus performantes ont été mises au point. Le Maroc reste donc plein d’espoir, même s’il n’a pas de pétrole...

    Mohamed El Maâroufi
    Source: La Vie Eco

  • #2
    on vous souhaite une bonne chance
    ghir ehna ou ndirou el guelb

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    • #3
      j'espére qu'on ne trouvera jamais une seule goutte , cette saloooperie est une vraie calamité et n'apporte que des emmerdes et les convoitises des grands de ce monde .

      de plus , si jamais on en trouve , il y a 2 cas de figures qui peuvent se présenter :
      • une société étrangère raflera tout et nos dirigeants corrompus rafleront le reste .......
      • nos dirigeants corrompus rafleront tout , une société etrangére raflera le reste .....

      la bonne chose , c'est qu'on pourra se permettre d'etre aussi béte que notre voisin et d'acheter de la ferraille volante , argent comptant au lieu de crédit.
      " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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      • #4
        C'est pas ton voisin qui est bête, puisque ton voisin a les moyens d'acheter sa quincaillerie, mais c'est vous qui êtes bêtes puisque vous vous endetter pour acheter de la ferraille comme tu dis
        ?

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        • #5
          "...j'espére qu'on ne trouvera jamais une seule goutte , cette saloooperie est une vraie calamité et n'apporte que des emmerdes et les convoitises des grands de ce monde ...."


          @Cell le petrole ce n'est pas une saloperie c'est un trésor précieux trés precieux


          @yassekaser merci khoya

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          • #6
            Envoyé par ballZ
            C'est pas ton voisin qui est bête, puisque ton voisin a les moyens d'acheter sa quincaillerie, mais c'est vous qui êtes bêtes puisque vous vous endetter pour acheter de la ferraille comme tu dis
            ce n'est pas le mode de financement que je trouve béte .

            mais bel et bien la décision même d'acheter cette quincaillerie comme tu l'a si bien nommée.

            capice .....

            Envoyé par univers
            @Cell le petrole ce n'est pas une saloperie c'est un trésor précieux trés precieux
            faux , le plus précieux des trésors sort des milliers de petits trous , que l'ont a dans la peau .... ca s'appelle la sueur .

            et pas la sueur des Sauna ou des hammams

            'il n'y a de richesse que d'hommes ....'
            " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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            • #7
              @ cell qu'est ce q'on a gagné avec la sueur ???

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              • #8
                @ cell qu'est ce q'on a gagné avec la sueur ???
                le privilége de construire nous même nos maisons .....

                la capacité à subir un baril à 130 $ tout en ayant une croissance honorable ( aussi modeste soit elle ........ )
                " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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                • #9
                  Restez tranquille je vous file un baril gratis!

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                  • #10
                    Cell
                    la bonne chose , c'est qu'on pourra se permettre d'etre aussi béte que notre voisin et d'acheter de la ferraille volante , argent comptant au lieu de crédit.
                    Tu n'etais pas obligé de nous insulter!
                    Si je réagis comme toi c'est toi le gagnant, saches qd même que c'est l'argent du pétrole(à travers les dons des émirs du golfe) qui a permis à ton pays d'eviter la banqueroute.
                    yakol fel ghala w'ey seb fel mella.

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                    • #11
                      @ cell

                      deux option s'offre au maroc, avec ces shistes bitumineux...

                      1... être comme notre voisin de l'est


                      2... avoir les infrastructures les plus modernes comme dans les pays du golf.

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                      • #12
                        ce qu'il faut retenir de cet article

                        L’Onhym est en train de boucler une réflexion sur un code pour l’exploitation de schistes bitumineux dont les réserves sont estimées à 50 milliards de barils uniquement dans les deux sites identifiés à Timahdit et Tarfaya.

                        Avec les cours que connaît actuellement le baril de pétrole, il est évident que leur exploitation présente des opportunités évidentes (sachant qu’à l’époque de cette découverte, on avait estimé le coût d’extraction de chaque baril à 40 dollars).

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                        • #13
                          Le mieux c'est de trouver uniquement ce qui peut nous suffire pour éviter d'être un pays rentier ou le peuple est assisté au lieu d'être poussé à trimer pour gagner sa croute

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                          • #14
                            le sujet parle du maroc oulakane mridh ro7 dir elmahboul b3id
                            qui a dis que nous ommes assistes ??? voila une autre idee stupide qu'íl faut changer... les algeriens ont cesse de compter sur l'etat en 1988 depuis on se debrouille seul et on est tres debrouillards en attendant que les choses s'ameliorent, tu ne sais rien donc ecrase fhamt ???

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                            • #15
                              e sujet parle du maroc oulakane mridh ro7 dir elmahboul b3id
                              qui a dis que nous ommes assistes ??? voila une autre idee stupide qu'íl faut changer... les algeriens ont cesse de compter sur l'etat en 1988 depuis on se debrouille seul et on est tres debrouillards en attendant que les choses s'ameliorent, tu ne sais rien donc ecrase fhamt ???

                              Sinan

                              ....................................

                              Qui se sent morveux , se mouche.

                              Qui a parlé d'Algerie?

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