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Les urgences, un des points noirs de la santé

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  • Les urgences, un des points noirs de la santé

    Le ministre de la Santé : Les cliniques privées et les lettres anonymes

    «Les urgences, un des points noirs de la santé», a indiqué Amar Tou, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, au cours de l'émission Forum de la télévision nationale dont il a été l'invité ce dimanche.

    Le ministre fera état de la nouvelle tendance à implanter les urgences hors des hôpitaux, sur les axes où il y a beaucoup d'accidents, dira-t-il, mais aussi pour éviter les problèmes de circulation automobile à l'intérieur des villes. Pour l'invité du forum, il y a un début d'amélioration dans le secteur de la santé, «on ne peut pas encore parler d'améliorations», dira-t-il. Et d'ajouter que le problème de la santé se pose toujours. Ce qui n'empêche pas le ministre de gratifier son secteur de bons points, pour dire «nous sommes les premiers dans le monde arabe et en Afrique». Il s'évertuera tout au long de l'émission de justifier cette première place par les chiffres qui illustrent les efforts consentis par l'Etat à travers la réforme du secteur. Une réforme qui a accordé beaucoup d'attention au sud du pays, selon Amar Tou. Celui-ci dira que le taux de couverture du sud du pays en médecins spécialistes dépasse la moyenne nationale.

    Ce qui l'amène à parler du service civil qui est appliqué, affirme-t-il, d'une manière rigoureuse. Et d'annoncer en ce sens qu'il y a 3.000 spécialistes dans la région sud. Le ministre déclare ensuite que l'Algérie forme chaque année 4.000 médecins dont 1.200 s'orientent vers la spécialité et 5.200 paramédicaux. En matière d'infrastructures et de moyens matériels, le ministre affirmera que le Sud n'a rien à envier au Nord. Et de souligner: «Ce qui se trouve à Djanet se trouve à Mustapha». Interpellé sur le manque de spécialistes dans certaines régions, le ministre relativisera la question, mais soulignera que le problème se pose pour quatre spécialités: la gynécologie, l'ophtalmologie, l'anesthésie et la radiologie.

    Abordant la question de transfert de malades d'un hôpital à un autre, le ministre relèvera certaines pratiques qui consistent surtout pour certains médecins à se débarrasser des malades à la veille des week-ends et des jours de fête. Il dira alors qu'une instruction ministérielle est venue remettre les choses dans l'ordre.

    Parlant de la nouvelle carte sanitaire, il indique qu'il existe en Algérie 5.000 salles de soins mais qu'il faut arriver à 15.000 salles de soins. Il insistera sur le fait que même les dechras et les douars doivent avoir leurs salles de soins et d'affirmer que les salles de soins qui seront réalisées disposeront d'un logement pour le médecin et d'un autre pour le paramédical.

    Alors que le taux de mortalité des femmes qui accouchent était de 500 pour 100.000 à l'indépendance, il est descendu à 117 en 1999 et à 88,7 en 2007. Le taux de mortalité d'enfants à la naissance était de 39 pour 100.000 en 1999 et il est de 24 pour 100.000 en 2007, affirme le ministre.

    Interrogé sur la fermeture ces derniers temps de cliniques privées, Amar Tou tiendra d'abord à souligner qu'il n'y a plus une loi spécifique au secteur public et une loi spécifique au secteur privé, il y a, dira-t-il, une loi commune. Ceci pour dire ensuite qu'il y a eu d'abord une phase pédagogique, maintenant c'est la phase coercitive, par la fermeture, d'une semaine, d'un mois... «Il faut que les cliniques privées comprennent qu'il y a des droits des malades qu'il faut respecter». Le ministre insistera sur le fait que les cliniques privées occupent une place minime dans le secteur de la santé. C'est ainsi qu'il dira que les cliniques privées n'offrent que 3.000 lits alors que le secteur public dispose de 65.000 lits.

    Selon Amar Tou, le secteur privé dans la santé n'est pas lucratif sauf au début où il n'y avait pas beaucoup de cliniques privées. Le ministre affirmera qu'il traite près de 5.000 lettres émanant des citoyens et que toutes sont suivies d'enquêtes. Pour ce faire, 200 inspecteurs composent des commissions d'enquêtes qui contrôlent les structures à la suite de ces lettres.

    L'invité de l'ENTV affirmera encore qu'il tient compte des lettres anonymes, parce que, estime-t-il, leurs auteurs gardent l'anonymat de peur de représailles.

    Interpellé sur l'affaire des enfants circoncis d'El-Khroub, le ministre ne s'étalera pas trop sur la question mais précisera que deux des enfants mutilés ont été transférés vers la Belgique où les médecins ont déclaré leur impuissance devant le cas de ces enfants. Et de préciser que ces derniers ont été pris en charge avec succès par un chirurgien algérien à l'hôpital de Béni Messous. Parlant de greffes d'organes comme la cornée, le ministre annoncera la création prochaine d'une banque de cornées et d'organes ainsi que d'une banque de donateurs d'organes.


    - Le quotidien d'Oran

  • #2
    croyez moi... pas qu'en algérie le pb des urgences...

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